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La pollution intérieure

20 mars 2017 I Question orale de C. LEAL au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

La pollution intérieure de l’air dans nos maisons est un fléau méconnu. Pourtant, cette pollution serait 5 à dix fois fois plus nocive que la pollution extérieure de l’air. Elle tuerait près de 100.000 personnes par an, en Europe.

Cet air vicié, que l’on respire entre nos quatre murs, doit retenir toute notre attention car dans notre pays, nous passons près de 80% de notre temps dans nos maisons.

Or, nos intérieurs comporteraient pas moins de 500 polluants dont certains sont cancérigènes. Si le problème n’est pas neuf, il semble s’accentuer au fil du temps.

Ceci s’explique par deux facteurs: un calfeutrage accru des habitations, qui emprisonne les polluants à l’intérieur, mais aussi une utilisation grandissante de produits nocifs au sein de nos intérieurs. Citons par exemple les produits d’entretien, les vernis, les tapis, les peintures, les colles, les bougies ou encore les sprays divers…

Les sprays assainissants seraient d’ailleurs une source majeure de cette pollution intérieure. Les antibactériens, antiacariens ou désodorisants envahissent les pharmacies et les supermarchés. S’ils sont censés « purifier » nos logements, ils seraient en fait une source de substances toxiques et allergènes.

Dans son numéro hors-série d’avril-mai 2017, le magazine français « 60 millions de consommateurs » dresse même la liste de 46 produits contenant des composés organiques volatiles. Des produits à « éliminer » selon l’association de consommateurs, car « loin d’assainir la maison », ils « décupleraient la pollution intérieure ».

Monsieur le Ministre,

Quelle est votre analyse de cette problématique? Une campagne de prévention/sensibilisation est-elle prévue afin d’informer les utilisateurs à propos des effets de ces produits sur leur environnement direct et afin de susciter chez ces utilisateurs une série de réflexes, comme le fait d’aérer régulièrement son habitation?

Je vous remercie d’avance pour vos éléments de réponse.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO 

 

Madame la Députée, la situation est de fait préoccupante. Nous passons la plupart de notre temps dans des
environnements clos, tels que logement, lieu de travail, école, espace de loisirs, transports. Diverses études récentes menées notamment par la Commission européenne et l'Organisation mondiale de la Santé soulignent, d'une part, la spécificité et la complexité de la pollution intérieure et, d'autre part, des effets multiples sur la santé immédiats ou différés qui vont de la simple irritation jusqu'à l'apparition de pathologies graves.

Selon l'article, on dénombrerait près de 500 agents polluants de sources multiples. Les matériaux de construction l'ameublement, les produits d'entretien, les parfums, les appareils à combustion, le comportement des occupants. À cela s'ajoute le calfeutrage à outrance qui empêche un renouvellement d'air efficace et transforme les bâtiments en bocaux fermés.

La Wallonie est dépourvue – à ce jour du moins – d'une base légale qui lui permette de prendre des mesures qui assurent une qualité de l'air intérieur sain et sur. Ma priorité est de la mettre en place. Un avantprojet de décret est élaboré et vise les établissements ouverts au public et les logements.

Avant de le présenter en première lecture au Gouvernement, il convient d'en préciser les principales modalités d'exécution, dont notamment les services chargés de la mise en œuvre et les valeurs guides et d'intervention pour un premier groupe de polluants.

En termes de sensibilisation et d'activités de terrain, chaque province wallonne a mis sur pied un service de détection des pollutions intérieures, les SAMI. Ces services, le plus souvent gratuits, consistent à expertiser l'aspect sanitaire d'un logement à la demande d'un médecin et à formuler des conseils.

En outre, il publie régulièrement des brochures de sensibilisation aux impacts des polluants assorties de recommandations d'usage à destination des habitants de leur province.


Réplique de la Députée C. LEAL LOPEZ

 

Je voudrais remercier M. le Ministre pour ses réponses. En effet, c'est une matière complexe et une situation préoccupante.
Aujourd'hui, dans Vers l'Avenir, un article concernant cette thématique dit aussi que l'on respire chaque jour l'équivalent de 20 kilos d'air alors que l'on mange 1 kilo de nourriture. On se préoccupe beaucoup plus de ce que l'on mange, en faisant souvent abstraction de cet air vicié que l'on respire.

Monsieur le Ministre, je ne peux que me réjouir de savoir qu'un avant-projet de décret est en route et je me réjouis également d'en prendre connaissance et analyser ce décret.
 

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