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La menace de fermeture de l’abattoir Goemaere à Mouscron

26 mars 2015 | Question orale de M. VANDORPE au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

La région mouscronnoise a reçu comme un coup de massue l’annonce de l’aveu de faillite des abattoirs Goemaere. C’est une nouvelle pénible en regard des 161 personnes dont l’emploi est menacé. C’est d’autant plus attristant, s’agissant d’un outil lié à une entreprise familiale historiquement ancrée à Mouscron et qui a connu pendant des décennies un développement et une prospérité remarquables.
Surtout, les conditions qui viennent de mener à cette situation soulèvent non seulement de la tristesse mais aussi de la colère. Une réunion était, semble-t-il, programmée à votre cabinet, au début de ce mois, pour la présentation d’un projet de reprise et pour étudier la possibilité d’un soutien financier de la Région wallonne via la Sogepa. Mais, coup de théâtre, le représentant des candidats repreneurs ne s’est finalement pas présenté. Ce membre de la famille, chargé d’importantes responsabilités dans l’entreprise, venait de filer chez un concurrent limbourgeois avec le carnet de commandes. Le personnel et ses représentants syndicaux l’ont ressenti comme une trahison, surtout après les sacrifices qu’ils avaient consentis pour sauver leur outil.

Je ne retrace pas le cheminement qui a mené cette entreprise florissante à éprouver au fil des dernières années des difficultés croissantes. Celles-ci l’avaient conduite il y a un an dans une procédure de restructuration judiciaire. Interrogé à l’époque par mon collègue Alfred Gadenne, vous aviez replacé ce dossier dans le contexte général des difficultés structurelles rencontrées par le secteur de la viande, de l’abattage et des premières découpes : durcissement des crédits, besoins importants en investissements, concurrence accrue d’opérateurs de très grande taille.

Monsieur le Ministre, j’entends déployer tous les moyens possibles pour tenter d’éviter la disparition de cet outil et d’un maximum de ses emplois. Je m’efforce de mobiliser les pouvoirs et les acteurs locaux, dont bien entendu l’intercommunale de développement, l’IEG. J’aime croire qu’un candidat solide et crédible se portera acquéreur.

Je me tourne aussi vers le ministre wallon de l’économie. Même s’il n’a pas été honoré, j’aime croire que la fixation d’un rendez-vous à votre cabinet avec la Sogepa était en soi un signe prometteur.
Je me réfère également à la réponse que vous aviez fournie à Alfred Gadenne en mars 2014. Vous y indiquiez qu’une mission avait été confiée à la Sogepa, assortie d’une enveloppe de 8 millions EUR, pour soutenir les pôles de Liège et de Bastogne dans le même secteur en difficulté.

L’outil mouscronnois pourrait-il aussi faire l’objet d’une telle attention ? Continuerez-vous à suivre ce dossier ? Prendrez-vous des initiatives pour tenter de sauver cet outil et un maximum des emplois concernés ? L’intervention de la Sogepa est-elle envisageable ?
D’un point de vue macro-économique, une plan stratégique global de sauvegarde et de développement du secteur pourrait-il être mis à l’étude ? Ce secteur participe en effet à la valorisation et à la transformation de nos produits agricoles de qualité.

Par ailleurs, dans cette zone frontalière, une partie non négligeable des travailleurs menacés sont originaires de Flandre et de France. Ceci ouvre-t-il des perspectives de moyens complémentaires, en renfort de ceux que nous pourrions déployer en Région wallonne ?

Pour l’heure, je m’adresse au ministre de l’Economie, dans l’espoir d’un maintien et d’une relance de cet outil. Si cet espoir était déçu, des initiatives seraient-elles prises pour accompagner et favoriser la reconversion de ces dizaines de travailleurs très compétents dans leur spécialité ? Une cellule de reconversion serait-elle mise sur pied pour s’y employer ?

Enfin, je ne peux m’empêcher d’évoquer à nouveau le comportement de cet administrateur, qui a fait tourner court la processus en cours en vue d’une reprise. Nous savons ce qu’il faut en penser sur le plan éthique. Mais est-il vain de s’interroger aussi sur le plan juridique, en regard des devoirs et de la déontologie des administrateurs de société ? Serait-il possible de lui demander des comptes, notamment sur le terrain juridique et judiciaire ? J’aimerais entendre à cet égard votre analyse, même si la question déborde quelque peu du périmètre de vos compétences ministérielles.
 

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponses et répliques voir lien ci-dessous :

 

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRIC/cric113.pdf

 

 

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