Faire de la santé mentale une priorité
Février 2011
Dépression, phobie, démence, anxiété… Autant de pathologies qui sont aujourd'hui devenues très courantes mais qui restent encore un tabou dans notre société.
Les problèmes de santé mentale progressent chaque année. L'exemple le plus éloquent est celui des troubles dépressifs qui constituent la 4ème cause de maladie et d'incapacité. Ils devraient occuper la 2ème place d'ici 2020.
En Wallonie, la santé mentale a longtemps été considérée comme un domaine à part, à la frontière entre le soin et la protection de la société. Pour Marc ELSEN, député wallon et psychologue, "il faut considérer la santé mentale comme une partie incontournable de la santé et poursuivre la diversification des prises en charge et du soutien aux patients".
Le député a conctrètement traduit cette idée en déposant sur la table du Parlement wallon une proposition de résolution visant à optimaliser la politique en santé mentale. Elle répond à plusieurs constats :
• La difficulté d'inscrire la santé mentale parmi les priorités du système de soins de santé en Région wallonne,
• Le relatif déni social persistant de ces problématiques de santé mentale touchant enfants, adolescents et adultes ;
• Le manque de prise en charge à domicile ;
• Les difficultés rencontrées par les patients et les familles en termes de prise en charge financière et de remboursement par les mutuelles ;
La proposition sera analysée et débattue en commission de la Santé et de l'Action sociale du Parlement wallon dans les semaines à venir.
L'objectif est d'inciter le Gouvernement wallon à mettre en œuvre un plan permettant de mieux coordonner les actions en faveur de la santé mentale et de développer une meilleure prise en charge de ces pathologies complexes et si mal connues.