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En 2010, l’union fait toujours la force!

30.04.10 | Communiqué de presse

CONFERENCE DE PRESSE DU cdH – 30.04.2010

En 2010, l’union fait toujours la force!



I. Un objectif : Sortir les Belges de la crise


Les Belges vivent hélas une double crise profonde à l’intensité inédite : la crise économique et sociale la plus forte depuis la seconde guerre mondiale, liée à une crise financière qui remet fondamentalement en cause le système débridé de marchés financiers dont nous avons vécu les limites en direct depuis bientôt deux ans.

A cette crise profonde qui a mobilisé toutes nos énergies depuis des mois pour protéger les Belges de la crise et surtout sauver un maximum d’emplois est venu s’ajouter de manière totalement irresponsable et pour des raisons purement particratiques une crise institutionnelle profonde qui a plongé notre pays dans un chaos absurde.

Face à cette double crise, nous n’aurons et nous n’avons qu’un objectif : sortir les Belges de la crise, les sortir de la crise institutionnelle et les sortir de la crise socio-économique.

a. Sortir les Belges de la crise institutionnelle

Si notre ambition première est de pouvoir gérer l’Etat et de continuer à répondre au quotidien aux problèmes concrets qui se posent dans notre pays tant en matière d’emploi que d’économie qu’en matière de sécurité et de police et d’environnement, si notre ambition est de préparer la société de l’après-crise en Belgique comme en Europe, nous savons que nous devrons également réformer l’Etat.

Depuis 2007, nous sommes prêts à discuter d’une réforme équilibrée de l’Etat belge mais reconnaissons que, jusqu’à présent, le pays s’est enlisé dans des négociations portant beaucoup plus sur la manière d’aborder les discussions institutionnelles sur la méthode et sur le cadre que sur la capacité de conclure réellement des accords après de réelles négociations qui n’ont en fait jamais débuté.

Nous savons que sous la prochaine législature, nous devrons régler ensemble :

• Le dossier relatif à BHV en ce compris l’ensemble des éléments et des thèmes mis sur la place pendant les discussions avec Jean-Luc Dehaene.

• Les transferts de compétences notamment prévus sous cette législature dans le premier paquet de compétences et dans le second paquet de compétences. Les cadres de discussions ont déjà été, à plusieurs reprises, abordés, ils sont connus. Il s’agit notamment de certains éléments relatifs à la politique de l’emploi, des éléments de politique économique, la loi sur les baux…

• L’adaptation de la loi de financement. Dans ce débat, nous défendrons comme depuis le début une réforme équilibrée qui maintienne les principes de solidarité entre les personnes et respecte les droits des francophones.

Il s’agira donc d’établir un nouveau Pacte de Respect et de Solidarité entre les Belges qui maintienne au cœur de l’Etat belge un système fort de sécurité sociale, le refus d’une concurrence fiscale qui puisse être défavorable au développement du Sud du pays, le principe de transfert de compétences assorti des financements adéquats et la protection des droits des francophones.

Comme nous ne voulons pas paralyser l’Etat belge, l’Europe et les citoyens pendant de nombreux mois, nous optons idéalement pour l’hypothèse d’un gouvernement issu des urnes qui puisse être constitué le plus rapidement possible sur l’ensemble des thèmes socio-économiques et classiques de la gestion de l’Etat avec, parallèlement, un cadre de négociations clair qui puisse débuter parallèlement selon un agenda soutenu dans le cadre d’un dialogue de communautés à communautés qui puisse compter d’une manière ou d’une autre sur une majorité spéciale.

C’est dans ce cadre que le nouveau Pacte de Solidarité et de Respect entre les Belges devra être conclu avec, nous l’espérons, un maximum de représentativité politique tant du Nord que du Sud du pays.


b. Sortir les Belges de la crise économique et préparer la société de l’après-crise

Durant cette législature, nous avons agi vite et fort pour protéger les Belges de la crise. Nous avons investi plus de 2 milliards dans des mesures anti-crise importantes en matière d’emploi grâce aux mesures de chômage économique, grâce aux différentes mesures d’embauche, grâce à la politique des titres-services, grâce aux réductions du coût du travail. Nous sommes le pays européen dont le taux de chômage a augmenté le plus faiblement (voir en annexe) et le nombre de demandeurs d’emplois est, en 2010, inférieur à celui que nous avions en 2005 et 2006.

Depuis le plan Win-Win, près de 7.000 chômeurs ont pu retrouver un emploi en 4 mois.

Notre objectif sera de sortir la Belgique de la crise et de préparer une croissance durable pour une société humaine qui mise tout sur l’investissement dans le capital humain, dans l’emploi, dans la défense d’une sécurité sociale forte.



