Fiscalité wallonne: enfin un accord sur la vignette!
Février 2011
La dernière séance plénière du Parlement wallon a été le lieu d'un large débat sur la fiscalité automobile en Wallonie.
Dès l'annonce, en janvier, d'un accord de principe entre les trois régions du pays sur l'introduction d'un péage routier, beaucoup d'interrogations et d'inquiétudes ont fait surface. Si elles doivent encore faire l'objet de concertations et de discussions au sein d'un comité technique, le cap essentiel de l'accord a lui été franchi !
Michel LEBRUN et Dimitri FOURNY ont malgré tout interpellé le Ministre compétent André ANTOINE pour en savoir plus sur cette réforme à venir et répondre à une question qui fait débat: cette vignette, s'agit-il d'une nouvelle taxe?
Le ministre wallon des Finances s'est voulu rassurant à ce sujet. "Il y a en effet 3 points dans cet accord : un péage pour les véhicules légers, les véhicules lourds et une réforme concomitante de la taxation automobile. Et cette dernière garantit une neutralité fiscale globale pour les utilisateurs belges".
Il faut voir cette vignette positivement. Elle permettra en effet de faire participer les utilisateurs étrangers à l'entretien de nos voiries. La place centrale qu'occupe notre pays en Europe rend son réseau routier et autoroutier incontournable, avec les désagréments que cela engendre.
Lors des débats, Dimitri FOURNY et Michel LEBRUN ont également réaffirmé que le cdH ne soutiendra pas une éventuelle taxation aux kilomètres parcourus pour les véhicules légers. Un tel mécanisme est particulièrement discriminatoire pour les automobilistes issus des zones rurales ou pour les familles possédant deux véhicules. Heureusement, cette option n'a pas été retenue.
En ce qui concerne le péage des poids lourds, Michel LEBRUN va plus loin. Il estime que le mécanisme doit être pensé en terme de mobilité, de manière à ce qu'il ait un impact positif sur celle-ci. Le député wallon plaide ainsi en faveur d'une « taxation intelligente » des poids lourds, qui intégrerait, à titre d'exemple, le trajet parcouru, le type de voiries empruntées et le moment où le transport a lieu. Aussi, la redevance doit aller de pair avec la possibilité d'effectuer des livraisons en dehors des heures de pointe.
