Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales La sécurisation des viaducs en Wallonie

La sécurisation des viaducs en Wallonie

12 mars 2018 | Question orale de I. MOINNET au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Chaque année, les viaducs qui parcourent notre territoire sont le théâtre de suicides. Certains endroits, je pense notamment au viaduc Charlemagne qui traverse la vallée de la Meuse à Dinant, sont particulièrement touchés par ce phénomène.
Afin de prévenir ces actes, la DG01 et la SOFICO interviennent en plaçant des panneaux rigides. Cependant la pose de ces dispositifs demande un assez long délai de réalisation, en moyenne deux ans, vu le délai d’étude préalable, puis le lancement de l’adjudication des travaux de réfection.

 

Monsieur le Ministre :


- Afin de lutter contre ces phénomènes et éviter un report de ces gestes désespérés vers d’autres sites ne conviendrait-il pas de systématiser l’installation de dispositifs afin d’éviter de nouveaux drames sur l’ensemble des viaducs régionaux ?
- Le délai de mise en place de deux ans ne pourrait-il être réduit ?
- Concernant les sites les plus sensibles, notamment le viaduc Charlemagne pouvez-vous m’indiquer les mesures mises en place ? Pour celui de Dinant, des travaux sont annoncés pour le mois d’avril et doivent s’achever pour la mi-mai. Confirmez-vous ce calendrier ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO 

 

Madame la Députée, dans la plupart des cas, un ouvrage d'art a pour principale fonction de permettre le croisement de deux voies de circulation en respectant le gabarit routier minimum de 4,30 mètres. De cette hauteur, toute chute peut être mortelle.

Dès lors, tous les ouvrages d'art, autoroutiers ou non, sont équipés de garde-corps d'une hauteur variant de 90 centimètres pour les plus anciens, à 1,20 mètre pour les ponts RAVeL empruntés par des cavaliers.

La plupart de ces garde-corps sont à montants verticaux pour les rendre plus difficiles à enjamber.
Cependant, ils ne sont pas infranchissables.

Il n'est pas réaliste de sécuriser tous les ponts contre les suicides. Les viaducs de grande hauteur représentent
cependant effectivement des sites plus sensibles.

Certains sont déjà équipés de barrières anti-suicide.
Citons le pont de Cheratte, les viaducs de Remouchamps et Sécheval, ainsi que le viaduc d'Houffalize récemment équipé.

Je souhaite rappeler que l'objectif premier de ces barrières est de protéger les usagers et les infrastructures en contrebas. C'est pourquoi ces barrières sont installées uniquement sur les zones surplombant un axe de
communication.

Je rappelle que le dimensionnement et le placement de tels équipements nécessitent une étude de stabilité
particulière et la passation d'un marché public pour leur mise en place. Un délai de deux ans ne paraît donc pas
excessif.

Concernant le viaduc qui vous intéresse plus particulièrement, à savoir le viaduc Charlemagne situé à Dinant, je vous informe qu'il est prévu de l'équiper de 720 mètres de barrières de 2,15 mètres de haut composées d'un treillis assez serré pour être infranchissable. Les barrières, actuellement en cours de fabrication en atelier, seront essentiellement placées audessus de la Meuse, du chemin de fer et des voiries passant sous le viaduc. Le chantier, d'un montant de 180 000 euros, démarrera début avril et devrait se terminer à la mi-mai, en fonction des conditions météorologiques.


Réplique de la Députée I. MOINNET

 

Je remercie M. le Ministre pour l'ensemble de ces réponses. Il s'agit en effet d'une question très sensible qui nécessite selon moi une attention particulière de la part du pouvoir public. Les communes impactées seront satisfaites de vos réponses puisqu'elles sont souvent impuissantes par rapport à ces drames survenus sur leur territoire.

J'entends bien que 720 mètres de barrières seront placés prochainement sur le viaduc Charlemagne. Il est
question de protéger les usagers, mais également les riverains, tant que physiquement que visuellement. De
nombreux riverains étaient en attente du placement effectif de ces barrières. J'entends bien que tout cela sera
mis en place pour la mi-mai. C'est une bonne nouvelle pour l'ensemble des citoyens de ces communes. Ils
seront soulagés de votre réponse.
 

 

Actions sur le document