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Le fonds d’amorçage de la production télévisuelle

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10 mai 2016 | Question orale de Véronique SALVI au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

 

Vous le savez, mon intérêt pour le secteur télévisuel belge et a fortiori wallon est grand.
A plusieurs reprises, nous avons d’ailleurs eu l’occasion d’échanger sur l’action du Gouvernement wallon plus spécifiquement en faveur de la production tv indépendante et sur les différentes mesures envisagées.
Comme vous le souligniez très justement en février dernier, nous disposons, en Wallonie, des ressources nécessaires pour cultiver une industrie prospère de production TV indépendante, notamment grâce à nos écoles de haut niveau qui forment nos jeunes de manière totalement remarquable.


Je suis convaincue qu’avec le soutien public adéquat, ce secteur ne fera que se développer et prospérer dans les années à venir. On voit d’ailleurs que nos productions rencontrent déjà aujourd’hui un succès incontestable, par exemple la série belge « La Trève », qui vient d’être achetée par la chaine « France 2 ».
Monsieur le Ministre, à ce sujet, vous avez été proactif puisque vous avez annoncé, dans votre note de politique générale, l’octroi de moyens supplémentaires à Wallimage afin de mettre en œuvre un fonds d’amorçage de la production télévisuelle.


Si en février dernier, j’arrivais quelque peu trop tôt puisque vous m’annonciez que Wallimage était occupé à consulter le secteur afin d’en cerner les besoins, pouvez-vous, aujourd’hui, apporter plus de précisions quant à l’avancement de ce projet ?
Des propositions concrètes sont-elles aujourd’hui sur la table ?
Quand ce fonds sera-t-il disponible ?
Quels moyens lui seront octroyés ?
Quel en sera le fonctionnement ?

D’avance, je vous remercie.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT 

 

Madame la Députée, je suis heureux que vous me posiez la question, elle me donne l'occasion de confirmer la
concrétisation de ce que nous avions annoncé.

La situation de la production de flux entre Régions est plutôt faible comparée à la plupart des pays européens ; j'ai donc décidé de dégager un montant de 500 000 euros, afin de soutenir le secteur. Le conseil d'administration de Wallimage, en sa séance du 25 avril dernier, a arrêté un règlement pour le soutien aux formats télévisuels non scénarisés.

Il faut en effet savoir que l'industrie de la télévision parle volontiers aujourd'hui de scripted formats ou de non-scripted formats, ce qui correspond à ce que nous appelons jusque-là les « programmes de catalogue » et les « programmes de flux ».

En ce qui concerne les programmes de catalogue, comme les séries, les documentaires ou les téléfilms, Wallimage est déjà active depuis plus de trois ans. Vous citez à juste titre la série La Trêve, qui a récolté un beau succès ; on peut aussi citer Ennemi public qui emboîte ses pas ; sans oublier les séries anglaises comme Which is Witch, ou françaises, comme 7 nains et moi, toutes deux tournées au Pôle Image de Liège.

En outre, Wallimage s'est engagé également dans la coproduction d'une série policière avec RTL TVI et de deux séries fantastiques, l'une avec Arte, l'autre avec France 2. Tout cela, évidemment, au bénéfice de notre secteur audiovisuel et de ses travailleurs.

Une nouveauté a nécessité un nouvel investissement de la part de la Région : j'ai en effet demandé à Wallimage de s'occuper désormais de promouvoir également les formats non scénarisés comme les jeux et les émissions courtes récurrentes.

Ce domaine était inédit pour nos spécialistes, il a donc fallu passer par une phase de consultation ainsi que deux experts indépendants – l'un proche de la RTBF, l'autre des télévisons privées – ont été rencontrés par le directeur de Wallimage et par des membres de mon cabinet. Enfin, le tour d'horizon s'est achevé par la participation – pour la première fois – de Wallimage au MIPTV et surtout au MIPFormat.

Le marché des formats non scénarisés est fortement mondialisé. De plus, une demi-douzaine de sociétés de
production multinationales ont un poids considérable et cadenassent les ventes en direction des télévisions. Il a
donc été décidé que la meilleure manière d'aider nos producteurs était d'investir à leurs côtés dans des pilotes de haute qualité qui leur donneraient accès au marché.

Le présent appel à projets s'inscrit dans le cadre de la politique de soutien au développement de la production
indépendante d'émissions télévisuelles en Wallonie.

Il a pour objet d'offrir aux producteurs et créateurs de formats télévisuels belges la possibilité d'illustrer et tester le format qu'ils ont imaginé en apportant une aide financière pour la production d'un pilote.

Le projet peut porter sur n'importe quel genre de programme télévisuel de flux : divertissement, jeu, magazine d'actualité, talk-show, émission de plateau, reportage de société, et cetera.

Un programme télévisuel de flux est un programme destiné à la télévision qui se définit par opposition aux
programmes de stock que sont la fiction, le documentaire ou le docu-fiction.

Un maximum de 40 000 euros représentant 80 % du budget total sera investi à risque par Wallimage dans la
confection d'un pilote. Si ce pilote déclenche l'achat du format par une télévision ou un intermédiaire, cette somme sera intégralement remboursée à Wallimage.

Dans le cas contraire, elle sera perdue, mais aura – dans tous les cas de figure – été intégralement dépensée en
Wallonie, en faisant appel aux talents et aux infrastructures régionales.

Cette année, un premier appel à projets sera lancé dans la fin de cette année et la programmation des résultats devrait intervenir au niveau du MIPCOM, c'est-à-dire en octobre 2016.
Voilà ce que je pouvais indiquer Monsieur le Président, Madame la Députée.

 

Réplique du Président

 

Merci Monsieur le Ministre pour cette réponse.


Réplique de la Députée V. SALVI

 

Je remercie Monsieur le Ministre pour cette bonne nouvelle, puisque c'est vrai que c'était attendu depuis un certain temps par le secteur, et notamment la production indépendante. Le fait de pouvoir ouvrir cet appel à projets à différents types de formats, aux jeux et aux émissions me paraît aussi intéressant, parce que l'on peut se diversifier et développer aussi une certaine créativité.

Le fait de pouvoir investir dans un pilote, c'est vrai que c'est toujours le plus compliqué, c'est de pouvoir lancer l'idée et lancer le projet pilote avec – s'il y a un effet escompté – le fait qu'il y ait le retour des 40 000 euros en Région wallonne pour continuer à amorcer le fonds paraît effectivement extrêmement intéressant.

On ne manquera pas d'être attentifs aux différents projets pilotes qui seront éventuellement lancés, et j'ose espérer – vu la créativité et les talents wallons – que plusieurs d'entre eux seront éligibles et, je l'espère,
pourront développer une belle histoire, ainsi que vous l'avez rappelé, comme l'histoire de La Trêve ou d'Ennemi public.
 

 

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