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La lutte contre le radicalisme et l’intégrisme dans nos communes

24 février 2015| Question orale de M-M SCHYNS au Ministre FURLAN - Réponse disponible

M. le Ministre,

 

La lutte contre le radicalisme et l’intégrisme est une lutte qui nous devons tous combattre et ce à tous niveaux de pouvoir.

Il nous faut en effet user de tous les moyens disponibles afin d’éradiquer ce véritable fléau.

Votre collège, le Ministre-Président, a d’ailleurs bien compris cette nécessité en recevant les représentants des différents cultes reconnus la semaine dernière afin d’échanger, de travailler, sur cette question.

Comme vous le savez, la Ville de Verviers est particulièrement demandeuse de soutien en matière de lutte contre le radicalisme et l'intégrisme.

D’ailleurs, le directeur général et les chefs de file du conseil communal de Verviers ont adressé un courrier aux gouvernements fédéral, régional et communautaire dans ce sens.
     

Les perquisitions qui ont été menées le 15 janvier dernier dans la Ville a « renforcé en nous la conviction selon laquelle nos moyens en termes de prévention, de présence dans les quartiers, de sensibilisation et d'actions dans et avec les écoles mais aussi de moyens policiers doivent impérativement être renforcés", indiquent les représentants politiques dans ce courrier.
   

M. le Ministre, il est évident que la lutte contre le radicalisme est multiforme, elle passe par le besoin sécuritaire mais aussi par la prévention et l’éducation, la lutte contre la précarité.

Vous avez probablement, en tant que membre du gouvernement, reçu ce courrier comprenant les axes que la Ville souhaite développer.

Qu’en est-il ?

Quels sont les éléments que vous pouvez mettre en œuvre afin d’aider les communes ?

 

Réponse du Ministre P. FURLAN

 

Madame la Députée, votre question concerne un problème qui présente la caractéristique de requérir une réponse multiforme et concertée entre non seulement les Gouvernements de ce pays, mais aussi des différentes autorités et plus généralement des acteurs publics ou privés qui agissent dans des domaines aussi divers que l'éducation, l'emploi, la formation, l'action sociale, la
santé, mais aussi les autorités judiciaires et policières.

 

Le problème du radicalisme et de l'intégrisme requiert une approche préventive, mais aussi répressive lorsqu'il se développe sous forme de menaces ou d'action violentes.

 

C'est donc la plupart des membres du Gouvernement wallon qui sont concernés par cette approche préventive, puisqu'il s'agit d'éviter que de jeunes hommes ou femmes en perte de repère démocratique ne s'inscrivent dans un processus de radicalisation et ne s'égarent dans des stratégies terroristes.

 

Tous les niveaux de pouvoir ont donc intérêt a collaborer en vue d'apporter les réponses les plus
efficaces possible face au défi du radicalisme et de l'intégrisme.

 

Sur le plan préventif, il s'agit de promouvoir l'intégration réelle des jeunes en voie de désaffiliation, notamment par l'emploi, la formation, le dialogue et de donner aux travailleurs de première ligne confrontés a cette problématique des outils leur permettant de prévenir et contenir ce phénomène.

 

Ces outils peuvent consister en des formations, des informations, de bonnes pratiques et le rappel du cadre juridique dans lesquels ils agissent. Le Gouvernement wallon, sur proposition du ministre-président, vient d'ailleurs de prendre position en ce sens.

 

Je m'associe pleinement a cette démarche – j'étais avec le ministre-président lorsqu'il a reçu a la fois l'ensemble des cultes reconnus et les bourgmestres des grandes villes – qui s'inscrit dans une volonté globale de tous les acteurs de s'y associer également a leur niveau et dans le cadre de leur propre compétence.

 

Je me réjouis d'ailleurs que toutes les communautés religieuses et philosophiques aient clairement pris position en ce sens.

 

Quant aux provinces et aux communes, les gouverneurs et bourgmestres des grandes villes ont déja pu dialoguer avec le Gouvernement a ce sujet. Vous y faisiez allusion. Dans leur cas, le dialogue doit se réaliser aussi sur le plan de la sécurité, c'est-a-dire avec le Fédéral.

 

Enfin, quant au Plan de cohésion sociale, il s'agit d'un outil parmi d'autres qui peut concourir aux actions de prévention développées par la Ville de Verviers comme par d'autres communes qui peuvent y être soumises. Il y a d'autres outils, telle l'insertion par l'emploi, l'intégration des migrants, l'action sociale, mixité au sein des logements publics, et cetera. C'est une série d'outils qui peuvent servir a essayer de résorber cette problématique.

 

Réplique de la Députée M.-M. SCHYNS

 

Je comprends que cela concerne l'ensemble du Gouvernement wallon et vous avez agi en ce sens en concertation avec vos collègues.

Je m'interroge simplement – je reviendrai sans doute vers M. le Ministre-Président – par rapport a cette cible des grandes villes, particulièrement de Verviers. On le sait pour y vivre, mais on le sait aussi parce que cela fait plusieurs années que différentes cellules existent et que les moyens verviétois ne sont pas forcément plus élevés qu'ailleurs alors qu'il y a des endroits, peut-être plus
spécifiques, où il faudrait davantage agir.

 

Je me demandais si des moyens allaient être dégagés pour certaines grandes villes ou pour certains quartiers en particulier, avec des politiques vraiment ciblées. Vous m'avez parlé ici des politiques assez généralistes dans différentes matières néanmoins importantes. À partir du moment où une ville proposerait un projet particulier comme celui d'une cellule antiradicalisme qui serait créée au sein de l'administration, il faudrait voir si le Gouvernement wallon pourrait ou non apporter une aide spécifique. C'est une suggestion dans le cadre de notre échange.

 

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