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Les cinq nouveaux abris de nuit annoncés

12 janvier 2016 | Question orale de M. VANDORPE au Ministre PREVOT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


En Wallonie, huit abris de nuit existent actuellement, avec 166 places agréées. Ils sont situés à Charleroi, Mons, La Louvière, Liège, Seraing et Namur.
Pour augmenter cette offre en vue de l’étendre à l’ensemble du territoire wallon, vous avez récemment annoncé, Monsieur le Ministre, que cinq nouveaux abris de nuit allaient bientôt voir le jour, et notamment à Mouscron et Tournai.


En effet, la Wallonie picarde ne compte encore pour l’heure aucun abri de nuit ! Je me réjouis dès lors de cette initiative, et félicite Monsieur le Ministre, puisque cela va permettre de réparer un réel manquement…
Outre le fait de pérenniser le financement des abris de nuit existants, cinq nouveaux abris de nuit devront ainsi être créés pour offrir au minimum une soixantaine de places d’accueil complémentaires.
Votre objectif final est de compter au moins un abri de nuit dans chaque province wallonne, ainsi que dans chaque ville de plus de 50.000 habitants, pour 2018 au plus tard.


Les autorités communales n’ayant pas encore reçu d’informations complémentaires depuis votre annonce Monsieur le Ministre, je me permettrai donc aujourd’hui de vous interroger, afin que vous me fassiez part : 1) de la somme qui sera octroyée à chacune des nouvelles communes concernées ; 2) de la localisation précise de ces différents abris de nuit sur ces territoires communaux ; 3) le nombre de places qui seront disponibles dans chacun de ces cinq nouveaux abris de nuit.

Je vous remercie d’avance pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre M. PREVOT 

 

Madame la Députée, il n'y a rien d'étonnant à ce que les communes n'aient pas encore reçu d'informations, ni d'ailleurs les provinces puisque l'avant-projet de décret n'a simplement pas encore été adopté. Il est actuellement
soumis à l'avis du Conseil d'État avant l'adoption en troisième lecture par le Gouvernement. Seulement à ce
moment-là il pourra suivre son cursus à travers l'adoption par le Parlement et préalablement l'analyse en
commission.

Il m'est difficile aujourd'hui, au-delà de ce qui a déjà été annoncé, de donner plus de dispositions et de précisions aux communes si d'aventure il devait y avoir des modifications dans le cadre du parcours législatif, soit à la lumière des remarques du Conseil d'État qui m'amènerait à devoir modifier le texte, soit suite au débat parlementaire. Je dois attendre que le texte soit adopté pour pouvoir donner une information qui soit plus officielle.

Pour le surplus, la philosophie est connue. Toutes les villes de plus de 50 000 habitants devront avoir un abri
de nuit. C'est à elles qu'il revient d'identifier, sur leur territoire, où elles souhaitent le créer, ce n'est pas la Région qui va violer en la matière l'autonomie communale, comme c'est à elles qu'il reviendra d'identifier le nombre de lits qu'elles souhaitent mettre à disposition dans le futur abri de nuit. Aujourd'hui, on a des abris de nuit avec 12 lits, on a des abris de nuit avec 30 lits.

On a aussi comme principe le fait de dire que, dans les provinces où il n'y a pas de ville de plus de 50 000 habitants – les Provinces de Luxembourg et du Brabant wallon – une concertation devra se faire à l'échelle supralocale, à l'initiative de l'autorité provinciale pour déterminer à quel endroit cet abri de nuit sera créé, sachant, puisque j'ai déjà eu des questions, qu'il faut ad minima qu'il y en ait un dans chacune de ces villes et dans les provinces concernées.

De même, si j'ai davantage de projets d'abris de nuit qui voient le jour, ils seront évidemment soutenus et aidés de la même manière. L'enjeu étant surtout de permettre une plus large solidarité territoriale quant à la prise en charge des plus précarisés et des SDF, en sachant qu'au-delà des financements qui existent déjà actuellement il y a un financement complémentaire qui n'existait pas et qui verra le jour demain à hauteur de 3 000 euros par place.

On est en train de donner un coup de pouce additionnel, y compris aux abris de nuit déjà existants, grâce auxquels du personnel additionnel pourrait être recruté pour mieux encadrer durant la nuit, par exemple.
Ou alors il sera possible de faire un accompagnement social plus approprié.

On a vraiment un coup d'oxygène non négligeable annuel qui sera donné à tous ces abris de nuit, en sus des
financements classiques. Cela vaut pour les abris de nuit actuels, dès 2016, comme cela vaudra pour les futurs
qui devront voir le jour dans un délai de deux à trois ans maximum.

Il ne faut donc pas être surpris qu'il n'y ait pas encore eu d'information officielle vers les communes, puisque je ne peux pas, au-delà de ce qui est publiquement déclaré et relayé par voie de presse ou par mes communiqués, préempter ce que sera l'issue des débats qui seront tenus au Gouvernement et au Parlement, tantôt à la lumière de l'avis du Conseil d'État, tantôt en vertu du débat parlementaire.


Réplique de la Députée M. VANDORPE

 

Je vous remercie pour ces réponses que je ne manquerai pas de faire parvenir au bourgmestre.

C'est vrai qu'actuellement on fait ce qu'on peut lorsque l'on se retrouve dans des situations difficiles et on s'arrange avec les associations locales, mais à terme ce n'est pas une solution. Je souligne vraiment l'aspect
positif de votre proposition et j'attends impatiemment que l'on puisse avancer sur ce dossier.
 

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