Nos priorités que nous développerons dans les jours qui viennent seront les suivantes :


1. Priorité N°1 : Tout miser sur l’emploi et le capital humain.

Nous devrons avoir à la fois plus de personnes au travail et plus d’offres d’emploi. Nous devrons dès lors investir tant sur l’offre que sur la demande d’emploi et miser avant tout sur le capital humain qui est le premier facteur d’insertion et aussi de compétitivité de notre économie.

En matière d’investissement dans le capital humain, nous proposerons de conclure un pacte pour la formation au sein de l’Etat belge entre toutes les entités fédérées afin de donner une chance d’insertion et de transition à l’ensemble des demandeurs d’emploi et des travailleurs.

Nous devrons investir massivement sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi afin de renforcer non seulement leur accès à l’emploi mais aussi d’harmoniser les transitions.

En ce qui concerne l’augmentation de l’offre d’emploi, nous devrons travailler sur une diminution importante du coût du travail avec un réaménagement de la fiscalité entre la fiscalité sur le travail et le capital et nous devrons conclure une alliance emploi-environnement qui dope les emplois environnementaux et le développement de l’entreprenariat dans ce secteur via un accord entre l’ensemble des entités fédérées et fédérales.


2. Priorité N°2 : Préparer la révolution de l’allongement du temps de la vie.

Nous devrons à la fois prendre des mesures importantes pour augmenter le taux d’emploi au-dessus de 50 ans et réformer notre système de pension pour le rendre à la fois viable et augmenter les pensions pour l’ensemble de nos concitoyens.


3. Priorité N°3 : Développer le bouclier social pour les Belges.

Qu’il s’agisse de la politique de la santé et des politiques sociales, nous devrons non seulement lutter contre des demandes de régionalisation de la sécurité sociale mais, en outre, l’adapter et la développer pour faire face aux nouveaux besoins.

Par ailleurs, nous devrons réussir notre politique d’insertion et de diversité avec une politique active de lutte contre les discriminations et de nouvelles politiques qui allient le respect de la diversité avec les besoins d’universalité et de lien social.

Les conclusions des Assises de l’Interculturalité seront les bienvenues pour développer une nouvelle politique qui apaise les relations entre personnes d’origines différentes.

4. Priorité N° 4 : Réformer la justice, améliorer l’efficacité de la police en vue d’une augmentation de la sécurité des Belges.

La réforme de la justice, sa rapidité, sa célérité, une amélioration de la sécurité à Bruxelles et dans nos villes, le renforcement de l’efficacité et du nombre de policiers, l’accompagnement et le développement du statut des pompiers et de la protection civile seront des thèmes également prioritaires dans notre futur projet pour les mois à venir.


5. Priorité N°5 : Doper le développement durable.

En lien avec les Régions, une politique environnementale forte devra être déployée pour répondre aux enjeux climatiques mais aussi verdir structurellement et fondamentalement notre économie et l’organisation de notre société.



II. Un mot d’ordre plus moderne que jamais en 2010 : « L’union fait la force »


« L’union fait la force » est une devise plus que jamais moderne qui s’adapte non seulement à la situation institutionnelle belge en lui donnant en 2010 un nouveau sens, affranchi de toute nostalgie de la « Belgique de papa » mais aussi à tous les thèmes de société en réhabilitant les notions de respect, de solidarité et de sens de l’intérêt collectif et général.

a. « L’union fait la force »… dans notre pays

• Il s’agit bien évidemment de l’union de tous les Belges francophones et flamands derrière un nouveau projet adapté de vie commune, derrière un nouveau « Pacte de Solidarité et de Respect entre les Belges et dès lors de la capacité de vivre bien ensemble dans une nouvelle Belgique fédérale.

• Il s’agit aussi et surtout de la réussite de la relation des Belges d’origine étrangère et des Belges de souche et de la capacité de réussir la diversité.

• Il s’agit également de l’union des francophones qui doit fédérer à la fois les Wallons et les Bruxellois, la Région wallonne, la Région bruxelloise et la Communauté française avec une volonté de construire un espace francophone soudé, sans repli régionaliste ou sous-régionaliste mais dans l’affirmation de ses spécificités réciproques.

b. « L’union fait la force »…. dans le monde et en Europe

• Il s’agit avec cette devise de défendre notre vision d’une Europe fédérale forte qui rassemble les citoyens européens au-delà des frontières et des langues au sein d’une Union européenne qui doit s’affirmer tant dans sa politique sociale que dans sa politique socio-économique, sa politique environnementale et sa politique étrangère avec une vision plus humaine et durable.

