Le projet de journées en entreprises pour les 15-18 ans

Madame la Ministre,

Notre récente mission d’observation en Communauté germanophone, centrée sur la formation en alternance, s’est révélée du plus haut intérêt pour tous ceux d’entre nous qui ont pu y prendre part. Elle est aussi manifestement pour vous une excellente source d’inspiration.

Vous venez d’annoncer par voie de presse votre intention d’organiser, dès les prochaines vacances de Pâques en 2016, des journées en entreprises destinées aux jeunes gens de 15 à 18 ans. Cette inititative serait calquée sur les « Schnupperwochen » qui, depuis une vingtaine d’années, rencontrent un succès très appréciables dans les cantons de l’Est. A l’heure de songer à un choix d’étude ou de carrière, des adolescents consacrent quelques jours de leurs congés scolaires pour aller « humer » l’air ambiant dans des entreprises d’une série de secteurs. Cette expérience est décrite comme une réelle aide à la décision, et contribuerait grandement au taux d’insertion professionnelle assez remarquable des jeunes dans cette partie de notre pays.

Vous auriez à cet égard noué des liens féconds avec votre homologue, Ministre germanophone de l’Emploi.
Il est donc question d’organiser dès les vacances pascales 2016 une première édition conjointe de ces « journées de reniflage », pour reprendre la traduction littérale de cette opération germanophone. En vous félicitant, nous voudrions avoir quelques précisions quant à la mise en œuvre de cette initative.

- Avez-vous déjà noué des contacts avec les différents secteurs d’activités « porteurs » et obtenu l’assurance de disposer d’un nombre suffisant d’accueils pour cette opération ? C’est, en quelque sorte, un test, en regard de la nécessité de disposer d’un nombre suffisant de places en entreprises en regard de nos ambitions dans le domaine de la formation en alternance.
- Y aura-t-il des incitants particuliers pour encourager les entreprises à se prêter au jeu ?
- Quels secteurs espérons-nous associer à l’initiative ?
- Que fait-il entendre par « première édition conjointe » ? Cela se limite-t-il à organiser l’événement de manière synchrone ou cela recouvre-t-il des collaborations plus concrètes ? De quelle nature ?
- Le monde scolaire sera-t-il sollicité, pour faire circuler l’information entre les entreprises et les étudiants, pour planifier la participation de ces derniers établissement ? Une coopération est-elle requise et prévue avec la FWB et la Ministre de l’Enseignement ?

Je vous remercie

Réponses et répliques voir lien ci-dessous :

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRIC/cric187.pdf