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L’état du logement étudiant sur le territoire wallon

04 octobre 2016 | Question orale de J. ARENS au Ministre FURLAN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

En cette nouvelle rentrée académique, il est toujours opportun de faire le point sur la situation actualisée des logements étudiants sur notre territoire.

Pour cette rentrée, savez-vous si certaines universités s'attendent encore à une pénurie de logements étudiants ?

En Wallonie, pouvons-nous dire que l’offre de logements de ce type s’améliore par rapport aux années précédentes ? Y-a-t-il dorénavant un équilibre entre l’offre et la demande sur l’ensemble de la Wallonie ?

Certaines de nos communes, ou villes wallonnes, connaissent-elles des situations particulières à ce propos ?

Concernant le prix moyen de ce type de logement, peut-on remarquer une évolution par rapport aux années précédentes en Wallonie ? Dans l’affirmative, de quel ordre est-elle ?

Enfin, en ce qui concerne le contrôle et l’assurance de la qualité de ce type de logement, Monsieur le Ministre peut-il me faire part des mesures ou démarches qu’il a prises récemment en ce domaine, ou qu’il compte encore prendre à l’avenir, dans le cadre de sa réforme ?


Je vous remercie d’avance pour vos réponses

 

Réponse du Ministre P. FURLAN

 

Monsieur le Député, merci pour cette question d'actualité en période de rentrée, même si maintenant, l'étudiant qui n'a pas de kot, a mon avis, il n'est pas rentré.

Je dois d'abord vous souligner que, particulièrement en ce qui concerne les taux d'occupation, la situation wallonne n'est pas comparable a la situation telle que l'on peut la décrire a Bruxelles. C'est une grande ville où le marché locatif global est très tendu en soi, avec des conséquences sur le marché du logement.

En Wallonie, selon les indications recues de mon administration, des responsables de service logement universitaire, que ce soit a Namur ou a Louvain-la-Neuve - la ville où les tensions sur le marché locatif
étudiant étaient la plus forte en 2011. C'est la raison pour laquelle on avait, a l'époque, mené une étude spécifique sur ces deux communes, l'offre et la demande semblent se rejoindre a présent. Bien sûr, en début d'année académique, la plupart des offres trouvent preneur, mais très vite, dès l'automne, des kots sont a
nouveau disponibles.

Concernant les taux d'occupation des différentes résidences universitaires au sens strict, il est certain que
globalement, le nombre de kots disponibles quelle que soit la ville, est inférieur au nombre d'étudiants, d'où une
offre de places privées.

Il n'existe pas d'estimation systématique de l'ampleur de cette offre privée. Aux incertitudes de l'estimation de
l'offre s'ajoutent aussi les incertitudes sur l'estimation de la demande. En effet, pour une partie des étudiants
koteurs, habiter en kot fait plus partie d'un parcours d'apprentissage personnel de l'autonomie que d'un réel besoin en matière d'habitat. Il y en a quand même beaucoup qui habite relativement proche de leur domicile et dans des lieux connectés aux transports publics. Il y a aussi du confort, de la demande d'autonomie, du souhait de gagner de l'indépendance par rapport a ses parents, je crois que c'est important.

Concernant l'autre question que vous posez, a savoir le prix moyen d'un logement étudiant en Wallonie, l'estimation la plus récente dont nous disposons repose sur une étude conduite par le Centre d'études en habitat durable, qui concernait l'évaluation de la pertinence de la mise en œuvre d'une labellisation dans le secteur du logement étudiant. Elle date de 2013. Une enquête avait alors été conduite auprès des étudiants de l'UCL, de l'ULg et de la FUNDP, outre des étudiants koteurs a Louvain-la-Neuve, Liège ou Namur.

Sur la base des étudiants qui ont répondu a l'enquête – tous ne répondent pas, vous le savez – le loyer moyen
d'un kot, charges incluses, serait de l'ordre de 360 euros par mois. Il serait en moyenne, par contre, de 372 euros
a Liège, de 364 euros a Ottignies-Louvain-la-Neuve et de 332 euros a Namur. C'est la que je vois que je paie bien trop cher pour ma fille. Je vais lui apporter la réponse a la question également pour qu'elle voie les efforts que fait son père. Je vais vous remettre le tableau des comparaisons de prix, Monsieur Arens.

Voila les éléments d'appréciation que je pouvais apporter a votre connaissance.

 

Réplique du Député J. ARENS

 

Je remercie M. le Ministre pour ces différentes réponses. Bien évidemment, certains étudiants sont quand même proches de leur université et ne sont pas dans l'obligation de louer un kot. D'autres, par contre, je pense souvent aux régions périphériques de notre Wallonie, comme la Province de Luxembourg, pays d'Arlon, sauf si l'Université d'Arlon se développe, ce que j'espère. Comme ce n'est pas encore le cas aujourd'hui, j'insiste aussi pour que l'on puisse tout mettre en œuvre pour que le prix des kots soit moins élevé pour les parents. Bien sûr, je reviens a la
déductibilité fiscale que j'espère être au niveau régional, puisque c'est maintenant a ce niveau que l'on peut la
trouver, si mes informations sont correctes, depuis la sixième réforme de l'État.

J'espère que tous les partis se battront pour que l'on arrive a réduire ce coût. J'insiste beaucoup auprès de vous, Monsieur le Ministre, vous savez que je compte sur vous. Je vous remercie.
 

 

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