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Les besoins de lits en maisons de repos

2 octobre 2018 | Question orale de V. SALVI à la Ministre GREOLI - Réponse disponible

Madame la Ministre,

 

Une nouvelle étude d’ING sur les maisons de repos estime qu’il n’y aurait actuellement plus de listes d’attente structurelles…

Cette étude a consulté plus de 550 institutions de soins pour personnes âgées, soit un tiers des maisons de repos et maisons de repos et de soins belges.
Il y a seulement trois ans, les gestionnaires constataient pourtant des listes d’attente structurelles.

Ce ne serait plus le cas aujourd’hui, puisque l’étude estime que les taux d’occupation au sein des MR et MRS sont un peu plus bas, et qu’un quart des structures consultées auraient même des difficultés à atteindre un taux d’occupation maximal…

Depuis plusieurs années déjà, il est question de promouvoir les structures intermédiaires. Il s’agit ainsi de soutenir une diversification de l’offre d’hébergement pour les personnes âgées, sachant que les besoins de ces dernières ont grandement changé et évolué. Beaucoup d’entre eux souhaitent vivre à domicile. La nouvelle Assurance autonomie répond à ce souhait.

Malgré tout, il ressort de l’étude ING que la grande majorité des responsables de MR et MRS n’expriment pas l’intention, à court terme, d’étendre ou de diversifier leur offre à des CAJ, CSJ, services itinérants, etc.
Prenant en compte le vieillissement de notre population, et aussi le fait que 34,4% des résidents des MR sont confrontés à une situation de démence, contre seulement 32% il y a 3 ans, j’aurais souhaité vous entendre, Madame la Ministre, sur les résultats de cette étude ? A la lumière du cadastre wallon de l’offre d’hébergement et d’accueil, confirmez-vous les constats et chiffres avancés par l’étude d’ING concernant l’absence actuelle de liste d’attente ? Quels sont les chiffres officiels et prévisions de la Wallonie concernant les besoins en matière de lits en MR et MRS pour les prochaines années ?

Comment le futur projet de décret portant la réforme du secteur des aînés répondra-t-il aux préoccupations et enjeux exprimés ici (ouverture de nouvelles places, requalifications, etc.) ? Qu’en sera-t-il également de l’action régionale en vue d’améliorer l’accueil et l’encadrement des aînés désorientés ou souffrant de troubles psychiatriques ?

Je vous remercie pour vos réponses. 

 

Réponse de la Ministre A. GREOLI 

 

Madame la Députée, l'étude réalisée par ING n'a pas encore été publiée officiellement. Comme vous, j'ai eu connaissance de certains extraits diffusés par la presse et il m'est donc difficile sur cette seule base de pouvoir développer une réponse approfondie sur les résultats de cette enquête.

Concernant les actions entreprises en vue d'améliorer l'accueil et l'encadrement des personnes atteintes de troubles cognitifs majeurs, vous mentionnez, sur base de la même étude, que 34 % des établissements hébergent des résidents atteints de démence. Cependant, il s'avère, lorsque l'on interroge des directions de maisons de repos et de maisons de repos et de soins, sur le pourcentage de personnes présentant des troubles cognitifs de légers à sévères, que le pourcentage sera plus élevé dans la mesure où la majorité des résidents accueillis ne disposent pas d'un diagnostic médical attestant d'une démence, mais si l'on interroge les directions, elles vont nous donner un certain nombre d'analyses qui, à mon sens, vont conduire à plus de 34 %.

Un état des lieux des différentes structures et modèles d'accompagnement des aînés avec troubles cognitifs en maisons de repos et de soins récemment réalisé par la direction des aînés de l'AViQ montre que les établissements s'adaptent aux besoins de cette population ainsi qu'aux demandes spécifiques des familles. Je pourrais citer à titre exemplatif la multiplication des unités adaptées, la mise en place d'activités spécifiques en journée pour ce public cible, la mise en place de post-unités adaptées pour personnes très fortement dépendantes, l'engagement de référents en démence et la formation continue des équipes.

Pour répondre aux réalités du terrain, le futur projet de décret portant sur la réforme du secteur des aînés en cours d'adoption aborde largement l'accueil et l'accompagnement des résidents avec troubles cognitifs majeurs. Dans ce cadre, il est notamment prévu de revoir la dénomination « personnes désorientées » et de demander à chaque établissement de définir des objectifs spécifiques dans le projet de vie et singulièrement à destination des résidents se trouvant à un stade avancé de la maladie et de cadrer les accueils en journée à destination des personnes avec troubles cognitifs majeurs.

L'accueil et l'encadrement des aînés souffrant de troubles psychiatriques sont une préoccupation bien réelle qui représente un défi de taille. Les besoins des adultes âgés de 65 ans et plus sont spécifiques et ils ne sont pas toujours suffisamment rencontrés.

Alors que c'est une évidence de dire que la santé mentale et le bien-être sont importants à tous les âges de la vie, l'OMS évalue à 15 % la proportion des personnes âgées de 65 ans et plus qui souffrent d'un trouble mental.

Pour en revenir à l'étude sur laquelle porte votre question, je vous propose de me poser à nouveau la question lorsque l'étude aura été publiée et sera disponible. J'aurai alors l'occasion de vous répondre de façon plus précise à certaines de vos interrogations.

 

Réplique de la Député V. SALVI 

 

Je remercie évidemment Mme la Ministre, j'allais vous proposer de revenir dès que cette étude sera entre vos mains parce que je vous avoue qu'à la lecture des articles, ça va complètement a contrario des débats, des informations que l'on a et autres et donc cela me paraît important de revenir sur le sujet dès que vous serez en possession de l'étude et je suis sûre que d'autres parlementaires de cette commission seront intéressés de comparer les chiffres et d'ouvrir dès lors le débat avec vous.

Par ailleurs, lorsque le projet de décret sera sur les bancs du Parlement, on aura également l'occasion d'approfondir toutes les questions qui nous préoccupent, notamment les questions de santé mentale.

Malheureusement, cette problématique de la santé mentale, on voit qu'elle revient trop régulièrement dans nos différents débats sur différents pans de la population. J'avais eu l'occasion d'en discuter avec vous par rapport aux détenus, on fait aujourd'hui les mêmes constats dans les maisons de repos, on voit combien cette attention doit être de plus en plus prégnante. Sans vouloir être trop longue, j'entends bien déjà les différentes pistes qui sont en tous cas à l'étude et qui reviendront de toute façon dans le projet de décret.

Je me ferai évidemment un plaisir de pouvoir approfondir ce débat avec vous et avec d'autres de mes collègues au moment opportun, à savoir lorsque vous aurez l'étude mais aussi lorsque le décret sera sur les bancs du Parlement.

 

 

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