Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Les exportations de la Région wallonne vers le continent africain

Les exportations de la Région wallonne vers le continent africain

19 mai 2015 | Question orale de M-M SCHYNS au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

A l’occasion de l’Africa-Belgium Business Week qui s’est tenue à la fin du mois d’avril à Genval, il a été rappelé – notamment par Mme Pascale Delcomminette, administratrice générale de l’AWEx – que l’Afrique devait devenir l’un des principaux moteurs économiques des exportations wallonnes. A ce sujet, on ne peut que se réjouir du fait que l’AWEx ait nommé l’Afrique du Sud comme marché-cible pour l’année 2015. Nous espérons que les différentes missions permettront aux entreprises wallonnes d’exploiter les potentialités économiques du pays qui, il faut le reconnaitre, sont importantes.


Mme Delcomminette a toutefois souligné que le marché africain n’était pas encore suffisamment exploité : nous le savons, malgré l’ouverture importante de ces pays aux investissements internationaux, il n’y a, aujourd’hui, que 2% des exportations totales qui partent vers l’Afrique. L’instabilité politique et sociale de plusieurs de ces pays et l’écart entre les attentes africaines et wallonnes liées aux partenariats économiques sont autant de raisons qui permettent d’expliquer la faiblesse des exportations.


Monsieur le Ministre, pouvez-vous tout d’abord spécifier dans quels domaines les exportations actuelles sont les plus courantes ? Par ailleurs, en février de cette année, vous faisiez mention des différentes activités organisées spécifiquement pour l’Afrique du Sud, puisque ce pays est le marché-cible de l’année. Certaines des rencontres organisées ont eu lieu récemment – notamment la mission économique à Durban et Johannesburg. Monsieur le Ministre, pouvez-vous déjà avancer certains résultats de ces rencontres ?


Enfin, qu’en est-il du reste du continent africain ? Des activités sont-elles prévues dans d’autres pays porteurs ? Je pense notamment à la Cote d’Ivoire, qui était l’un des pays à l’honneur lors de l’Africa-Belgium Business Week et pour lequel une croissance de 10% est prévue cette année.

D’avance, je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre J.-C. MARCOURT

 

La deuxième édition de l'Africa-Belgium Business Week, organisée à Genval, le mois dernier, a, en effet, permis de refaire le point sur l'état de nos relations commerciales avec le continent africain.
 

En analysant les statistiques pour l'année 2014, je constate, avec vous, que moins de 2 % des nos exportations sont destinées à l'Afrique, à savoir 1,02 % vers l'Afrique subsaharienne et 0,72 % vers l'Afrique du Nord. Au plan sectoriel, je note, sans surprise, que deux grands secteurs d'activités sont largement
prépondérants.
 

En effet, le secteur des produits des industries chimiques et des produits pharmaceutiques, premier secteur d'exportation, représente, à lui seul, un peu plus de 55 % des exportations vers l'Afrique subsaharienne et
environ 25 % vers I'Afrique du Nord, soit plus de 42 % sur l'ensemble du territoire africain.
 

D'autre part, le secteur des machines et équipements mécaniques, électriques et électroniques compte pour
17,5 % dans le total des exportations wallonnes à destination de l'Afrique subsaharienne et pour 32,7 %
pour l'Afrique du Nord, soit près de 24 % pour l'ensemble du continent.
 

C'est parce que ce continent offre de très grandes opportunités commerciales pour nos entreprises et que
ce potentiel se traduit de manière encore largement insuffisante aujourd'hui que l'AWEx a choisi l'Afrique
du Sud en qualité de marché cible pour cette année.
 

Concrètement, l'AWEx propose, cette année, pas moins de sept actions concernant spécifiquement ce pays : quatre en Afrique du Sud et 3-trois dans notre Région.
 

En février dernier, pas moins de 25 sociétés soit un total de 34 personnes participaient à une mission
économique multisectorielle en Afrique du Sud. Cela démontre l'intérêt de nos entreprises pour ce marché
émergent. Il est d'autant plus remarquable que lors de la précédente mission fin 2013, 18 sociétés avaient
effectué le déplacement.
 

S'il est encore trop tôt pour parler de résultats concrets au terme de cette mission, l'enquête de satisfaction menée auprès des participants indique clairement que nos entreprises sont très satisfaites de leur prospection commerciale. En effet, toutes les entreprises ayant complété leur formulaire d'évaluation
indiquent avoir l'intention d'y retourner.
 

