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Le chauffage au bois

06 janvier 2015│ Question orale de D. FOURNY au Ministre FURLAN - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Depuis plusieurs années, des recherches scientifiques ont été menées au sujet des émissions de polluants atmosphériques liés à la combustion du bois. Ces études ont d’ailleurs souvent présenté des conclusions différentes quant à ces émissions. Jusqu’à présent, quantifier la contribution du chauffage au bois dans la concentration globale de particules fines chez nous n’a jamais pu être établi concrètement. Récemment, la presse nous informait sur le fait que la Région wallonne allait bientôt mettre à l’étude ces impacts. Ainsi, l’Institut scientifique de santé publique serait en train d’acquérir l’expertise nécessaire afin de mesurer les concentrations des particules fines dans l’air dont est responsable la combustion du bois. Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous dire si une telle étude est bien envisagée dans notre région ? Si oui, pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Quand les résultats devraient-ils être publiés ?
Cette problématique a aussi été étudiée et analysée chez nos voisins. En Flandre ces études montrent que la combustion y serait responsable pour 5% des particules concentrées dans l’air. Même si nos régions sont différentes, je ne pense pas que les résultats seront fondamentalement différents en Wallonie où, nous le savons, brûler du bois se fait surtout en zone rurale. Nous ne devrions pas risquer d’avoir de concentration de fumée excessive. Il est important de garder à l’esprit que certaines personnes n’ont que ce moyen pour se chauffer et il ne faudrait pas les pénaliser. Le poêle à bois reste une source d’économie, en toute saison, ainsi qu’une alternative certaine à l’exploitation de l’énergie fossile. En Wallonie, de nombreux fabricants proposent maintenant des matériaux modernes et performants. De plus, le bois génère une activité locale et peut générer même de l’électricité dans le cas de la cogénération. Rappelons même que l’utilisation du bois comme énergie est aussi rentré dans le cadre de la volonté du gouvernement wallon d’atteindre les 20% d’énergie renouvelable d’ici 2020. Dans ce cadre, plusieurs instruments ont été prônés par la région (facilitateur, aides financières etc.). Pouvez-vous nous dire aujourd’hui quel pourcentage représente le bois de chauffage dans la consommation intérieure brute d’énergie renouvelable ?


Il n’est pas question de minimiser les impacts que pourrait avoir le chauffage au bois sur la qualité de l’air. Il faudra tenir compte de ces éléments et des résultats de l’étude à paraître mais les mesures à adopter en conséquence doivent être proportionnelles aux impacts réels des émissions. Les particules ne connaissent pas de frontières ! Elles voyagent et une action globale pourrait être menée au regard du contexte international. En Ile-de-France, il a déjà été envisagé de mettre en place des restrictions importantes sur les feux de cheminées mais cela semble toutefois excessif. Monsieur le Ministre, cela a-t-il du sens d’interdire l’utilisation des poêles à bois quand on sait que l’Allemagne relance certaines centrales à charbon ? Précédemment, des initiatives ont déjà été prises en Wallonie en vue de réduire les impacts sur la qualité de l’air. Comptez-vous en adopter de nouvelles ? N’y a-t-il pas lieu d’envisager une coordination au niveau international ?
Je vous remercie, Monsieur le Ministre.
 

Réponse du Ministre P. FURLAN

 

Monsieur le Député, la réponse sera courte pour deux raisons.
Tout d'abord, les éléments de votre question ont été transmis à mon administration pour tenter d'obtenir
réponse et à ce jour, dans les délais impartis, je n'ai pu les obtenir, sur le pourcentage que représente le bois de chauffage dans la consommation intérieure brute d'énergie renouvelable.
 

Dès que j'aurai l'information, je vous la communiquerai.
 

J'ai d'ailleurs rencontré la filière bois wallonne pour dire tout l'intérêt que j'avais à soutenir cette filière.
 

Maintenant, il y a plusieurs manières de se chauffer au bois. Je ne ferai pas de commentaire sur ce qui a été
fait à Paris, mais qui me paraît hautement anecdotique, et de nature à encore une fois créer un divorce,
finalement, entre le citoyen et la filière de l'énergie renouvelable. Même si l'on peut admettre qu'il y a un
certain nombre de rejets dans l'atmosphère, convenons, je le suppose, que ce n'est pas à cause de la filière bois et des feux ouverts que le CO2 dans l'atmosphère est rejeté de manière importante. Là, encore une fois, soyons de bon sens. Je pense qu'il faut plutôt soutenir la filière bois, plutôt que mettre des mécanismes d'incitation.
 

Le pellet est plus intéressant que le feu ouvert, mais il ne rentre pas dans mes intentions de vous empêcher de regarder votre compagne dans le blanc des yeux devant un feu ouvert.
 

Sur la question relative à l'impact et à l'étude, sur la qualité de l'air et l'impact de l'utilisation du chauffage au bois sur l'environnement, je n'ai de mon côté, lancé aucune étude sur le sujet. Mais il se peut que ce soit le ministre en charge de l'Environnement et de l'Air qui l'ait peut-être initiée ou l'administration ; je vous avoue que je n'ai pas d'informations sur le sujet.
 

Réplique du Député D. FOURNY

 

Je remercie M. le Ministre pour la réponse apportée.
 

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