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Les outils prospectifs au service des politiques régionales de l’économie et de l’emploi

27 mars 2018│Question orale de B.DREZE au Ministre JEHOLET - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Le rapport sur les perspectives économiques du Bureau du Plan a comme toujours été très remarqué et commenté. Je saisis l’occasion pour vous interroger sur les outils prospectifs à disposition de nos politiques de l’économie et de l’emploi.


Nous avons l’IWEPS, qui s’est lui-même récemment signalé par des publications remarquées. Nous avons évoqué ici l’étude relative aux métiers d’avenir produite par l’AMEF, le service d’analyse du marché de l’emploi et de la formation du FOREm.


Ces organismes sont assurément des viviers de compétences scientifiques ; nous suivons leurs travaux avec beaucoup d’intérêt. On se souviendra que sous la précédente majorité, une étude de l’IWEPS relative à l’évolution de l’emploi observée sur le long terme avait alimenté une controverse avec le service d’étude du FOREm, ce qui avait fait un peu désordre. Hormis cet accroc, nous aimons penser que ces organismes collaborent régulièrement en bonne intelligence.


Il n’empêche qu’un certain déficit en termes d’outils prospectifs « d’aide à la décision » est parfois évoqué par certains acteurs des forces vives. Dans le Soir du 16 février, le Secrétaire général de la FGTB déplorait l’absence en Wallonie d’un véritable outil d’anticipation des besoins sociaux et économiques. Il plaide pour que la Wallonie se dote de l’équivalent du Bureau du Plan, afin d’éclairer les politiques régionales sur de nouvelles filières et les formations correspondant aux futurs besoins.


- M. Bodson n’est sans doute pas votre principale source d’inspiration. Néanmoins, partagez-vous ce constat ? Pensez-vous qu’il y aurait lieu de renforcer l’arsenal de la Wallonie en ce qui concerne les outils d’analyse et de prospective ?
- Quel regard portez-vous sur le travail de l’AMEF et de l’IWEPS ? Des choses sont-elles à améliorer ? Des initiatives sont-elles prévues à cet égard ?

Je vous remercie.

 

Réponse du Ministre JEHOLET 

 

Monsieur le Député, l’AMEF, le service d’analyse du marché de l’emploi et de la formation, a récemment réalisé une analyse sur les métiers d’avenir et des compétences qui y sont liées. Il procède également, de manière régulière, à une analyse de la réserve de mai-d’œuvre en Wallonie, ce qui permet d’analyser les compétences disponibles au regard des besoins du marché actuel et futur.

L’IWEPS, en tant qu’institut wallon de l’évaluation,
de la prospective et de la statistique, réalise entre autres des études prospectives et prévisionnelles à court,
moyen et long termes en Région wallonne.

Le Bureau du plan publie également des analyses prospectives, régionales. Je me réfère notamment à l’étude publiée en juillet 2017 relative aux perspectives économiques régionales 2017-2022. À cela, s’ajoutent les nombreuses études publiées au niveau Fédéral, en Région flamande, en Région bruxelloise et au niveau international.

Dès lors, selon moi, l’enjeu prioritaire actuel n’est pas tant de renforcer notre capacité d’analyse prospective, certes perfectible, mais bien de se saisir des résultats de ces travaux, de les exploiter, de les transformer en actions concrètes et de travailler en réseautage. C’est un peu ce que Mme Zrihen disait tout à l’heure dans sa réplique. C’est bien d’avoir des études prospectives tant que l’on veut mais à un moment donné, il faut voir concrètement comment on peut tenter de les mettre en œuvre en tout ou en partie. Je pense qu’il faut avoir parfois de l’humilité et de se demander : « Quelles sont, à travers cette étude, les éléments sur lesquels on va essayer de travailler concrètement ? » Je pense que c’est cela qui, vraiment, est important pour moi.

Il faut mettre fin à la logique de structures tournées sur elles-mêmes et passer à une logique d’impact, de
pragmatisme et de résultats.

Les pénuries actuelles de main-d’œuvre ont fait l’objet de nombreuses analyses antérieures. Le problème ne provient pas d'un manque d'anticipation, mais d'une part, d'une incapacité à faire évoluer, avec suffisamment d'agilité, l'offre de formation vers les besoins du marché en évolution de plus en plus rapide, et d'autre part, à mobiliser les travailleurs et demandeurs d'emploi vers ces métiers et filières.

Dans cette perspective, j'ai entrepris différentes initiatives, notamment la mise en place d'un mécanisme
d'incitation à la formation aux métiers en pénurie.

En conclusion, ce qui est important, c'est d'avoir une approche transversale, dans le cadre d'une cellule de veille – pourquoi pas –, de mettre à profit les études qui sont réalisées et voir quels opérateurs de formation et autres on peut mettre. Je suis vraiment ouvert par rapport à cela.

C'est vrai qu'on a beaucoup d'études, de propositions, de recommandations par rapport à ces analyses qui sont faites. Le tout est de se dire : « Voilà, on les cible, on les priorise, voilà sur quoi on va travailler, avec quel opérateur, et avec quel objectif et quel résultat espéré ». C'est en tout cas cette façon-là que je préconise et j'espère pouvoir travailler en ce sens.


Réplique du Député B. DREZE

 

La réponse du ministre est cohérente et je la partage.

On pourrait peut-être juste ajouter qu'on pourrait mobiliser certaines ressources intellectuelles dont on parle, vers la formulation de propositions concrètes, puisque c'est l'action qui compte ; on pourrait donc demander à toutes ces sommités intellectuelles de nous aider, avec des propositions, et à sortir un peu du bois au-delà des chiffres et des statistiques.
 

 

 

 

 

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