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La chasse à licence

26 février 2018 | Question orale de J. ARENS au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


En avril 2015, le DNF et les communes concernées lançaient sur 1.400 ha de la forêt d’Anlier un nouveau type de chasse en introduisant la chasse à licence. Ce dispositif, déjà appliqué en Flandre, dans le domaine militaire de Marche et dans les cantons de l’Est, permet au titulaire d’une licence valable 14 jours de chasser, depuis un mirador qui lui est assigné, un gibier bien défini qui est indiqué sur la licence. De la sorte chaque année, selon les besoins de régulation de la population de gibier, on adapte le quota de gibier à chasser.


Ce dispositif rencontre un franc succès ainsi l’adjudication 2017 a attiré deux fois plus d’amateurs. Les prix proposés par les soumissionnaires ont également fortement augmentés avec une hausse globale de 65 %. Cependant certaines voix s’élèvent contre ce type de chasse en avançant que le bilan financier est néfaste pour les communes, que l’objectif social n’est pas atteint vu le prix des licences, enfin que le bilan pour la biodiversité n’est pas bon avec une diminution des populations de gibier.
Les responsables du DNF contestent ces affirmations et avancent un bilan positif, les objectifs ayant été atteints.

Monsieur le Ministre :


- Quel est le bilan au terme de quatre ans de ce nouveau type de chasse ?
- Confirmez-vous les résultats positifs indiqués par le DNF ?
- Une évaluation va être effectuée par les communes puis par votre cabinet en mars. Au terme de ce processus, ce type de chasse pourra-t-il être reconduit, voire étendu ailleurs ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Monsieur le Député, je vais peut-être vous décevoir un peu. En effet, l'administration ne m'a pas encore fait part de son rapport sur la saison de chasse 2017-2018. Elle m'adresse habituellement ce bilan annuel dans le courant du mois de mars. Je ne devrais donc pas tarder à le recevoir.

J'ai été informé que l'administration a déjà tenu une réunion interne de débriefing de la saison fin janvier et qu'elle vient, mardi dernier, de présenter aux communes copropriétaires de la forêt indivise d'Anlier un bilan de
cette saison et de discuter avec elles des perspectives futures pour la chasse à licences. Vous êtes bourgmestre
d'une de ces communes, peut-être d'ailleurs avez-vous personnellement assisté à cette réunion ? Vous me faites
signe que non, mais je suis sûr que vous y étiez sans doute représenté et que vous disposez donc peut-être
même déjà de plus d'informations que moi.

Je n'ignore certes pas que la presse s'est fait dernièrement l'écho des positions des uns et des autres concernant le bilan à tirer de cette expérience de trois ans en forêt indivise d'Anlier. Bien sûr, vous comprendrez qu'il est plus sage de réagir sur la base d'un rapport complet de mon administration et des résultats de la réunion récente avec les communes copropriétaires plutôt qu'en fonction seulement d'un article de presse.

Vous me réinterrogerez certainement ultérieurement et je serai aussi à même de vous interroger, puisque j'ai déjà eu souvent l'occasion de le dire, je veux être respectueux des communes copropriétaires quant à la
poursuite de l'expérience à Anlier. J'ai déjà dit, et je le redis, qu'apprécier une telle expérience ne doit pas se
faire uniquement sous l'angle financier qui est beaucoup trop restrictif, mais doit aussi se faire sous l'angle financier. Je suis donc très curieux de recevoir à la fois le rapport de mon administration et le rapport des contacts avec les communes, dont je pense que l'opinion doit être écoutée à sa juste mesure.


Réplique du Député J. ARENS

 

Je remercie M. le Ministre pour la prudence de sa réponse. J'espère que nous aurons l'occasion ensemble, avec le DNF et les chasseurs, de faire une réelle évaluation de cette chasse à licences.
Personnellement, tout le monde le sait, je ne suis pas chasseur, j'exige le respect de l'animal. Je croyais réellement d'ailleurs que dans cette chasse, c'est pour cela que je l'ai beaucoup soutenue au départ, que
l'animal était davantage respecté que ce que l'on m'explique aujourd'hui.

Outre le coût financier en termes d'heures de prestations des agents du DNF, cela coûte réellement très cher à nos communes, c'est tout à fait vrai. À la limite, je pourrais encore accepter certaines dépenses supplémentaires à condition que cela se fasse réellement comme prévu au départ, mais je me rends bien compte qu'il y a des dérapages énormes. Ce qui est inacceptable et ce que plus personne n'accepte, c'est le coût important en heures de travail des agents du DNF dans cette opération.

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