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La fièvre catarrhale

28 mars 2019 | Question orale de Fr. DESQUESNES au Ministre COLLIN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Nous apprenions, début de ce mois, que l’AFSCA enquêtait sur une suspicion de fièvre catarrhale dans une exploitation dans la province du Luxembourg. Bien que le vaccin soit non-obligatoire, il faut se souvenir que la crise de 2006 avait durablement affecté nos élevages.

Monsieur le Ministre :

- Vos services sont-ils en contact avec l’AFSCA afin de juguler les risques de propagations ?
- L’AFSCA annonçait la mise en œuvre de mesures impactant le commerce et les exportations de ruminants vivants vers les zones libres de l’UE et au-delà. Quel sera l’impact de celles-ci sur le secteur de l’élevage wallon ?
- Des mesures de compensations sont-elles prévues pour les exploitants ?

Je remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour ses réponses.

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Monsieur le Député, le suivi sanitaire des cheptels, dont la langue bleue, est une compétence fédérale, suivie en pratique par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, mais vous le savez déjà.

L'information qui nous a été communiquée par cette agence est, en effet, que deux cas positifs ont été détectés lors de la surveillance hivernale - ce qu'on appelle le winter screening - et que des prélèvements complémentaires ont été analysés dans les cheptels présents dans un rayon de 5 kilomètres. Il ne s'agissait pas de mesures en vue de juguler les risques de propagation, mais d'une enquête épidémiologique, afin de comprendre la survenance de ces résultats positifs et de vérifier s'ils sont isolés ou non.

Malheureusement, plusieurs de ces analyses se sont révélées positives, signalant une récente circulation du virus. L'AFSCA a déclaré ces exploitations comme foyers de FCO, selon la législation européenne et belge, et a dû placer toute la Belgique en zone réglementée à partir de ce 28 mars.

Ces mesures sont prises au niveau de la Belgique entière, pour limiter les entraves au commerce intérieur, mais elles ont un impact sur les échanges avec le reste de l'Union européenne et au-delà. Seuls les animaux dont la vaccination est certifiée par le vétérinaire qui l'a réalisée pourront circuler au sein de l'espace européen. À noter que la France, la Suisse, Chypre et une partie de l'Allemagne sont aussi en zone réglementée pour le sérotype 8 et que, dans ce cas, les échanges de ruminants peuvent se faire sans condition spécifique pour la FCO.

La vaccination contre la langue bleue n'est pas obligatoire, mais est recommandée : le choix est donc laissé à la motivation de l'éleveur, celle-ci est très variable. Cette motivation va certainement reprendre vigueur, mais la disponibilité du vaccin sur le marché belge et européen est actuellement aléatoire.

Le Fonds de santé fédéral a contribué au financement de l'achat de vaccin, mais le stock est maintenant épuisé et il n'y a pas de nouvelles commandes de vaccin programmées par les autorités fédérales. Je les ai, bien sûr, alertées à ce sujet. 

À l'heure actuelle, on ne relate pas de signe clinique, ce qui peut être rassurant concernant l'impact de cet épisode sur la santé du cheptel wallon.

 

Réplique du Député F. DESQUESNES 

 

Je remercie M. le Ministre pour les informations qu'il m'a transmises et les éléments de réponse qui montrent tout le sérieux avec lequel lui-même et son cabinet prennent la situation.

Je pense vraiment utile d'organiser une campagne d'informations, sans doute avec l'AFSCA, auprès des propriétaires, sur la nécessité de vacciner pour éviter que cette épidémie ne se développe de façon incontrôlée. 

 

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