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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Questions orales Les statistiques d’accidents mortels en province de Namur

Les statistiques d’accidents mortels en province de Namur

11 octobre 2017 | Question orale de I. MOINNET au Ministre Carlo DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


En juillet dernier, l’IBSR a fourni au journal La Meuse les statistiques d’accidents de la route en province de Namur. On y a apprend qu’entre 2014 et 2016, 151 accidents mortels ont eu lieu sur les 14 routes les plus meurtrières de la province, coûtant la vie à 162 personnes. Sont notamment pointées la N40 (au niveau de Beauraing, Cerfontaine et Philippeville) et la N978 (au niveau de la rue des Barrages à Walcourt). Six personnes ont trouvé la mort sur ces routes en deux ans.


En ce qui concerne la N40, le plan infrastructures 2016-2019 prévoit plusieurs travaux de sécurisation dont trois sur la commune de Beauraing. Où en sont-ils ? Pour la N978 par contre, le plan ne mentionne aucuns travaux. Qu’en est-il de la rue des Barrages ?


D’autres routes sont pointées comme particulièrement dangereuses, notamment l’A15-E42 (au niveau de Namur, Fernelmont et Jemeppe-Sur-Sambre), la Chaussée de Nivelles (au niveau de Namur et Gembloux), la N90 (au niveau de Floreffe et Jemeppe-Sur-Sambre) ou encore la Chaussée de Charleroi (au niveau de Gembloux, Jemeppe-Sur-Sambre et Sombreffe).


Avez-vous pris connaissance des statistiques publiées par La Meuse le 28 juillet dernier ? Pouvez-vous faire le point sur les travaux réalisés sur ces routes ainsi que ceux qui sont prévus dans le plan infrastructures ? Plusieurs de ces routes ne figurent pas dans ce plan. Qu’en est-il ?

D’avance je vous remercie pour vos réponses,

 

Réponse du Ministre C. DI ANTONIO 

 

Madame la Députée, les services de l'administration et mon cabinet sommes informés des statistiques d'accidents. Les services de police, l'administration des routes et l'Agence wallonne pour la sécurité routière collaborent dans l'objectif d'en réduire le nombre.

Je vous rappelle que les données d'accidents traduites notamment dans le principe de zone à haut risque ou à moyen risque ont constitué l'un des critères majeurs de choix des projets de sécurisation repris au plan Infrastructures 2016-2019. C'est sur base de ces zones de risques que les chantiers ont été choisis.

J'insiste également sur le fait que l'infrastructure ne constitue la cause de l'accident que dans 3 % à 5 % des
cas, je pense qu'il faut le répéter. C'est bien le facteur humain et le comportement qui restent largement
prépondérants dans les causes d'accidents avec la vitesse, pour un tiers des cas, pour le rappeler.

L'article de presse sur lequel se base votre question se termine ainsi : « Rappelons que si ces axes sont aussi
dangereux, c'est dû entre autres au comportement des usagers de la route et pas uniquement à l'état ou à la
constitution des infrastructures routières ».

Une bonne partie des accidents observés dans les environs des barrages de l'Eau d'Heure sont en lien direct avec les vitesses pratiquées trop élevées.
Certaines routes comportent de longues lignes droites, d'autres routes des alentours sont appréciées par les as
du volant.

Vous citez la nationale 978, route des Barrages.
Cette nationale n'a pas été reprise dans le plan Infrastructures 2016-2019 parce qu'un projet d'aménagement d'un carrefour à Chastrès, Commune de Walcourt, a été budgété en 2015, c'est-à-dire juste avant l'adoption du plan Infrastructures 2016-2019. Une bande « tourne à gauche » a été aménagée suite à l'implantation d'un magasin.

En ce qui concerne les nombreux dossiers repris au plan Infrastructures en Province de Namur, tels que la
nationale 90 entre Sambreville et Namur ou l'E42 entre Andenne et Daussoulx, il serait trop long et fastidieux
d'en faire le relevé exhaustif et précis de leur état d'avancement. Toutefois, sachez qu'ils sont tous en cours de mise en œuvre, soit toujours au stade de l'étude ou des permis, soit au stade du chantier.

Par ailleurs, d'autres sécurisations viennent compléter le plan Infrastructures 2016-2019, notamment par des budgets spécifiques alloués à des aménagements décidés en Commission provinciale de sécurité routière.
Celle-ci rassemble les acteurs concernés par la sécurisation des voiries tels que les zones de police et les communes.

Enfin, soyez assurée que la sécurité de tous les usagers est véritablement une de mes priorités en tant que ministre en charge de la Sécurité routière.

C'est pourquoi, à mon initiative, la Région met à la disposition des zones de police un service de location de
lidars permettant à chaque zone de police de contrôler gratuitement le respect des limites de vitesse pendant au
moins quatre semaines par an. Il y a aussi cette possibilité à activer et j'espère que l'on contribuera de cette façon à atteindre les objectifs de passer de 300 à 200 morts par an dans nos accidents routiers. C'est la cible que l'on s'est fixée à l'horizon 2020.


Réplique de la Députée I. MOINNET

 

Je remercie M. le Ministre pour la réponse complète qu'il m'a fournie. Je suis sûre que la lutte contre la mortalité sur nos routes est la priorité majeure de M. le Ministre, ainsi que de ses équipes. Je suis convaincue que les nombreux travaux de sécurisation prévus dans le plan Infrastructures y contribueront, même si, comme M. le Ministre l'a dit, 3 à 5 % des cas d'accidents sont uniquement liés aux infrastructures et que la majorité des accidents sont causés par d'autres facteurs externes.

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