• Il s’agit aussi avec cette devise de défendre une gouvernance mondiale ambitieuse et renforcée qui unit les continents et les pays de la planète derrière un vrai projet durable et humain, une nouvelle régulation de l’économie, un nouveau modèle de redistribution des richesses.

c. « L’union fait la force »… à chaque moment de vie de notre société

• Il s’agit avec cette phrase de réhabiliter le sens de l’intérêt collectif face à une société de plus en plus égoïste et individualiste, de remettre à l’honneur le sens de l’intérêt général au-delà des intérêts partisans.

• Il s’agit également et surtout de défendre la solidarité entre les citoyens, des politiques sociales fortes, une sécurité sociale forte, un réel système de progressivité dans le domaine fiscal, un secteur non marchand qui développe les services aux personnes et la solidarité interpersonnelle. Il s’agit fondamentalement de remettre la relation humaine au cœur d’un projet politique.

• Il s’agit également avec cette notion d’union de dépasser les conflits droite-gauche et les luttes de classes sociales, de défendre la médiation et la concertation sociale et de privilégier dans la société tout ce qui rassemble et fédère plutôt que tout ce qui oppose et divise.

Bref, l’union fait la force, c’est le retour de la relation et du dialogue, du respect. C’est la force de la solidarité et de la fraternité.



III. Une opération « Restaurer la confiance »


1. Nous voulons aujourd’hui lancer un appel pour redonner un peu de sens, de la raison, de l’optimisme et de l’intérêt général.

Nous voulons mobiliser les citoyens dans une approche constructive et fédératrice et leur redonner de l’espoir, une motivation pour un projet collectif et un nouveau sens pour notre pays.

C’est la raison pour laquelle nous avons publié un appel au dialogue dans l’ensemble des journaux de ce matin.

La fermeté sur ce qui est pour nous incontournable va de pair avec l’ouverture et le dialogue.

Si nous voulons éviter que les extrêmes ne gagnent en Flandre, nous devrons soutenir les modérés et montrer qu’un avenir est possible et que les francophones ne sont pas conformes aux images négatives véhiculées par certains partis en Flandre. Nous devrons pouvoir expliquer calmement nos points de vue mais aussi nos ouvertures pour pacifier et diminuer la pression sans pour autant accepter n’importe quoi.

Après l’attitude du VLD et l’échec de la relation au sein de la famille libérale du Nord comme du Sud, nous aurons plus que jamais besoin de personnes qui puissent dialoguer entre le Nord et le Sud du Pays au sein de « familles politiques ». Après trois ans de travail ensemble au quotidien et malgré nos points de vue différents sur certains aspects, c’est ce que nous avons pu construire avec le cd&V depuis la fin du cartel avec la NV-a. C’est plus que jamais ce que nous allons faire avec l’arrivée de Marianne Thyssen, largement appréciée par J. Milquet. Une relation entre deux femmes présidentes de partis apporte du liant dont nous avons largement besoin.


2. Un nouveau site www.lunionfaitlaforce.eu donnera la parole aux citoyens

Par ce site interactif, le cdH entend montrer que notre devise garde tout son sens dans le nouveau contrat Belgique qui liera les Communautés et les Régions de notre pays.

Au-delà du site, nous voulons développer des actions concrètes qui retissent des liens, permettent un dialogue et cassent les stéréotypes.

1. L’opération « pont - brug » est une opération qui permet via un site de créer des échanges et des partenariats sur des projets concrets entre communes flamandes et francophones et leurs habitants. Nos différents mandataires locaux et bourgmestres initieront cette opération dans les 15 jours avec un site spécifique en préparation.

2. L’opération « Vis ma vie »

L’Union fait la force, c’est aussi permettre à des personnes de culture ou de langues différentes de partager concrètement des projets et des expériences communes. C’est pourquoi les jeunes cdH proposeront dans les semaines qui viennent à des jeunes francophones, néerlandophones, germanophones de partager une journée ou plus la vie d’un jeune d’une autre communauté. Car nous pensons que les jeunes générations partagent des préoccupations communes par rapport à l’avenir, des points communs qui valent plus que les stéréotypes sur les différences.

3. Des rencontres en Flandre

Alors que l’on peut s’attendre du côté flamand à une campagne où les extrêmes vont se radicaliser, nous voulons dépasser les frontières linguistiques et organiser des dialogues avec et entre citoyens de l’autre communauté durant les prochaines semaines.

4. Une présence d’écoute et de proposition sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ne connaissent pas les limites étriquées des frontières linguistiques. Les Jeunes cdH seront donc présents pour entendre, participer, proposer sur Facebook en particulier des initiatives ouvertes qui cassent les stéréotypes et permettent d’échanger des impressions via des initiatives collectives dans les deux langues. Ces jours-ci, de nombreux groupes, évènements, causes ont vu le jour. Sur base des révoltes des citoyens sur les réseaux sociaux, nous voulons écouter, pour proposer des réponses, dialoguer.


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