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L’étudesur le coût de la production laitière en Belgique

25 février 2019 | Question orale de Fr. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le MIG-EMB a publié récemment une étude sur le coût de la production laitière en Belgique qui démontre que, sur la période 2010-2017, le manque à gagner moyen est de 12 cents par litre produit !

Face à ce terrible constat, le MIG-EMB propose la mise en place d’un mécanisme de régulation européenne dénommé « Programme de responsabilisation face au marché ». En résumé, il s’agit d’activer un programme avec 3 niveau de risque : l’alerte rapide (chute de 7,5% de l’indice de marché), la crise (à partir de 15% de chute) et la réduction obligatoire (lorsque l’indice baisse de + de 25%).

Monsieur le Ministre :

- Avez-vous prendre connaissance de cette étude ? Sur base des analyses dont disposent vos services, confirmez-vous les conclusions de celle-ci ?
- Depuis la crise de 2009, je défends la mise en place de nouveaux outils de régulation des marchés pour réduire la volatilité des prix et assurer un prix juste et rémunérateur pour les agriculteurs. La proposition « Programme de responsabilisation face au marché » est une idée originale qui pourrait permettre d’atteindre une régulation souple des marchés et à coûts limités. Afin de pouvoir la défendre à l’échelle européenne dans le cadre de la future PAC, il me paraît utile que les services du SPW et nos meilleurs experts wallons en la matière puissent l’analyser et en débattre avec leurs auteurs. Partagez-vous cet avis ? Le cas échéant, quelles initiatives comptez-vous prendre ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse du Ministre COLLIN 

 

Monsieur le Député, j'ai bien sûr pris connaissance de l'actualisation de l'étude sur le coût de la production laitière publiée par le MIG-EMB.

Le revenu des producteurs, la rentabilité des exploitations agricoles font évidemment partie de nos priorités. C'est pourquoi mes services publient chaque mois depuis bientôt deux ans le baromètre laitier wallon. Ce baromètre s'appuie sur les données d'exploitations wallonnes spécialisées en production laitière dont les résultats technico-économiques alimentent la base de données du RICA, Réseau de comptabilité agricole européen, sur les indices de prix payés aux producteurs, publiée mensuellement par le SPF Économie et sur les prix du lait publiés mensuellement par la Confédération belge des laiteries.

Le baromètre wallon donne un revenu du travail dégagé par 100 litres de lait tandis que l'étude du MIGEMB compare le prix de vente et le coût de production intégrant une rémunération forfaitaire par ailleurs modifiée par rapport à la version précédente de l'étude.

À titre d'information, pour l'année 2017, le revenu du travail estimé dans le baromètre wallon a été d'un peu plus de 13 euros par 100 litres produits pour une ferme laitière moyenne de Wallonie. Ceci correspond à un revenu du travail mensuel avoisinant 2 600 euros bruts par personne occupée.

L'approche est donc légèrement différente, mais le baromètre laitier wallon montre des conclusions similaires à celles reprises dans l'étude en question.

Sur ce constat, l'EMB propose une méthode d'autorégulation par phase du marché par les producteurs eux-mêmes. Il s'agirait d'une situation intermédiaire entre un marché totalement libre et un marché régulé par des quotas de production.

Si le principe mérite une analyse approfondie, les remarques suivantes peuvent déjà être formulées :

- la mise en place doit se faire au niveau européen afin de respecter, bien sûr, les règles de concurrence, notamment ;

- un organisme central de suivi du marché doit être désigné pour gérer le signalement de début de crise compte tenu du fait que les coûts de production et les prix de vente ne sont pas identiques partout.

Il implique un système de gestion des primes et amendes. 

Sur le principe de la régulation de l'offre, je partage l'analyse de l'EMB. Nous avons besoin d'éléments de régulation des marchés qui permettent d'amortir les extrêmes de volatilité des prix qui mettent à mal les trésoreries des exploitations.

Malheureusement, la gestion de marchés par la Commission et la position de nombreux États membres laissent penser que ce type de mesures aura du mal à pouvoir émerger.

Bien sûr, nous allons poursuivre les concertations avec les auteurs de la proposition et avec l'ensemble de la profession. 

 

Réponse du Député DESQUESNES

 

Je remercie M. le Ministre.

Ce genre de proposition doit effectivement s'inscrire dans un contexte européen. C'est donc dans ce cadre-là qu'évidemment le MIG-EMB a fait sa proposition. C'est bien pour que ce genre de débat puisse avoir lieu dans le cadre de la future PAC.

C'est important qu'à la fois vos services puissent analyser le mieux possible cette proposition, mais également que nous puissions en débattre au sein de cette commission. C'est la proposition, effectivement, que j'ai faite il y a quelque temps en début de commission. 

 

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