Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Le dossier de la RN 54

Le dossier de la RN 54

17 janvier 2017 | Question orale de V. SALVI au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Je me permets de revenir, une nouvelle fois, vers vous afin de faire le point sur le projet de la RN 54 Charleroi-Thuin. Ce projet, vieux de pratiquement 50 ans, est attendu avec impatience par les populations locales tant en termes de mobilité que pour les importantes perspectives de développement socio-économiques qui l’accompagnent.


En janvier 2016, vous annonciez qu’un budget de 10 millions d’euros était dégagé afin de réaliser la première phase des travaux, notamment les expropriations.
Selon les dernières informations, le chantier ne devrait pas débuter avant 2018.


En parallèle à cela, un contrat devait être passé avec un bureau d'étude afin de présenter un projet global et complet, en vue d’obtenir le permis d'urbanisme en 2018,.

Monsieur le Ministre :


- Pouvez-vous faire le point sur l’avancement du projet ?
- Quel est le résultat des études géotechniques ?
- En réponse à une question parlementaire, votre collègue en charge de la Nature, indiquait fin du mois dernier que dans un avis rendu en 2011, le DNF suggérait un léger déplacement du tracé vers le nord afin de préserver des zones sensibles. Cet avis a-t-il pu être intégré dans le projet ? Une actualisation de celui-ci est-elle nécessaire ?
- Le bureau d’étude a-t-il pu être désigné ?
- Confirmez-vous le dernier calendrier communiqué ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre M. PREVOT 

 

Merci, Madame la Présidente.

Madame la Députée, dossier important, effectivement, que celui de la RN54, presque monstre du Loch Ness en la matière. Heureusement qu’il y a toujours Cerexhe-Heuseux-Beaufays pour lui damer le pion sur le podium, l’un des dossiers dont on parle tant et qui peinent à se concrétiser, mais celui-ci va pouvoir entrer, dans les années qui viennent, dans une phase de concrétisation beaucoup plus palpable que ne pourrait l’être CHB.

Au stade actuel d’avancement du dossier, il apparaît que le tracé de la future liaison Lobbes-Erquelinnes reste bien celui défini par la zone de réservation au plan de secteur, et dénommé tracé « central 6 + », conformément à l’arrêté du Gouvernement wallon du 21 février 2013.

Il convient de souligner que le tracé retenu est celui qui a obtenu le meilleur score pour le critère « altération des habitats naturels » dans l’étude d’incidence. Je rappelle que les effets de la future infrastructure de communication sur les sites considérés comme sensibles par le DNF ont bien été analysés par l’auteur de l’étude d’incidence, qui a conclu qu’ils pouvaient être évités, réduits ou compensés par la mise en oeuvre de recommandations et mesures d’atténuation dans le cadre de la conception de la voirie et du chantier. Ces mesures consistent, notamment, en la pose de clôtures à gibiers, la création de passages sous voies pour la petite faune et les batraciens et le renforcement du maillage écologique dans les zones boisées traversées.

Ces éléments seront intégrés dans l’étude technique fine permettant l’obtention du permis d’urbanisme, étude qui a débuté. Un bureau d’études a, en effet, été désigné fin septembre 2016 dans le cadre du marché global d’externalisation d’études attribué en liaison avec
le plan Infrastructures 2016-2019. Vous vous souvenez que j’avais obtenu 10 millions d’euros pour soulager
l’administration et, surtout, accélérer le traitement administratif des dossiers. C’est l’un des dossiers qui ont été confiés à un bureau externe.

Lors de la première réunion de travail, qui s’est tenue le 18 octobre dernier, avec mon administration, le bureau d’études a estimé qu’il était nécessaire de procéder à une campagne géotechnique complémentaire à celle déjà réalisée, et qui a permis d’alimenter les premières étapes de l’étude.

Les derniers essais de forage en terrain meuble de cette campagne complémentaire sont en voie de se terminer. Ils feront l’objet, très prochainement, d’une analyse conjointe par le bureau d’études et mon administration.

La N54, très importante pour la mobilité et le développement socio-économique de la Région, bénéficie, comme vous l’avez évoqué, d’une enveloppe de 10 millions d’euros, au titre de route pour l’emploi, dans le cadre du plan Infrastructures 2016-2019. Elle fait donc bien partie des priorités budgétaires de la Wallonie.

Pour rappel, concrètement, ce budget servira, d’ici 2019, à mener la procédure de remembrement agricole, qui sera initié selon les procédures en vigueur par les services de la Direction générale de l’agriculture de la DGO3 ; effectuer les expropriations via le Comité d’acquisition d’immeubles, selon la réglementation en vigueur ; adjuger et engager budgétairement les premiers marchés publics de travaux ; réaliser une première phase de travaux, dont divers terrassements, la construction d’ouvrages d’art, le traitement de l’écoulement des eaux, la réalisation de ronds-points, et cetera, dont la définition précise dépend de l’étude technique qui vient de débuter.

Pour être complet, je précise que le montant total de l’ensemble de la liaison entre Lobbes et Erquelinnes est
estimé entre 20 millions et 25 millions d’euros. La première phase prévue à mon plan correspond à ce qu’il est possible de réaliser durant cette législature et permettra de commencer cette liaison, effectivement importante pour l’ensemble de la Région.

Une fois toutes étapes franchies, il sera évidemment inenvisageable de ne pas aller jusqu’au bout du processus, mais ce sera, pour la dernière queue de budget, de la responsabilité de celui qui me succédera – il est encore trop tôt pour savoir si ce sera moi-même ou pas – à ce poste de ministre en charge des travaux publics.



Réplique de la Députée V. SALVI

 

Je vous remercie, Madame la Présidente. Je remercie le ministre pour sa réponse complète, qui est extrêmement rassurante, puisque je vous avoue qu’il y avait eu quelques petits remous par rapport aux prises de position du DNF.

Aujourd’hui, à travers votre réponse, vous confirmez le tracé retenu, la définition de la zone de réservation, le fait qu’effectivement il y a une série de mesures qui devront être mises en oeuvre également pour réduire, compenser ou éviter une série de désagréments par rapport à la nature, et ça aussi c’est rassurant puisque tout cela n’est pas balayé d’un revers de la main, bien au contraire, cela est intégré dans la réflexion et cela sera intégré dans les travaux.

Je prends bien note de l’étude technique qui a bel et bien débuté avec cette partie complémentaire au niveau
géotechnique et le fait que ça reste toujours bien une priorité de ce Gouvernement. Vous faites bien de préciser que les 10 millions d’euros sont nécessaires à cette première phase et qu’il faudra évidemment les compléter afin que la route, qui sera effectivement bien entamée à la fin de cette mandature, puisse continuer la mandature précédente.

Vous l’avez rappelé, c’est une route nécessaire pour le développement économique de toute cette Région, et je ne manquerai pas de pouvoir revenir, je ne vais pas dire régulièrement, mais de temps en temps, afin de faire le point avec vous sur l’état d’avancement de ce dossier.
 

Actions sur le document