Lors d’une réunion extraordinaire des commissions conjointes de l’Economie et de l’Emploi organisée en urgence suite à l’annonce de la fermeture de Caterpillar à Gosselies, Véronique SALVI a exprimé son indignation à l’égard des méthodes expéditives et méprisantes de la multinationale et toute sa volonté de défendre les intérêts des milliers de travailleurs et de familles, menacés par cette terrible annonce.
Si la direction du groupe Caterpillar a asséné un véritable coup de massue à la région de Charleroi, c’est toute la Wallonie qui est touchée par cette décision. Plus largement encore, cette fermeture doit émouvoir l’ensemble de l’Europe et tous ceux qui partagent notre conception de la justice sociale et d’un modèle économique à visage humain.
Aujourd’hui, la priorité absolue revient évidemment aux travailleurs. Actuellement, une première phase de consultation est en cours qui permettra – le cdH l’espère – d’éviter le pire ou de limiter les dégâts. Il ne faut rien lâcher. Cependant, il faut rester pragmatique et déjà penser le reclassement d’un maximum de travailleurs.
Véronique SALVI tient à féliciter la mobilisation d’entreprises carolos et wallonnes qui s’engagent à proposer des postes aux ouvriers licenciés. Cela témoigne de la volonté des Wallons de se serrer les coudes et de se battre avec pugnacité.
Par la suite, il s’agira de mener une réflexion sur le terrain occupé par Caterpillar et son importance stratégique à deux pas de l’aéroport de Charleroi. Ce terrain pourrait d’évidence jouer un rôle majeur dans les prochains développements attendus de l’aéroport.
La fermeture de Gosselies est un nouveau révélateur d’une problématique qui nécessite non seulement des réponses wallonnes mais aussi une réaction concertée et cohérente au niveau de l’Europe. Pour l’élue carolorégienne, il s’agit de doter l’Europe d’un réel plan industriel européen et d’une révision ou du moins d’une relance du pacte de stabilité.
Au nom du groupe cdH, Véronique SALVI a déclaré vouloir ne rien céder à Caterpillar et à tout mettre tout en œuvre pour assurer l’avenir des travailleurs touchés par ce drame social.
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