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La prévention contre le cancer du col de l’utérus

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12 février 2019 | Question orale de M. VANDORPE à la Ministre GREOLI - Réponse disponible

 
Madame la Ministre,

 

C’est à l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer de lundi dernier que je souhaite vous interroger aujourd’hui.

Pas moins de 570.000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués dans le monde en 2018, et 310.000 femmes en meurent chaque année, essentiellement dans les pays à bas ou moyens revenus. Il est ainsi le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme.

On le sait, au premier rang des mesures de prévention préconisées figure la vaccination contre les HPV, un groupe de virus qui se transmettent par rapports sexuels. Deux d’entre eux, HPV 16 et 18, provoqueraient 70% des cancers et des lésions précancéreuses du col de l’utérus.

L’OMS recommande donc de vacciner les filles âgées de 9 à 14 ans, car pour les autorités sanitaires, la vaccination contre les papillomavirus humains est «sûre et indispensable pour éliminer le cancer du col de l’utérus ».

Mais se propagent des rumeurs sur une prétendue nocivité de ces vaccins, que l’on accuse d’être à l’origine de maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques.

Pour la Directrice du Centre international de recherche sur le cancer (Circ/IARC), qui dépend de l’OMS, et je la cite, «ces rumeurs infondées entravent l’augmentation de la vaccination, qui est pourtant cruciale dans la prévention du cancer du col de l’utérus».

Pour le Cric, « si la prévention ne monte pas en puissance, cette maladie risque de provoquer 460.000 morts par an d’ici 2040 »…

Une vingtaine de pays dans le monde, dont la Belgique, recommande que les garçons soient aussi vaccinés, en plus des filles, pour réduire la circulation des virus. Une étude du KCE vient en effet de confirmer la nécessité d’élargir le vaccin aux jeunes garçons. Dès la rentrée 2019, tous les jeunes entre 9 et 14 ans pourront être vaccinés en FWB.

Madame la Ministre, dans un contexte de méfiance grandissante envers la vaccination, quel message préventif souhaitez-vous faire passer à la population à propos de cette vaccination contre les HPV ? De nouvelles actions ou campagnes de sensibilisation sont-elles prochainement prévues, en vue d’augmenter le nombre de vaccinations sur notre territoire ?
Pouvez-vous me rappeler le budget dégagé pour permettre en 2019 le développement d’un programme de dépistage du cancer du col de l’utérus en Wallonie ? Concrètement, que prévoit ce programme et quelles en sont les grandes lignes ? A qui s’adressera-t-il, quand et comment les femmes concernées seront-elles approchées ? Quels objectifs chiffrés voulez-vous atteindre ?

Je vous remercie.

 

Réponses et répliques voir lien ci-dessous : 

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2018_2019/CRAC/crac81.pdf

 

 

 

 

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