Ceci étant dit, les efforts de l'AWEx et ceux de nos entreprises ne doivent pas se focaliser uniquement sur
un état. C'est pourquoi l'AWEx compte actuellement neuf postes d'attachés économiques et commerciaux en
Afrique, qui viennent s'ajouter aux six postes de Wallonie-Bruxelles, ce qui nous assure une présence
permanente dans pas moins de 10 pays africains.
 

En 2014, 16 actions ont ainsi été organisées sur le continent. Elles se sont notamment rendues en Côte
d'Ivoire, hôte d'honneur de la deuxième édition du Forum Africa-Belgium Business Week.
 

Mais d'autres pays du continent africain offrent de belles opportunités, comme l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Égypte, la Tanzanie, République Démocratique du Congo, le Burundi, le Cameroun, le Kenya et l'Éthiopie.
 

Cette année, le programme de l'AWEx prévoit l'organisation de 12 actions, et ce dans pas moins de 14 pays différents. Ce programme diversifié vise à couvrir l'ensemble du continent et surtout à se focaliser sur les
régions et pays dans lesquels nos entreprises ont le plus de chance de réussir.
 

Il s'agit notamment du Maroc, premier marché d'exportation de la Wallonie vers l'Afrique. Un marché de proximité, francophone et avec lequel la Wallonie a de grandes affinités. Des affinités notamment liées à une diaspora importante puisque près de 170.000 personnes d'origine marocaine vivent aujourd'hui à Bruxelles et en Wallonie.
 

Il s'agit aussi de l'Afrique de l'Ouest, une région elle aussi majoritairement francophones et qui offre un beau potentiel de développement. Je pense bien entendu à la Côte d'Ivoire. siège de la Banque Africaine de
Développement et porte d'entrée vers l'Afrique de l'Ouest, grâce, notamment, à l'importance stratégique du
port d'Abidjan, ville dans laquelle l'AWEx est présente depuis de très nombreuses années.
 

L'Afrique de l'Ouest occupe également une place importante dans la coopération internationale mise en
oeuvre par Wallonie Bruxelles International.

Pas moins de 3 pays, le Bénin, le Burkina Faso et le Sénégal font l'objet d'une coopération intense. De même, une quinzaine d'entreprises wallonnes viennent de se déplacer au Sénégal dans le cadre d'une mission organisée par l'AWEx et par Brussels Invest & Export,
en avril dernier.
 

Sans oublier l'Afrique centrale, une région dans laquelle notre coopération est vaste et diversifiée et que
nos entreprises connaissent bien. Une mission démocratique s'est rendue en mars dernier en République Démocratique du Congo. Elle a rencontré un succès. Elle vient tout juste de se déplacer au Gabon et au Cameroun. Une vingtaine d'entreprises y participaient.
 

Enfin, l'AWEx organisera, en novembre prochain, une mission économique au Kenya, en Éthiopie et au
Rwanda afin de permettre aux entreprises de se positionner dans l'une des régions les plus dynamiques
d'Afrique.

Comme vous le voyez, l'AWEx multiplie les initiatives pour que l'Afrique devienne une priorité pour
nos entreprises.
 


Réplique de la Députée M.-M. SCHYNS

 

Merci beaucoup pour la réponse qui est très complète, qui liste vraiment et c'est vrai que ma question est assez large, mais qui liste vraiment toutes les actions que l'AWEx a pu mener et qu'elle compte mener avec les différents objectifs. Je pense que la plupart des pays avec lesquels on a des partenariats particuliers sont couverts et donc on peut espérer une seule chose, c'est qu’avec toutes ses démarches, les chiffres, et notamment ce chiffre de 2 %, qui nous laisse un peu sur notre faim, seront meilleurs l'année prochaine. Je pense que, par rapport aux deux secteurs que vous avez cités, à la fois le secteur chimie pharmaceutique, mais aussi le secteur des machines équipements mécaniques.
 

À mon avis, dans ce secteur-là, il y a franchement de larges marges de manoeuvres. J'ai des collègues qui sont partis dernièrement – malheureusement, c'était au Burundi – pour installer différentes machines, ils ont dû revenir un peu précipitamment. Il est clair qu'il y a vraiment, là-bas, un marché qui s'ouvre et des potentialités. Dans tous les pays que vous avez cités au niveau de l'AWEx, vous avez aussi cité la Côte-d'Ivoire avec laquelle on doit avoir une attention particulière à la fois parce que c'est l'un de donneurs, mais parce que son développement potentiel est de 10 %. L'AWEx multiplie les actions.
 

Je vous remercie pour le suivi que vous avez apporté à cette question.

 

Actions sur le document