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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Les actions en vue de lutter contre le virus de l’hépatite C

Les actions en vue de lutter contre le virus de l’hépatite C

26 septembre 2017 | Question orale de M. VANDORPE à la Ministre GREOLI - Réponse disponible

 Monsieur le Ministre,

 

Lors de la Journée mondiale contre l’hépatite C en juillet dernier, un manifeste à destination des 8 ministres belges de la santé a été lancé pour une action concertée en vue d’éradiquer le virus.

Ses signataires réclament la réalisation d’une campagne de sensibilisation sur l’hépatite C chaque année, l’organisation d’une journée annuelle de dépistage gratuit, l’éducation et la formation des généralistes aux nouvelles possibilités de traitement et à l’importance du dépistage, la systématisation du dépistage par les médecins en utilisant un questionnaire très concret ciblant les personnes concernées.

Un protocole d’accord entre les entités fédérées et le Fédéral, relatif à la prévention et découlant du protocole d’accord « maladies chroniques », a déjà été conclu. Dans ce cadre, les Communautés/Régions ont pour mission d’informer les groupes à risque et de fournir aux acteurs de santé des lignes directrices pratiques sur les possibilités de dépistage. Le pouvoir fédéral a lui pour mission de fournir une aide adéquate et accessible, un diagnostic et un traitement approprié après un résultat anormal au dépistage. Il doit aussi pourvoir à leur financement.

Votre prédécesseur nous informait du fait qu’un groupe de travail technique, composé des administrations des entités et relayant à l’intercabinets de la CIM Santé – Groupe Prévention – avait été mis en place pour l’hépatite C. Celui-ci devait présenter des propositions d’actions au GTI maladies chroniques/prévention. A ce jour, les résultats de ce groupe de travail sont-ils connus ?

Les enjeux majeurs du Plan de Prévention Santé à l’horizon 2030 avaient été présentés en février dernier. Cinq axes d’actions prioritaires avaient été retenus. Les mesures concrètes devaient quant à elles être proposées au Gouvernement wallon d’ici la fin de cette année.

Madame la Ministre, dans ce contexte, quelles réponses le Gouvernement compte-t-il dès lors apporter aux signataires de ce manifeste relatif à l’hépatite C ?


Je vous remercie d’avance pour vos réponses

 

Réponse de la Ministre A. GREOLI

 

Madame la Députée, compte tenu de la haute incidence continue des cas d'hépatite B et C, l'Organisation mondiale de la santé, comme vous l'avez souligné, a mis en place un plan d'élimination, qui a été ratifié à l'échelle mondiale, y compris par la Belgique en 2014. Vous l'avez rappelé.

Le plan comprend six indicateurs de base et fixe, pour chacun de ces indicateurs, une cible pour 2020 et, enfin, pour 2030. Ces indicateurs sont regroupés en cinq piliers : l'épidémie ; le système en ce qui concerne les
infrastructures pour le dépistage ; la prévention ; la cascade des soins et l'élimination. Pour mener à bien ce
programme, une surveillance continue s'impose. Vous l'avez aussi appuyé dans votre question.

Dans le protocole « prévention santé » que vous citez, un groupe de travail technique a effectivement été mis en place pour le suivi des actions relatives à l'hépatite C. Plus spécifiquement, les objectifs du groupe de travail sont notamment de lister et de clarifier, dans le cadre du plan VHC, les imprécisions dans la répartition des compétences, en particulier dans le plan des compétences partagées, et de déterminer les priorités.

Le groupe s'est actuellement réuni deux fois et une troisième rencontre a lieu demain, le 27 septembre.

Le groupe a donc vérifié la cohérence et la présence des indicateurs de l'OMS dans le protocole d'accord belge.

Le groupe a pointé, jusqu'à présent, des faiblesses, telles que l'importance de mettre en place des locaux équipés de kits de sécurité, permettant aux personnes qui s'injectent des drogues de le faire de manière sûre.
Pour ce qui est de la « cascade des soins », le nombre de patients diagnostiqués, le nombre de patients traités et l'efficacité du traitement doivent être contrôlés.

Pour ce faire, il est indispensable de mettre en place une cohorte de patients infectés par le virus de l'hépatite C et le coût de cette mesure devra être défini et discuté.
Cela devra revenir en CIM « santé » pour pouvoir faire aboutir cet aspect.

Ces points et la faisabilité des actions proposées seront donc discutés, lors de la prochaine rencontre, pour être soumis en CIM. Le délivrable du groupe est attendu pour le mois de décembre.

L'hépatite C fait, en effet, partie des thématiques abordées dans la première partie du Plan de prévention de la Région wallonne et des propositions d'actions concrètes seront proposées, en fin d'année, et seront probablement en lien avec les actions déjà menées.

En effet, la prévention et le dépistage de l'hépatite C ont jusqu'ici été menés par les opérateurs de promotion de la santé qui travaillent avec les publics les plus à risque ; vous les connaissez comme moi : les personnes
homosexuelles, prostitués ou prostituées, usagers de drogues par voie intraveineuse dans le cadre de la prévention du sida et autres IST.

Ces publics sont largement sensibilisés à la problématique des hépatites et des dépistages sont proposés dans des lieux très proches des publics ciblés via des ASBL, comme Espace P, Ex Aequo, Alias ou Icare, pour ne citer que quelques-unes d'entre elles. D'où l'importance aussi de soutenir l'action de ces acteurs de terrain.


Réplique de la Députée M. VANDORPE

 

Madame la Ministre, je vous remercie vraiment pour toutes ces explications et ces précisions. En effet, axer la réflexion sur les faiblesses et sur ce qui a à améliorer est vraiment essentiel.

J'entends aussi que les délais annoncés concernant les mesures concrètes seront bien respectés. Je tiens à vous remercier et à vous féliciter pour ceci. Je ne manquerai pas, vous vous en doutez, de revenir à ce moment-là sur le dossier que je suis attentivement.
 

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