L’insertion socio-professionnelle des réfugiés en regard de leur profil de qualification
21 juin 2016│Question orale de B. DREZE à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible
Madame la Ministre,
Au fil des derniers mois, plus de 3.000 migrants fuyant la guerre ou des persécutions en Syrie, en Irak, en Afghanistan ou en Iran, ont sollicité l’aide du FOREm dans l’espoir de trouver de l’emploi. Cet échantillon permet d’établir une série de statistiques intéressantes, dont la presse s’est fait l’écho. Contrairement à une idée assez répandue depuis le début de la crise migratoire, le niveau de qualification est en moyenne assez faible. A plus de 95 %, ces personnes ne dépassent pas le niveau des secondaires inférieures.
Ne faut-il pas tenir compte de ces constats dans la mise en œuvre des moyens consacrés par la Wallonie pour contribuer à l’accueil et à l’insertion socio-professionnelle de ces migrants ?
Une enveloppe de 5 millions a été prévue dans le budget initial 2016. La majeure partie était destinée au FOREm. L’Office est certainement confrontée à alourdissement de ses tâches et de ses missions, notamment en termes d’accueil, d’inscription, de traduction… Mais il semble que les Centres d’insertion socioprofessionnelle (CISP) sont les opérateurs les plus indiqués pour œuvrer à l’insertion socio-professionnelle de ce public, au vu de son profil de qualification constaté.
Un montant de 2,250 millions étaient prévus pour faire appel aux partenaires du service public, que sont les EFT, les OISP, les SAACE, services d’insertion socio-professionnelle des CPAS et Missions régionale pour l’emploi…
Ne conviendrait-il pas de revoir l’affectation de l’enveloppe de 5 millions, sur base des constats, de les rééquilibrer en faveur des opérateurs de terrain spécialisés dans l’insertion socioprofessionnelle des publics peu qualifiés ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Réponses et répliques voir lien ci-dessous :
nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2015_2016/CRIC/cric195.pdf