Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales La tuberculose bovine

La tuberculose bovine

28 septembre 2015 | Question orale de I. MOINNET au Ministre COLLIN - Réponse disponible

 

Monsieur le Ministre,


Le 30 juillet dernier, un foyer de tuberculose bovine était confirmé en province du Limbourg. Vu le grand nombre d’animaux infectés, l’ordre était rapidement donné d’abattre les 180 animaux de l’exploitation.

Dans la foulée, l’Afsca ordonnait la mise à l’arrêt de 162 exploitations de contact, dont une quarantaine en Wallonie, et la tuberculination de tous les bovins de ces exploitations.

Début de ce mois, un deuxième foyer de tuberculose était identifié dans une exploitation mixte du Limbourg.

Monsieur le Ministre :
- A ce jour, pouvez-vous faire le point sur l’évolution de la maladie et notamment la propagation de ce deuxième foyer ?
- Au total combien d’exploitations ont-elles été touchées en Wallonie ? A-t-on du procéder dans certaines fermes à l’abattage du bétail ? Dans l’affirmative, combien sont concernées ? La Wallonie intervient-elle dans ce cas afin d’aider les producteurs à reconstituer leur cheptel ?
- Bien que le statut de pays indemne de tuberculose bovine n’ait pas été remis en cause, on sait que certains pays vers lesquelles nous exportons nos produits agricoles ferment rapidement leurs marchés dès l’annonce de soucis sanitaires. Cela a-t-il été le cas cette fois ? Des mesures ont-elles été prises afin de leur apporter tous les apaisements ?
- On notera par ailleurs que si notre pays a pu mettre en place des procédures efficaces pour maitriser rapidement la propagation de cette maladie, sa présence est beaucoup plus fréquente dans d’autres pays moins regardant, dont la France et l’Allemagne. Envisagez-vous de plaider pour une plus grande uniformisation des règles sanitaires en la matière au niveau européen ?
- Enfin, un agriculteur relevait que vu la quasi-disparition de cette maladie dans notre pays, une certaine connaissance de son traitement préventif se serait perdue auprès des jeunes agriculteurs. Via la formation agricole, ne devrait-on pas veiller à conserver ces connaissances pour lutter contre ces maladies ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre R. COLLIN 

 

Madame la Députée, la loi spéciale du 13 juillet 2001 régionalisant l'agriculture prévoit explicitement que la santé animale et la sécurité de la chaîne alimentaire sont des compétences fédérales, a l'exception du monitoring de la faune sauvage pour les maladies a déclaration obligatoire comme la tuberculose.

Un premier foyer de tuberculose bovine a été déclaré le 30 juillet dans la Province du Limbourg suite a la découverte de lésions de tuberculose a l'abattoir sur un bovin issu de l'exploitation concernée. L'animal provenait d'un troupeau de vaches laitières. Vu le nombre d'animaux infectés, l'entièreté du troupeau a été abattue.

Cent soixante-deux exploitations de contact, c'est-adire les exploitations qui ont introduit des animaux dans l'exploitation ou qui en ont reçu, ont été mises sous surveillance. C'est ainsi qu'un deuxième foyer a été déclaré le 10 septembre au sein d'une exploitation identifiée comme troupeau de contact du premier foyer.
Il s'agit, dans ce nouveau cas, d'une exploitation mixte située également en Province du Limbourg. La bactérie
Mycobacterium bovis a été isolée chez un bovin provenant du premier foyer.

L'enquête épidémiologique réalisée par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, l'AFSCA, dans ce nouveau foyer a permis d'identifier au moins 10 nouveaux troupeaux de contact. Pour ceux-ci, une tuberculination en étable est réalisée et, dans l'attente des résultats de ces tests, leur statut officiel d'exploitations indemnes de tuberculose est suspendu.
Ainsi, aucun bovin ne peut quitter les exploitations concernées sauf autorisation de l'Unité provinciale de contrôle pour un transfert direct vers l'abattoir.

En cette période de crise des marchés laitiers et de viande bovine, pour garder des marchés extérieurs ouverts, il est important que la Belgique reste indemne de tuberculose au niveau européen et conserve ce statut.

Il revient d'emblée a l'AFSCA de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir une propagation de la
maladie. Ces mesures ont permis a notre pays de garder, a ce jour, son statut « indemne ».

Il est difficile d'affirmer que l'Allemagne et la France sont moins regardantes. Le suivi sanitaire des maladies a déclaration obligatoire comme la tuberculose relève d'un règlement vétérinaire européen strict et auquel les États membres ne peuvent déroger sous peine de perte de leur statut sanitaire.

Il est en effet important que les mesures prophylactiques soient enseignées aux futurs agriculteurs. Cela fait d'ailleurs partie du cursus scolaire dans nos écoles techniques agricoles. Pour les agriculteurs actifs, l'ARSIA s'évertue aussi a les informer des mesures préventives a toujours appliquer en matière de santé animale.

Par ailleurs, en ce qui concerne mon administration, elle est concernée par la faune sauvage et elle participe
évidemment activement au monitoring de cette faune sauvage.
 

Réplique de la Députée I. MOINNET

 

Je remercie M. le Ministre pour cette réponse très complète.

 

Actions sur le document