L’introduction prochaine d’un péage routier pour les véhicules légers et d’une taxe aux kilomètres parcourus pour les véhicules lourds

Ce mercredi, un débat sur la réforme de la fiscalité routière régionale s’est tenu au Parlement wallon. A cette occasion, Michel LEBRUN et Dimitri FOURNY ont interpellé le Ministre wallon des Finances, André ANTOINE. <br /><br />Les députés cdH ont ainsi formulé une série de remarques. <br /><br />Pour les véhicules légers, différentes questions se posent encore aujourd’hui. Quels seront les axes routiers concernés ? Dans l’hypothèse où seul le réseau autoroutier est concerné, le contribuable qui déciderait de ne pas emprunter ce réseau sera-t-il redevable du forfait d’office ? Comment va s’opérer pratiquement le mécanisme : vignette sur le véhicule, enregistrement des plaques d’immatriculation ? Comment va s’opérer le contrôle ? Par des caméras, des portiques ? Quel sera le futur gestionnaire des vignettes et de leur vérification ? <br /><br />Dimitri FOURNY et Michel LEBRUN ont réaffirmé que le cdH n’apportera pas son soutien à une réforme qui envisagerait la taxation aux kilomètres parcourus pour les véhicules légers. Un tel mécanisme est discriminatoire pour les automobilistes issus des zones rurales ou pour les familles possédant deux véhicules.<br /><br />Michel LEBRUN a également demandé au Gouvernement d’être extrêmement prudent et attentif à la question du respect de la vie privée dans les discussions à venir avec les autres Régions.<br /><br />Envisageons ensuite la question des poids lourds. Là aussi, de nombreux points restent à éclaircir. Quels seront les axes visés ? Les Régions seront-elles libres d’ajouter à ce « réseau de base » les axes qu’elles souhaitent dans une vision de mobilité ? Quel sera la répartition des recettes d’un tel péage pour les poids lourds ? <br /><br />Pour Michel LEBRUN, la taxation au kilomètre des poids lourds doit également être évaluée en terme de mobilité. Le député wallon plaide ainsi en faveur d’une « taxation intelligente » pour les poids lourds, qui intégrerait, à titre d’exemple, l’heure du transport (heures de pointe), le trajet parcouru, le type de voiries empruntées. <br /><br />Enfin, Michel LEBRUN a insisté sur la nécessité d’octroyer les recettes de ces vignettes à l’entretien de nos voiries ainsi qu’au développement des transports en commun en Wallonie.