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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Les incidences pour la Wallonie des nouvelles orientations de la politique énergétique en France

Les incidences pour la Wallonie des nouvelles orientations de la politique énergétique en France

29 mai 2017 │ Question orale de B. DREZE au Ministre LACROIX - Réponse disponible

 
Monsieur le Ministre,


En France, le nouveau Ministre de la Transition écologique, N. Hulot, vient de confirmer son objectif de réduire la part du nucléaire à 50% d’ici 2025 et a pris l’engagement de fermer la centrale nucléaire Fessenheim, située à l’est de la France. Le Ministre compte ainsi appliquer la loi de transition énergétique votée en 2015 et a prévenu que « peut-être le développement des énergies renouvelables sera plus lent que prévu ».


Monsieur le Ministre, alors que notre pays éprouve de réelles difficultés à établir une politique énergétique belge cohérente malgré pourtant l’urgence, nous ne pouvons nier les évolutions dans nos pays voisins qui risquent d’impacter notre Région (par exemple, accélération de la politique de promotion de l’énergie renouvelable wallonne pour davantage de production etc.) . En effet, la Belgique, et singulièrement la Wallonie, dépend fortement des importations de l’électricité de France notamment. Quelles peuvent-être, selon vous, les incidences des nouvelles orientations de la politique énergétique française pour notre Région ? Etes-vous attentifs à ces évolutions ? Si la sécurité d’approvisionnement relève du Fédéral, les impacts peuvent être importants en Wallonie. Y a-t-il des risques de cessation de cet approvisionnement ?


Je vous remercie, Monsieur le Ministre.

 

Réponse du Ministre C. LACROIX

 

Monsieur le Député, au niveau européen, la commission a pour ambition d'augmenter d'ici à 2030 le niveau des interconnexions sur le territoire européen, ce qui aura pour conséquence d'améliorer la sécurité d'approvisionnement de l'ensemble du territoire européen. Il s'agit d'une vision européenne globale de mutualisation des infrastructures de production, notamment d'énergie renouvelable, et ce, afin de diminuer les risques de dépendance aux énergies fossiles, mais aussi de diminuer les risques de black-out.

Au niveau belge, le Fédéral est seul compétent pour la sécurité d'approvisionnement, ainsi que pour les infrastructures et le mix énergétique. Les Régions interviennent dans le mix énergétique pour la production d'énergie renouvelable, mais aussi pour la diminution de la consommation.

Actuellement, les administrations de l'énergie, tant au niveau fédéral qu'au niveau des Régions, travaillent ensemble sur l'établissement du plan national ÉnergieClimat, imposé par l'Europe. Un premier draft de ce plan est attendu pour la fin de l'année 2017 et sa version définitive pour 2019.

Ce plan contiendra des politiques et stratégies cohérentes à mettre en œuvre entre 2021 et 2030 en Belgique, contribuant à la transition énergétique. Plus concrètement, différents aspects, interdépendants, devront être abordés dans ce plan, tels que la sécurité d'approvisionnement, le développement de l'énergie renouvelable, le climat, l'efficacité énergétique, le fonctionnement du marché, dont les interconnexions et les accords de coopération entre régions d'Europe, la recherche et compétitivité de nos entreprises.

Il s'agit là d'un ambitieux travail, pour lequel les différentes administrations se concertent au sein de groupes de travail réunissant différents experts, à la fois du Fédéral et des Régions. Dans ce cadre, ces groupes de travail au sein de l'organisme CONCERE et de la Coalition nationale climat sont effectivement attentifs aux évolutions des politiques énergétiques des pays voisins, en particulier ici la France, mais aussi plus particulièrement des évolutions européennes en matière d'énergie et de climat.

Par ailleurs, les administrations fédérales et régionales sont également chargées de travailler sur le Pacte énergétique, dont un des objectifs sera d'adresser la problématique du mix énergétique et de la sécurité d'approvisionnement, dont les importations d'énergie, notamment issues des pays voisins.


Réplique du Député B. DREZE

 

Je remercie le ministre pour sa réponse, en particulier de l'avoir globalisée dans une réflexion au niveau des interconnexions en Europe et du plan national Énergie-Climat, puisque effectivement les choses étant interconnectées, la réponse par rapport à la France est trop courte et l'approche est effectivement plus globale.

Je vous remercie.
 

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