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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales L’emploi du terme « local » dans la commercialisation de fruits et légumes

L’emploi du terme « local » dans la commercialisation de fruits et légumes

18 mai 2015 | Question orale de I. MOINNET au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Début de ce mois, vous participiez au lancement officiel de la saison de la fraise wallonne à la criée de Wépion. Ce produit typique de nos régions connait toujours un grand succès auprès de nos concitoyens mais aussi à l’exportation.
Or depuis un mois, il était déjà possible d’acheter des fraises estampillées « Local » dans les grandes surfaces et les magasins. Ces fraises sont bien commercialisées par un producteur wallon mais les fraises sont produites hors de nos frontières sur des terrains qu’il possède dans le sud de la France.
Entendons-nous bien, il n’est nullement dans mon intention de condamner le recours à cette production en provenance de l’étranger mais je m’interroge sur la confusion que l’emploi du terme « local » peut engendrer auprès de nos concitoyens et, de ce fait, nuire à la confiance qu’ils placent dans nos circuits courts.
Cette pratique m’incite à penser qu’il convient de réfléchir à la fois sur la labélisation des produits wallons et le renforcement de la communication autour de ces labels afin que le public puisse faire ses achats en toute connaissance de cause.


Monsieur le Ministre :


- Des contrôles sont-ils organisés afin de s’assurer du bon usage des labels attestant de l’origine wallonne des produits ? Lors de ceux-ci des fraudes ont-elles été constatées ? En cas de fraude avérée, quelles ont été les sanctions prises ?
- Envisagez-vous de renforcer les mesures actuellement en vigueur ?
- Dans l’affirmative, des actions afin de mieux faire connaitre nos labels, en particulier la pastille « Agriculture de Wallonie », sont-elles prévues ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN

 

Madame la Députée, une précision pour commencer : l'ouverture officielle de la criée de Wépion ne fixe pas la date à partir de laquelle commence la commercialisation de fraises d'origine belge. Certains producteurs peuvent très bien être en mesure de commercialiser des fraises locales avant cette date si les conditions de production ont été favorables.
 

Dans tous les cas, la législation européenne impose pour les fruits et légumes que le pays d'origine soit
mentionné dans l'étiquetage. Le premier point est donc de vérifier si un produit vendu comme local est bien
étiqueté avec une origine belge.
 

En cas de fraude sur le pays d'origine, il s'agit d'une infraction à la réglementation européenne, et tout un
chacun peut déposer une plainte motivée auprès de la Direction générale de l'inspection économique du SPF
Économie, qui prendra les mesures nécessaires pour mettre fin à la fraude.
 

De mon côté, je veille à ce que l'APAQ-W mène constamment des actions de sensibilisation et de promotion de nos produits. Elle éditera d'ailleurs prochainement un dépliant sur les fraises wallonnes et mènera une opération de promotion relative à nos produits bénéficiant d'une appellation ou d'une indication géographique européenne, les AOP et IGP.
 

L'APAQ-W profite également de ses campagnes de promotion pour mettre en avant la pastille « Agriculture
de Wallonie ».
 

Concernant cette marque, toutes les précautions sont prises pour que les conditions d'octroi du logo puissent être facilement vérifiées. L'APAQ-W est une agence de promotion au service des producteurs et ne doit pas devenir ou être perçue par les producteurs comme un organisme de contrôle. Son objectif est de respecter un équilibre entre l'accès à la marque « Agriculture de Wallonie » pour le plus grand nombre de produits et d'assurer le respect des critères afin que le consommateur ne soit pas dupé en achetant un produit porteur de cette marque.
 

Quelques cas de suspicion de non-respect des critères de la marque ont été portés à l'attention de l'APAQ-W qui a vérifié et constaté qu'ils étaient non fondés.
 

Par ailleurs, le Code wallon de l'agriculture prévoit la possibilité de sanctionner via des amendes administratives tout non-respect des labels, logos et marques prévus à travers le Code.

 

Réplique de la Députée I. MOINNET

 

Merci Monsieur le Ministre.
Je trouve qu'il est important que les consommateurs sachent ce qu'ils achètent et ce qu'ils consomment. Dans ce sens, il est important de bien communiquer.
 

Les pastilles « Agriculture de Wallonie » sont de bons indicateurs pour orienter le choix des citoyens pour
l'achat des produits de qualité et de produits de nos régions. Je vous remercie pour les précisions que vous
avez pu nous apporter.
 

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