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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Le bilan de la SRIW après le rachat de Brussels Airlines par Lufthansa

Le bilan de la SRIW après le rachat de Brussels Airlines par Lufthansa

1er mars 2018 | Question orale de F. DESQUESNES au Ministre JEHOLET - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Le rachat de Brussels Airlines par Lufthansa ne s’est pas réalisé de façon coutumière. Comme il l’avait été relayé, le rachat fait suite à une ligne de crédit de 100 millions d’euros qui avait initialement ouverte en 2012 par Lufthansa auprès de sa filiale belge. Celle ligne de crédit était cependant conditionnée au fait que si Brussels Airlines ne remboursait pas le montant emprunté avant une certaine date, Lufthansa pouvait racheter le solde des parts, soit 55%, pour un montant dérisoire.


Des 100 millions d’euros disponibles, Brussels Airlines n’en empruntent effectivement que 65 millions. 20 premiers millions sont remboursés en 2014. « Le Soir » indique qu’en 2015, Brussels Airlines a les moyens de rembourser le solde de 45 millions d’euros, mais que Lufthansa aurait tout fait pour que la compagnie belge ne rembourse pas ce prêt. En 2016, celle-ci aurait eu d’autres préoccupations suite aux attentats du 22 mars. Fin 2016, Lufthansa active la clause et achète le solde des parts belges pour une somme jugée ridicule de 2,5 millions d’euros.


L’Etat fédéral aurait perdu 60 millions d’euros à travers la Société fédérale de participations et d’investissement (SFPI). Mais il est à ce stade difficile d’évaluer quelles ont été les pertes régionales.

Monsieur le Ministre, pouvez-vous indiquer quelles auront été les pertes constatées par la SRIW et sa filiale Sowaspace, jusqu’alors toutes deux actionnaires de Brussels Airlines, suite à l’opération de rachat de Lufthansa ?

Je vous remercie d’avance.

 

Réponse du Ministre JEHOLET 

 

Monsieur le Député, je vais vous donner cela en toute transparence. En janvier 2002, la SRIW a investi 15,7 millions d'euros dans le cadre d'une levée de fonds de 151,5 millions d'euros, réalisée auprès de 35 importants investisseurs institutionnels.

Suite à la mise en liquidation du holding initial et à l'apport en nature d'une partie des créances à un second holding, la majeure partie de cet investissement a pu être déduite fiscalement en 2004.

En 2009, le groupe SRIW a bénéficié d'un dividende brut de 2,8 millions d'euros dans le cadre de l'octroi d'un
dividende global de 40 millions d'euros aux actionnaires historiques, concomitamment à l'entrée au capital de
Lufthansa.

Début 2017, la SRIW s'est inscrite dans l'accord négocié notamment par la SFPI, Brussels Airport et des
représentants des actionnaires privés. La SRIW n'a donc pas contesté l'exercice de l'option d'achat qui avait été
octroyée à Lufthansa.

La somme payée dans le cadre de l'exercice de cette option, 2,6 millions d'euros, est revenu en totalité à Vexair, le groupe Virgin, dans le cadre des accords passés avec le holding Virgin, qui avait apporté en nature sa filiale belge à SN Brussels Airlines en avril 2005.

Si on fait les comptes, la perte de la SRIW s'élève à 12,9 millions d'euros.


Réplique du Député F. DESQUESNES

 

Je vous remercie, Monsieur le Ministre, pour la totale transparence et la précision de votre réponse.

Quand on lit cela, même s'il y a eu des retombées économiques, certainement en termes d'emplois, pour des travailleurs et pour l'économie de Wallonie, il reste que cette addition de 12,9 millions d'euros pose la
question de la négociation de cet accord et doit collectivement nous rendre davantage attentifs dans le futur sur toute opération de cette nature, de façon à s'assurer in fine que les conditions de la mise d'argent public puissent au minimum se retrouver.
 

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