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L’installation de radars en Wallonie

13 octobre 2015 | Question orale de M. VANDORPE au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Depuis plusieurs années, la politique de sécurité routière se trouve au cœur des préoccupations du Gouvernement wallon. Dès la précédente législature, votre prédécesseur avait préparé le transfert de compétences, en veillant, à mettre en place l’Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR).

Si tous s’entendent sur la nécessité de mener des actions de sensibilisation et de prévention, il n’en demeure pas moins qu’un volet répressif demeure nécessaire. Il implique l’installation de radars destinés à contrôler la vitesse et le respect des feux de signalisation. L’objectif du placement de ces appareils est de renforcer la sécurité des points noirs. La détermination de ces endroits est basée sur un processus de vérification de la nécessité de placer un radar et en concertation avec la zone de police ainsi que le Procureur du Roi.

Au fil du temps, la Wallonie s’est ainsi dotée de 1.014 radars répressifs et préventifs qui se répartissent, notamment, en 277 boitiers fixes pour radars répressifs et 126 radars répressifs mobiles, 4 radars semi-fixes LIDAR et un radar tronçon à Cointe.

Monsieur le Ministre :
- Sur base des demandes des zones de police et se basant sur l’analyse de l’accidentologie, le SPW identifiait en 2013 42 sites en catégorie 1 (sites dans ou à proximité d’une zone à risque). Pouvez-vous faire le point la sécurisation de ces lieux ?
- L’effet des radars semi-fixes LIDAR sur la sécurisation des chantiers routiers et du personnel qui y travaille n’est plus à démontrer. Envisagez-vous d’en augmenter le nombre ?
- Combien de tronçons considérés comme dangereux doivent-ils être encore sécurisés par l’installation de radars ?
- Pouvez-vous faire le point sur l’établissement des radars tronçons ?
- Il y a quelques mois, afin de lutter contre l’encombrement des parquets, vous aviez évoqué la mise en place d’amendes administratives pour une série d’infractions régionalisées. Pouvez-vous faire le point sur l’évolution de ce dossier ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre M. PREVOT 

 

Madame la Députée, vous avez raison. Une politique efficace en matière de sécurité routière se doit de concilier
l'infrastructure, les véhicules, la formation et la sensibilisation des usagers, mais aussi la répression.
J'entends œuvrer sur l'ensemble de ces tableaux.

En ce qui concerne le déploiement des radars répressifs, tant à hauteur des chantiers que le long des routes, je confirme mon intention de poursuivre une politique d'augmentation de leur nombre, aux endroits les plus judicieux.

Le marché pour l'installation d'une quarantaine de radars le long des routes est en cours d'analyse avant ses
attributions, engagement et notification. Pour rappel, ces sites avaient fait l'objet d'une demande initiale des zones
de police et d'une concertation entre les services de mon administration, ceux de police et les parquets.

À propos de la mise en place d'un système d'amendes administratives y compris le déploiement d'un centre régional de traitement automatisé des infractions routières, les travaux préparatoires avancent.
Une visite du centre national français de traitement a permis de renforcer le projet et les travaux préparatoires
de conception du système.

Ces différents préparatifs administratifs sont en cours, mais sont – je l'imagine bien – peu visibles pour l'extérieur.

Pour faire simple et illustrer les travaux ultérieurs, je vous propose de les présenter en trois pistes :
– une piste consistera en la rédaction du projet de décret reprenant le principe des amendes administratives, l'échelle des amendes, les modalités de traitement, et cetera ;
– une autre piste est la définition de la collaboration entre les parquets et le traitement administratif ;
– une troisième piste est la réalisation du centre régional de traitement, le bâtiment, le système informatique, le personnel, le raccordement des radars au centre, et cetera.

Mes services travaillent donc sur ces trois volets.
Dès qu'ils auront pu aboutir, je ne manquerai pas de vous en informer.


Réplique de la Députée M. VANDORPE

 

Je vous remercie pour vos réponses. Il est vrai que plusieurs zones de police qui, justement, avaient fait leur demande s'étonnaient de ne toujours pas avoir de nouvelles. Je pourrai ainsi les rassurer.

Quant à la dernière partie de la question, j'entends que le travail se poursuit et que vous reviendrez sur le sujet prochainement.
 

 

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