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La dispersion des cendres funéraires

13 octobre 2015 | Question orale de Cl. LEAL-LOPEZ au Ministre FURLAN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


J’ai récemment découvert dans les cimetières espagnols des lieux appelés « jardins de la mémoire ». Ces jardins sont en fait un monument fermé qui permet de recueillir les cendres des dépouilles mortelles de plusieurs défunts via une seule ouverture. Sur la façade du monument, des plaques commémoratives sont placées afin de permettre aux familles de se recueillir.


Ce système qui se trouve à mi-chemin entre la parcelle de dispersion et le columbarium semble une bonne alternative à ces deux-dernier. Premièrement, son coût semble moins élevé que le prix des columbariums qui coûtent entre 400 et 600 euros pour une concession de 15ans. Deuxièmement, C’est une solution à la dispersion des cendres funéraires sur les pelouses qui répondent à des critères stricts. 4m2 sont nécessaires à la dispersion de cendres d’une personne et les dispersions à un même endroit doivent être espacées de plusieurs jours. De plus, ces jardins de la mémoire sont plus faciles à entretenir pour les ouvriers communaux que les pelouses de dispersion. Ces jardins occupent également moins d’espace dans les cimetières. A cela s’ajoute les difficultés pour les familles d’assimiler la pelouse à l’endroit où repose le défunt… Les jardins de la mémoire semblent ainsi répondre aux besoins des familles demandant un lieu de recueillement facilement identifiable, offrent une alternative à moindre cout au columbarium et répondent à des problèmes d’infrastructures pour la commune.


Monsieur le Ministre, est-il envisageable de mettre en place pareil lieu en Région wallonne ? Une modification de la réglementation actuelle afin de mettre en place cette pratique peut-elle être examinée ?

 

Réponse du Ministre P. FURLAN 

 

Madame la Députée, tout est envisageable. Évidemment, cela dépend dans quels délais on place cette réflexion
puisque nous sommes encadrés, par un décret dit Décret funérailles et sépultures qui réglemente strictement les
différents modes de sépultures autorisées, notamment pour les cendres.

Je ne vais pas entrer ici dans les modes hors cimetière, mais les urnes peuvent être inhumées en caveau, ou cavurne, ou encore en plein terre. Elles peuvent être dispersées sur la parcelle de dispersion ou encore placées en columbarium. C'est l'état de la législation. L'inhumation hors-sol d'urnes est également autorisée, à condition qu'elle ait lieu dans des constructions existantes au 1er janvier 2010, soit à l'entrée en vigueur du décret du 6 mars 2009.

Tout autre mode de sépulture qui s'écarterait de ceux décrits ci-dessus doit, pour pouvoir être utilisé, faire
l'objet d'une analyse, et, si nécessaire, d'une modification législative.

Il est vrai que l'on constate, dans plusieurs pays, notamment la France, mais également l'Espagne, vous y avez fait allusion, le développement de parcs de la mémoire ou du souvenir qui sont en fait des jardins cinéraires qui sont destinés à favoriser le recueillement des proches. Il s'agit d'une pratique encore relativement peu ancrée dans l'esprit de nos communes et de nos concitoyens. Il est évident que si, à un moment, il devait y avoir une modification du décret sur les funérailles et les sépultures, dans le cadre d'une évaluation, je proposerai à ce moment-là inévitablement le débat sur le nouveau mode de sépulture et votre question aurait alors tout son sens et pourrait se concrétiser.

Ce n'est pas dans la Déclaration de politique régionale et que ce décret finalement ne date que de 2010. Je crois qu'il faut rassembler, étudier et ne pas faire un décret ou une modification de décret par une circonstance nouvelle qui se présente. Effectivement, je verserai votre réflexion dans l'analyse de notre administration et, le cas échéant, on y reviendra.
 

Réplique de la Députée C. LEAL LOPEZ

 

Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse.

J'avais soumis cette question parce que je trouvais l'endroit vraiment très joli pour les cendres. En plus, c'était vraiment très respectueux par rapport aux familles. Comme on peut le constater chez nous dans nos communes, les cimetières où il y a une dispersion de cendres, les pelouses ne ressemblent plus à rien, les ouvriers communaux ont du mal l'hiver, je suis allée voir à plusieurs endroits, mais les agents communaux disent avoir un peu de mal à aller tondre ces pelouses, avoir du mal à aller marcher sur ces pelouses.

Je trouvais en tout cas que l'idée était à porter à la réflexion et on verra un peu plus tard si cela peut murir.



 

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