Le transport de lisier et de fumier
20 avril 2015│ Question orale de S. MOUCHERON au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Nous nous trouvons actuellement en pleine période d’épandage de fumier et de lisier dans nos campagnes. L’occasion donc de revenir sur cet exercice qui s’avère être de plus en plus laborieux, particulièrement du côté des agriculteurs. En effet, depuis cette année, le transport de lisier et de fumier nécessite une procédure administrative plutôt lourde qui engendre une surcharge de travail pour nos agriculteurs.
Cette situation résulte en réalité du nouveau Programme de Gestion Durable de l’Azote. Les transferts de fumier et de lisier sont fréquents entre agriculteurs, des contrats étant établis entre eux, les uns ne disposant pas de la superficie suffisante pour étendre toute leur production d’effluents, les autres étant demandeurs d’azote organique. Ce sont en réalité des pratiques ancestrales permettant de nourrir les sols de façon naturelle et en recyclant d’une manière intelligente les matières organiques. Il est important de préserver cela donc.
Il semblerait que les transferts d’engrais de ferme réalisés chaque année s’élèvent à 10.000, ce qui correspond à 4.000 contrats d’épandage. Nous sommes donc bien conscients qu’il n’est pas possible de mettre un policier derrière chaque transfert.
Monsieur le Ministre, les agriculteurs, vous le savez, réclament une simplification administrative conséquente et urgente du système de notification du transfert de ces engrais. Votre cabinet et l’administration travaillent-ils à simplifier ce système, en respectant l’environnement et en le rendant surtout pragmatique du point de vue du suivi administratif ? Comment est-il possible d’adapter le système existant ? Pouvez-vous nous faire le point sur ce sujet ?
Je vous remercie, Monsieur le Ministre.
Réponses et répliques voir lien ci-dessous :
nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRIC/cric116.pdf