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Le cdH se mobilise pour relever le défi de l’allongement de la vie : priorité à l’autonomie et au maintien à domicile des aînés

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01.10.10 | Communiqué de presse

Le 1er octobre, c’est la Journée Internationale des Personnes Agées. Son but est de rappeler que les droits de ces personnes sont indissociables des principes énoncés par l’ONU, à savoir : indépendance, participation, épanouissement personnel et dignité.

Chaque année, notre espérance de vie augmente d’une saison. Dans les trente prochaines années, un tiers de la population des pays développés aura plus de 60 ans et parmi celle-ci, 10% sera âgée de plus de 80 ans… Ce changement ne doit pas être réduit à la seule dimension démographique. Celui-ci engendrera des implications sociales, économiques, culturelles et éthiques dont il faut dès aujourd’hui tenir compte.


1. Quelques constats en Wallonie


Les personnes âgées de 65 ans et plus:

• 570.000 personnes ;
• 16% de la population wallonne ;
• En 2030, 23% de la population wallonne ;
• En 2050, + de 25% de la population wallonne.

Les personnes âgées de 80 ans et plus:

• 149.000 personnes ;
• 4% de la population wallonne ;
• En 2020, on comptera 185.669 personnes de 80 ans au moins
(Prévisions démographiques INS).

2. Propositions du cdH


Le vieillissement actif de la population et l'augmentation de l'espérance de vie en bonne santé génère d'énormes besoins en services divers à la personne : aide ménagère, soins médicaux ou non médicaux, aide aux déplacements, aux démarches administratives, etc. Il convient de donner dès aujourd'hui une réponse adaptée à cette demande croissante, afin de garantir avant tout le bien-être et l'autonomie des personnes (partiellement ou totalement) dépendantes, mais aussi afin d'offrir une réelle alternative au placement (coûteux) en institution.

Si l’espérance de vie ne cesse de croître, on constate que la plupart des personnes âgées, même seules, souhaitent continuer à vivre chez elles le plus longtemps possible. Tant que la santé et la situation financière le permettent, cette solution-là est donc à privilégier pour le cdH.

Or, chaque année le taux de mortalité par accident domestique augmente, dans les groupes d’âge élevé. Il importe donc de permettre à nos aînés de répondre à leurs besoins divers en leur fournissant des services de qualité.

A/ Un plan de soutien au maintien à domicile

Le cdH souhaite que, à l’occasion d’éventuelles discussions pour la formation du gouvernement et en lien avec les entités fédérées, un plan de soutien au maintien à domicile soit développé.

  • Il s’agira notamment de pérenniser et renforcer l’offre de services d’aides et de soins à domicile (IDESS, aides familiales, soins à domicile, titres-services, etc.) et poursuivre le développement des services d’aide aux familles.

Comment ? En renforçant notamment les ADMR (aide à domicile en milieu rural), actuellement au nombre de 8, de façon à en accroître le maillage et à couvrir l’ensemble du territoire de la Région wallonne.

Il s’agit d’un service qui mène une action d’aide à domicile pour les personnes résidant dans le milieu rural wallon. Il intervient auprès des familles, des personnes âgées ou handicapées,... afin de les aider à résoudre les difficultés de gestion de vie quotidienne en mettant à leur disposition un personnel qualifié. Les prestataires (aides familiales, aides ménagères et gardes à domicile) sont encadrés par des travailleurs sociaux, du personnel administratif et de direction. Les objectifs prioritaires du service sont le maintien, le rétablissement, le développement du bien-être de la personne qui, sans une aide, ne pourrait rester à domicile. Le service cherche à mettre en place un projet d’aide global visant le mieux-être familial, sanitaire, physique, éducatif, psychologique, moral, relationnel et social en développant les ressources de l’environnement. L’ADMR a le souci de se coordonner avec la famille, l’environnement et d’autres intervenants éventuels. La qualité de l’intervention est favorisée par la nature de ce lien.

La philosophie de l’ADMR est de s’adresser à la globalité de la personne. L’intervention peut être de type préventif et/ou curatif, peut s’envisager à court, moyen ou long terme et être organisée de façon légère ou intensive sans rejeter les situations d’urgence. Les interventions se traduisent par un accompagnement régulier (quotidien et pluridisciplinaire si nécessaire) face au handicap ou à la maladie par une réponse aux besoins fondamentaux, vitaux. Des interventions, au départ de type ponctuel, se muent progressivement en long terme. Ces situations sont souvent des cas de dépannage courant de personnes âgées qui évoluent vers le maintien à domicile, ou encore des situations de maladie évolutive. De manière générale, on peut regrouper les interventions selon leurs caractéristiques : les interventions globales, qualifiées de sociales : travail relationnel, rôle éducatif, ... les aides à la vie journalière : aide au déplacement, aux courses, à la préparation et au service des repas, les prestations sanitaires veillant au confort, à la sécurité, à l’hygiène, à la santé de la personne. Toutes les interventions s’accompagnent d’un travail d’ordre relationnel. Celui-ci est aussi au centre des prestations des gardes à domicile. Ce type de travail se caractérise, par une présence, l’écoute, un soutien moral, le développement de la confiance, une action sécurisante, ...

