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La réaffectation du site de l’ancien lavoir de Péronnes-lez-Binche

25 avril 2016│Question orale de B.DREZE au Ministre LACROIX - Réponse disponible

Madame la Ministre,

Dans son dernier cahier d’observations, la Cour des Comptes n’a pas manqué de revenir sur le cas de l’ancien Lavoir de Péronnes-les-Binche. Il faut dire que ce dossier est particulièrement calamiteux. La Région avait envisagé d’installer dans cet imposant vestige industriel du Hainaut un centre de formation de l’IFAPME, consacré aux métiers du design. Une convention avait été signée en ce sens en 2007 avec la SA Triage-Lavoir.
Ce chantier n’a jamais abouti. Des millions d’euros ont été engloutis dans l’opération. La Région se retrouve avec ce mammouth sur les bras et se demande qu’en faire.


Le Ministre du Patrimoine a décidé son déclassement intérieur, dans le souci de faciliter la reconversion du bâtiment. Vous êtes désormais en charge du dossier, semble-t-il – ce qui ne doit pas être un cadeau ! De nombreuses idées de reconversion, plus ou moins sérieuses, sont émises par voie de presse, émanant notamment des élus locaux.


- Comment abordez-vous ce dossier ?
- Votre cabinet le qualifie d’important et urgent, selon des propos repris par la presse : vous êtes-vous fixé une échéance pour aboutir à un solution ?
- Certains se prononcent pour la démolition. Ce serait peut-être dommage en regard de l’intérêt archéologique de ce patrimoine industriel et, surtout, des moyens engloutis pour sa conservation et sa reconversion. Est-ce un scénario envisageable pour vous ?
- Ne faut-il pas privilégier une cession à un opérateur privé, porteur d’un projet de réhabilitation, quitte à ne pas être trop exigeant sur le prix de la vente ?

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre C. LACROIX 

 

Monsieur le Député, plusieurs projets d'affectation avaient en effet été envisagés pour le site du triagelavoir de Péronnes. Comme vous l'avez rappelé, il avait été question d'y loger l'IFAPME et plus récemment, de le transformer en dépot archéologique pour y conserver des éléments du patrimoine wallon.

Néanmoins, sur base de l'estimation des coûts et de l'analyse de faisabilité des différents projets, il a finalement été décidé de ne plus destiner ce bâtiment à une fonction administrative. La configuration du bâtiment rend actuellement difficile son exploitation en espace de bureaux avant d'entreprendre de lourds et coûteux travaux d'aménagement et de rénovation.

Nous avons pris acte de cette impasse et devons dès lors envisager rapidement d'autres pistes quant à la
réhabilitation de ce site, que l'on peut qualifier de remarquable et qui fait partie intégrante du paysage de la région du Centre. On parle ici, en effet, de patrimoine culturel, architectural et archéologique, du point de vue industriel.

En concertation avec mes collègues du Gouvernement, nous avons décidé de prendre le dossier à bras-le-corps. Comme vous le signalez à juste titre, mon collègue, M. le Ministre Prévot, vient d'entamer une procédure de déclassement de l'intérieur du bâtiment.

C'est là une première étape, l'objectif étant de faciliter la cession du bâtiment à un opérateur privé.
L'étape suivante est de travailler à l'élaboration du montage le plus adéquat, en concertation avec les différents partenaires impliqués dans le projet de réhabilitation du site.

La durée de la procédure de déclassement est, quant à elle, estimée à une année. Dans l'intervalle, et jusqu'à la cession du bâtiment, la Région assurera le maintien des abords et prendra les dispositions nécessaires pour éviter toute forme de vandalisme et de nouvelles dégradations.

Les tags sur les murs seront nettoyés, les vitrages cassés seront réparés. L'ensemble du site sera également
entretenu, dans le respect des accords passés avec le Fédéral, qui y a fait construire une implantation.

Il s'agit d'un dossier, certes complexe, mais que nous souhaitons mener à bien. La reconversion du site pour un usage privé devrait permettre de conserver le bâtiment, en évitant des dépenses trop importantes pour le contexte budgétaire actuel.


Réplique du Député B. DREZE

 

Je pense que c'était effectivement la voie de la sagesse que d'abandonnement une fonction administrative dans ce bâtiment inapproprié pour ce type de fonction et très coûteux en termes de rénovation.
Je prends note de manière implicite que la démolition n'est pas à l'ordre du jour et que l'objectif est bien de conserver ce patrimoine industriel par un projet privé.

Je salue la responsabilité, dans l'attente, de maintenir les abords et de lutter contre le vandalisme et autres. On a trop vu d'anciens sites privés ou publics vandalisés, parce que non protégés en attendant un acquéreur qui,
finalement, n'est plus intéressé, tellement le bâtiment a été abîmé. Tout cela me paraît fort bien, rendez-vous
dans un an donc.
 

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