3SUISSES Orcq : sauver les 127 emplois et accompagner les entreprises dans la mutation technologique

Le groupe 3Suisses a annoncé, le 19 novembre dernier, sa volonté de fermer son site d’Orcq, près de Tournai. Les 127 emplois occupés sur le site sont menacés par cette fermeture prévue pour le 31 mars 2015. Véronique WAROUX a tenu la promesse du groupe cdH d’interroger le Ministre wallon de l’économie, en déplacement au moment de la plénière. C’est le Ministre FURLAN qui a répondu à sa place.

Le chef de Groupe Dimitri FOURNY et la Députée wallonne Véronique WAROUX, soutenus par le Député fédéral Christian BROTCORNE, avaient exprimé leurs regrets et leur inquiétude dès l’annonce du groupe 3Suisses le 19 novembre. Ce mercredi en séance plénière du Parlement wallon, Véronique WAROUX est revenue sur le caractère historique de l’entreprise dans la région tournaisienne et a exhorté le Ministre à sauver les emplois menacés. Au nom du Ministre MARCOURT, Paul FURLAN a assuré la volonté du Ministre de l’Economie « d’accompagner l’entreprise et les organisations syndicales », tout en insistant sur la « grande disponibilité du Ministre à recevoir et accompagner les différentes composantes de l’entreprise à leur meilleure convenance ».

La Députée a également abordé la question de l’eurometropolitan e-campus, projet démarré lors de la précédente législature et qui vise à couvrir la palette la plus large possible des métiers de l’internet. Ce sujet avait également été soulevé en commission de l’économie lors des discussions budgétaires de cette semaine, où Marie-Martine SCHYNS soulignait au Ministre MARCOURT que, malgré le succès du projet dans l’enseignement, « il n’a pas permis aux entreprises de rester ». Dans un tel contexte, la Députée WAROUX se pose la question de l’encadrement des entreprises actives dans le numérique. Paul FURLAN a assuré que le Ministre MARCOURT « croit beaucoup à la mutation technologique et est désireux de mettre en place des mesures pour l’accompagner », tant pour 3Suisses que pour d’autres entreprises qui pourraient avoir à faire face au même défi à l’avenir. Il a d’ailleurs rappelé l’existence de Creative Wallonia et son rôle dans ce domaine. Quoi qu’il en soit, pour Véronique WAROUX, il est non seulement essentiel de sauver les 127 emplois menacés, mais également de diminuer la vulnérabilité des entreprises face à l’évolution des technologies.