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Les infrastructures de gestion des déchets en Wallonie

06 mars 2017 │ Question orale de P. BAURAIN au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Vous annonciez il y a quelques jours avoir libéré un montant de 21 millions d’euros pour améliorer le réseau d’infrastructures de gestions de déchets en Wallonie.


La Wallonie pratique une politique importante dans son intervention financière dans les infrastructures de traitement des déchets. Grâce à cela, par exemple, les citoyens wallons bénéficient d’un accès gratuit aux recyparcs.


Monsieur le Ministre, confirmez-vous ce montant de 21 millions d’euros ? Quelles sont les infrastructures qui bénéficieront de ce montant libéré ? Comment sont-elles sélectionnées ? Quelle politique comptez-vous privilégier en termes de développement des infrastructures de gestion des déchets ? Les installations de traitement existantes vont-elles être améliorées ou de nouveaux investissements sont-ils envisagés ? Quel sera l’impact financier pour les communes et sur la facture des ménages wallons, concrètement ? Quel est, enfin, le calendrier prévu pour les investissements à réaliser avec ce montant et quel budget sera prévu pour la suite afin de poursuivre cette amélioration bien nécessaire du réseau des infrastructures ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre.

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO 

 

Monsieur le Député, effectivement, un montant de 21 millions d'euros a été débloqué au cours de l'année 2016. les annuités normales sont entre 10 et 11 millions d'euros ; on a fait là un gros effort pour résorber tout le retard.
Cela permet de subsidier toute une série d'installations : une soixantaine de recyparcs, cinq centres de compostage, quatre sites de stockage, la création d'une unité de biométhanisation, cinq installations de trirecyclage et l'aménagement d'installations annexes à quatre unités de valorisation énergétique.

Suite à l'adoption de l'arrêté du 15 septembre 2016, les infrastructures déjà construites et en attente de subsides – depuis parfois de nombreuses années – se sont vu octroyer une promesse ferme.

Concernant les nouvelles infrastructures, chaque dossier fait l'objet d'une étude préalable en fonction de sa cohérence avec les objectifs et lignes directrices du projet de Plan wallon des déchets-ressources dont le Gouvernement a pris acte le 9 juin 2016.

Le versement de cette enveloppe permet de réduire l'impact des coûts de fonctionnement de ces infrastructures dans la facture des ménages wallons.

Ce que l'on oublie souvent dans les comparaisons Flandre-Wallonie, c’est qu’en Wallonie, il y a ce type de
subsidiation des infrastructures de déchets ; la conséquence très concrète, c'est que le coût effectif de la collecte des déchets en Flandre, c'est 275 euros par ménage en 2015, contre 144 euros par ménage pour la Wallonie. La différence, c'est effectivement le soutien de la Région dans la subsidiation des infrastructures ; on est à 120 euros de moins par ménage wallon entre la Wallonie et la Flandre.

Un budget important est d'ores et déjà prévu pour l'année 2017 afin de poursuivre cette amélioration du réseau des infrastructures.

La rénovation et l'extension des recyparcs existants seront privilégiées avant la création de nouveaux recyparcs, et ce dans le cadre de l'accueil de nouveaux flux de déchets pour lequel d'autres scénarios de collecte n'existent pas.

De manière générale, toute installation de traitement existante devra être saturée avant d'envisager de nouveaux investissements. Ma volonté est qu'il y ait bien une vision régionale, surtout pour les gros investissements, et qu'on évite la logique de chacun veut son incinérateur ou chacun veut son biométhaniseur. Ce qui compte globalement, c'est qu'il y ait le nombre d'infrastructures nécessaires sur l'ensemble du territoire wallon.

 


Réplique du Député P. BAURAIN

 

Je prends acte de ce doublement des moyens qui sont investis pour l'année 2016 par rapport aux exercices précédents. C'est un formidable développement des infrastructures qui est ainsi proposé et dont on entend que cela marque directement sur le coût à charge des ménages wallons.
 

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