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La structure d’investissement pour les étudiants entrepreneurs

01 mars 2016 | Question orale de M-M SCHYNS au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

L’entrepreneuriat, la création d’entreprise, ça n’a pas d’âge !
C’est ce constat qui a mené à la création du premier incubateur destiné aux étudiants et jeunes diplômés, le VentureLab, au sein de l’ULG en 2014.


Aujourd’hui, on peut très honnêtement se réjouir du bilan de la structure mais aussi du message qu’elle envoie à nos jeunes qui débordent souvent d’idées mais qui ne voient pas toujours comment les mettre en œuvre.
L’expérience liégeoise, très clairement fructueuse, est aujourd’hui lancée dans d’autres villes wallonnes, notamment à Louvain-la-Neuve et je pense qu’on ne peut que s’en réjouir.


Toutefois, il reste toujours l’éternel problème du financement. Outre le financement auprès des banques, sur lequel nous avons d’ailleurs échangé il y a deux semaines, nous savons bien évidemment que des financements existent aussi auprès de structures publiques telles que la Sowalfin. Toutefois, un coach du VentureLab regrettait récemment que ce genre d’outil ne soit pas adapté aux petites structures auxquelles il ne manque parfois que quelques milliers d’euros pour démarrer.
C’est sur cette base qu’est née l’idée de lancer une structure d’investissement spécifiquement pour étudiants entrepreneurs : le SIBA VentureLab.


Monsieur le Ministre, quel en sera exactement le budget ?
Envisage-t-on de telles structures pour les autres incubateurs étudiants mis en place en Wallonie ?
Comment la Région wallonne y contribuera-t-elle ?

Par ailleurs, qu’en est-il des aides « classiques » de la Sowalfin ? Partagez-vous les propos selon lesquels la Sowalfin n’a pas toujours la plus à même de répondre aux besoins des petites structures ? Envisagez-vous une réflexion autour d’aides peut-être plus minimes mais destinées à ces étudiants entrepreneurs au sein-même de la Sowalfin ?

D’avance, je vous remercie.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT 

 

Madame la Députée, le site VentureLab ou Structure d'Investissement de Business Angels VentureLab est une
structure qui permet à toute personne physique d'investir dans un portefeuille de start-up sélectionnées par le VentureLab. Ce dernier est l'incubateur destiné aux étudiants et jeunes diplômés de l'ULg.

Nonante à 120 000 euros seront ainsi levés et seront réinvestis dans quatre à cinq projets d'entreprise portés par l'incubateur.

Concrètement, les investisseurs, Business Angels, investissent avec une triple proposition de valeur :
– une réduction d'impôt proportionnelle au montant investi via le dispositif fédéral du tax shelter ;
– une diversification du risque à travers un portefeuille présélectionné par le VentureLab ;
– une démarche citoyenne de soutien à de jeunes entrepreneurs.

Les points positifs de la SIBA VentureLab pour l'entrepreneur sont un accès à du capital privé complémentaire et un accompagnement par un Business Angel connaissant les secteurs de l'entreprise cible.

La Région n'intervient pas dans la SIBA, étant donné qu'il s'agit par nature de fonds d'origine privée.

En ce qui concerne la SOWALFIN, sa filiale SOCAMUT propose aux entreprises en création le produit mixte.

Ce produit mixte permet de combiner, d'une part, une garantie de la SOCAMUT de maximum 75 % sur un crédit bancaire jusqu'à 25 000 euros. D'autre part, un prêt subordonné SOCAMUT complémentaire, de maximum 50 % du prêt bancaire, soit 12 500 euros.

La spécificité du produit réside dans son caractère automatique. Ainsi, en pratique, la banque ne doit pas obtenir l'accord préalable de la SOCAMUT pour accorder le financement. Elle s'engage simplement à informer la SOCAMUT de sa décision.

Ce mécanisme permet à un entrepreneur d'obtenir un financement total de 37 500 euros, avec un risque limité
à 6 250 euros pour la banque.

Ce produit, parfaitement adapté aux petites structures, s'adresse à toutes les entreprises en création et donc évidemment aussi aux étudiants-entrepreneurs.

Si un entrepreneur dispose d'une intervention moyenne de la SIBA VentureLab de 30 000 euros et du produit mixte SOCAMUT pour 37 500 euros, cet entrepreneur-étudiant jouit donc déjà d'une réserve lors de la création de son entreprise, de 67 500 euros, et ce, sans prendre en compte les fonds de départ habituels provenant de ce que l'on nomme en anglais les trois F, à savoir Family, Friends and Fans.

En outre, un certain nombre d'autres initiatives existent, telles que LeanSquare. Elles permettent également de bénéficier d'un capital d'amorçage lié à un accompagnement pour les start-up de la nouvelle économie, présentant un potentiel de croissance réel. Le but est d'amener une partie de ces projets à un stade de maturité où ils peuvent se présenter devant les investisseurs potentiels pour un premier tour de financement.

Enfin, tout dernièrement, ce mardi 23 février, le fonds W.IN.G by Digital Wallonia a été officiellement lancé.

Ce fonds, géré au sein de la SRIW, se concentre sur les start-up numériques et pourra investir à deux stades de leur développement. Premièrement, au tout début de leur création et éventuellement à la sortie d'un incubateur en préfinancement. La start-up pourra obtenir auprès de W.IN.G un financement de 50 000 euros, sous forme de prêt convertible. Ce financement lui permettra de continuer à affiner son projet, tout en préparant un premier tour de table en vue d'une augmentation de capital. Au second stade de développement, lorsque le projet a gagné en maturité, s'il est convaincu du potentiel de rentabilité de la start-up, W.IN.G pourra alors intervenir aux côtés
d'investisseurs privés lors du véritable premier tour de financement. L'intervention financière pourra alors aller
jusqu'à 250 000 euros, pour autant qu'il y ait une intervention privée égale au moins à la moitié de l'intervention publique.

Par ailleurs, il me revient qu'une trentaine de dossiers a déjà été soumise à W.IN.G en l'espace d'une semaine. Voilà ce que je pouvais indiquer, Monsieur le Président, Madame la Députée.


Réplique de la Députée M.-M. SCHYNS

 

Je vous remercie pour la réponse qui est très complète et qui montre bien qu'il y a différents systèmes. C'est vrai que le caractère automatique du partenariat avec la SOCAMUT parait le plus intéressant vu qu'il y a un risque minime pour les banques et j'ai bien noté aussi que par rapport à W.IN.G, qui vient d'être lancée, il y a énormément de répondant et donc, cela paraît répondre en tout cas à la demande telle qu'elle était formulée ici dans ma question.
 

 

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