L’empreinte écologique de la Belgique en particulier en matière de transport

Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,

La presse a récemment fait état du bilan écologique « honteux » de notre pays, selon "planète vivante du WWF". Avec l'équivalent de "7,47 hectares" de surface terrestre et maritime usée par an pour les ressources que nous consommons, la Belgique occupe la cinquième place des plus grosses empreintes écologiques par habitant.

Ce bulletin est principalement dû aux mauvaises performances énergétiques du Royaume, dont ses émissions de CO2. Deux secteurs sont gloutons en combustibles fossiles: le bâtiment et les transports.
La Wallonie s'est engagée à devenir un modèle européen sur le plan climatique, en fixant notamment une réduction de 30% des émissions de CO2 d’ici 2020.

Cet objectif ne pourra pas être atteint sans l'adoption de mesures urgentes, fortes, prioritaires et transversales, visant à une nouvelle forme de croissance au développement plus durable. On parle et on reparle de nécessité de croissance. J'ose croire en un nouveau modèle de croissance respectueux des générations futures, de l'avenir de nos enfants.

Pour le domaine des transports, connaissons-nous l'impact énergétique de nos aéroports wallons? Des mesures sont-elles prévues pour les réduire? Par aileurs, le trafic routier est saturé par un nombre toujours croissant de véhicules automobiles dont les voitures de société - notre "spécialité" -, de camions qui surchargent nos autoroutes. Quelles mesures permettront de réduire ce trafic routier intense, et quelles alternatives pourront être proposées rapidement?
Il y a urgence pour la prise de conscience et le passage à l’action.
 

Je vous remercie, Monsieur le Ministre, de nous préciser les mesures principales qui seront prises pour corriger au plus vite notre triste score de mauvais élève en matière d'environnement à l'échelle mondiale.

Réponses disponibles en séance plénière voir lien ci-dessous : 

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRA/cra3.pdf