  • Il s’agira aussi d’encourager et de développer les services à la personne et de soutenir les personnes aidantes ou celles qui prennent en charge un parent âgé. Comment ?

En réorganisant les différentes formules de congés existant dans la législation fédérale : à l’heure actuelle, le recours aux congés existants est limité en raison notamment de la faiblesse de l’allocation de remplacement de revenus. Il convient d’améliorer l’accessibilité à une formule de congés qui permette réellement au travailleur de suspendre son contrat de travail pour quelques heures pour prendre soin d’un proche dépendant. Pour cela, le montant de l’allocation de remplacement de revenus devra être augmenté.

Les personnes aidantes (professionnels ou non professionnels) ou celles qui prennent en charge un parent âgé doivent se voir attribuer un statut d’aidant avec un mécanisme souple et crédible de financement. De ce point de vue, on pourra recourir à des mesures fiscales. Par exemple, majorer la quotité du revenu exemptée d’impôt pour l’accueil d’un parent âgé, majorer le revenu net maximum autorisé pour les personnes âgées accueillies en famille.

  • Il s’agira enfin de légiférer en matière de télé-vigilance.


B/ De nouvelles programmations de structures adaptées

Lorsque le maintien à domicile n’est plus envisageable, la personne âgée doit pouvoir trouver un nouveau lieu de vie en adéquation avec ses désirs, ses besoins, ses moyens. Pour le cdH, la qualité de vie dans les établissements est primordiale, tant pour les résidents que pour le personnel, et les coûts doivent en permettre l’accès à tous !

Il existe en RW plusieurs types d’établissements pour PA, comme la maison de repos (MR), la maison de repos et de soins (MRS), le centre d’accueil de jour (CAJ), les centres de soins de jour (CSJ). En dix ans, on est passé de quelque 900 établissements à 650 établissements, tous secteurs confondus.

Actuellement, le nombre maximum de lits en Région wallonne est de 47.546. Ces limites résultent des protocoles d'accord conclus entre le Gouvernement fédéral et les entités fédérées. Ce moratoire prendra fin le 30 septembre 2011. Des négociations sont en cours au sein de la Conférence interministérielle Santé publique afin de conclure un nouveau protocole permettant à la Région wallonne d'augmenter son nombre de lits de maisons de repos.

Il ne fait aucun doute que la qualité de l’hébergement et des services d’accueil des aînés doit encore être améliorée.

Dans le cadre d’un prochain gouvernement, les positions suivantes y seront défendues :

  • Le cdH propose d’adapter la programmation des lits MR/MRS à la situation réelle, mais aussi et surtout à la situation à plus long terme ;

  • Le cdH veut ensuite poursuivre et encourager la diversification, le développement et le financement de structures alternatives pour personnes âgées (petites unités de vie ; centres d’accueil de soirée et/ou de nuit ; centres de soins de jour ; l’accueil familial permettant à un particulier d’accueillir au maximum trois personnes âgées à son domicile ; « complexe résidentiel pour personnes âgées » ; « une maison pour deux générations », etc.). A ce sujet, il ne s’agit pas seulement d’investir de nouveaux moyens financiers mais il faut avant tout adapter les structures de soins existantes, encore trop souvent organisées pour la prise en charge de soins aigus. Le cdH plaide pour la mise en place de mécanismes de reconversion de lits de soins aigus excédentaires en structures alternatives pour personnes âgées;

  • Il faut également s’assurer que le cadastre de l’offre d’établissements pour personnes âgées en Wallonie soit régulièrement actualisé et croisé avec les données que fournira l’Observatoire wallon de la santé;

  • Le cdH veut agir sur l’accessibilité financière de ces établissements (rendre les services dits « alternatifs » également accessibles aux personnes à faibles revenus ; apporter de réelles solutions au problème financier que pose pour de nombreux aînés l’entrée en MR, et notamment, que soit clairement déterminé le coût réel de l’hébergement et des soins pour tous les modes d’hébergement ; soutenir Inforhome Wallonie dans la mise en place de son site Internet comparatif des tarifs de toutes les maisons de repos sur le territoire wallon) ;

  • Pour le cdH, il faut veiller à l’amélioration de la qualité de vie dans ces établissements.

Par exemple, en poursuivant le financement alternatif pour les infrastructures d’accueil et d’hébergement pour personnes âgées; en travaillant en partenariat avec d'autres acteurs du secteur pour assurer la continuité de la prise en charge et des soins; en facilitant la participation effective et concrète des personnes âgées et du personnel aux décisions qui les concernent; en encourageant les manifestations tout public adéquates au sein des maisons de repos pour éviter l’isolement des résidents ; en aménageant des espaces au sein des maisons de repos pour que les résidents puissent y accueillir leur famille comme s’ils étaient à domicile; en luttant contre la pénurie d’infirmier(ère)s en maisons de repos et en valorisant la formation et l’emploi d’infirmier(ère)s gériatriques, afin que la requalification en lits MRS puisse se poursuivre avec succès ; mettant en place un Plan pour que, d’ici 2014, tous les établissements pour personnes âgées sur le territoire wallon soient équipés d’Internet et pour que tous les résidents puissent y avoir accès ; en luttant enfin contre les phénomènes de maltraitance.
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