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La participation de la Wallonie à un « « Erasmus du professionnel et de l’alternance »

14 février 2017│Question orale de B. DREZE à la Ministre TILLIEUX - Réponse disponible

Madame la Ministre,

La Commissaire européenne à l’Emploi, Marianne Thyssen, propose d’augmenter de 400 millions d’ici 2020 le budget d’Erasmus. Cet accroissement de moyens est destiné à promouvoir un « Erasmus de l’alternance et du professionnel ».


En trente ans d’existence, Erasmus a fortement contribué à façonner une citoyenneté européenne chez les jeunes, tout en accroissant leur chance d’accéder à l’emploi. Néanmoins, ce succès concerne en grande majorité les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur ou universitaire ; la plus-value a surtout trait à l’acquisition de compétences linguistiques. L’aspect « formation professionnelle » demeure un champ trop peu exploité. Il est vrai qu’il n’est pas forcément aisé d’organiser, au-delà des frontières et au bénéfice des jeunes en contrat d’apprentissage, des modalités d’accueil en entreprise et d’encadrement par des opérateurs de formation en alternance.


Certaines organisations, telles que les « Compagnons du Devoir », ont déjà une expérience en la matière, mais on n’en trouve pas forcément d’équivalent ailleurs en Europe ou chez nous en Belgique.
Une expérience-pilote a été menée à l’initiative d’un député européen français, M. Jean Arthuis. Un nouvel appel à projets est lancé dans ce cadre, avec pour échéance la fin mars.
On verra par ailleurs ce qu’il en est de l’initiative de Mme Thyssen, qui table sur 50.000 « Erasmus professionnels » au cours des trois prochaines années, si le budget sollicité est confirmé.


- La Wallonie a-t-elle déjà marqué son intérêt pour cette démarche ?
- Des projets ont-ils été déposés ou sont-ils en préparation ?
- Des relations sont-elles nouées entre nos opérateurs de formation en alternance et des homologues dans d’autres Etats-membres pour l’encadrement de jeunes en apprentissage ?

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse de la Ministre E. TILLIEUX 

 

Monsieur le Député, en matière d'éducation et de formation professionnelle, ce programme européen Erasmus+, qui a succédé en 2014 à l'ancien Programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie, permet à des apprenants, des élèves, des étudiants, des stagiaires – pendant une durée de deux semaines à 12 mois – ainsi qu’aux enseignants et formateurs – pour une durée de deux jours à deux mois – d'effectuer ce stage dans une école ou un centre de formation à l'étranger, voire dans une entreprise ou sur le lieu de travail, notamment pour améliorer leurs compétences en lien avec leur projet d'étude ou leur profil professionnel.

Depuis 2014, plusieurs organismes wallons ont participé à des actions de mobilité de formateurs ou d'apprenants de la formation. Ainsi, dans le cadre de l'axe « partenariats stratégiques dans le domaine de la formation », le FOREm coordonne un projet partenarial sur la thématique des savoir-faire comportementaux et participe à plusieurs projets d'innovation qui ont pour objectif l'augmentation des compétences des formateurs et de leurs publics.

Depuis 2014, sous l'axe « mobilité des individus à des fins d'enseignement et de formation », l'IFAPME pilote le projet « HORECVET » financé par le programme Erasmus+, qui offre chaque année la possibilité à une vingtaine d'apprenants, inscrits en formation de chef d'entreprise dans les secteurs de l'HORECA, de l'hôtellerie, de l'alimentation, du tourisme et de la thanatopraxie, d'obtenir une bourse de mobilité, pour un stage de 4, 8 ou 13 semaines en France ou en Irlande du Nord.

Complémentairement, le centre IFAPME de Liège obtient chaque année entre 20 et 30 bourses d'immersion pour des apprenants-chefs d'entreprise, qui souhaitent réaliser un stage en entreprise ou un chantier-école d'une durée de deux à trois semaines, dans les métiers de la restauration, de bijoutier, de maçon, de fleuriste ou de menuisier. Ces immersions ont lieu en Italie, en France ou en Finlande.

Le FOREm a, quant à lui, accueilli dans ses centres de compétence des formateurs européens dans les secteurs de la peinture industrielle, du soudage et de l'environnement.

Je me réjouis de l'annonce de la Commissaire européenne de l'Emploi de renforcer, à travers ce nouveau volet « Mobility for apprentices », aussi appelé « Erasmus Pro », la mobilité des apprenants des filières professionnalisantes, en particulier pour les jeunes apprentis âgés de 17 ans minimum qui ont obtenu un diplôme qualifiant dans l'année.

Le renforcement budgétaire annoncé devrait permettre à ces publics en formation en alternance de s'immerger à l'étranger pour une période plus longue, qui se rapproche davantage de la durée d'immersion des étudiants de l'enseignement supérieur – ici, on parlerait de six mois à un an – et dès lors, de renforcer encore davantage leurs compétences professionnelles.

Les principaux opérateurs wallons de la formation – à savoir le FOREm, l'IFAPME, et les Missions régionales – sont d'ores et déjà associés à la séance d'information organisée par l'Agence francophone Éducation Formation-Europe le 22 février prochain, à l'occasion du lancement prochain de l'appel à projets « Mobility for apprentices ».


Réplique du Député B. DREZE

 

Je suis presque enthousiaste, à vous entendre – au-delà de votre sourire inébranlable et infatigable après autant de questions parlementaires – de découvrir que la Belgique, la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles sans doute, saisissent cette perche tendue.

J'entends que le programme Erasmus Pro s'attache à des périodes plus longues, ce qui est dans ce cas-ci indiqué, notamment pour avoir une équivalence avec l'Erasmus classique. J’entends que des réunions sont en cours et qu'une série de projets voient le jour pour un public qui, au départ, n'était peut-être pas destiné à ce type d'opération, mais qui, j'en suis sûr, en gardera d'excellents souvenirs, tant personnels qu'au niveau de leur activité professionnelle.

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