Maisons de repos: levée du moratoire: un premier pas insuffisant
Octobre 2011
Quitter son domicile pour une maison de repos est difficile, à plus d'un titre. Trop peu nombreuses et souvent trop chères, la situation n'est pas optimale.
Depuis 1997, la capacité maximale de lits en maisons de repos était bloquée. Un tel moratoire peut sembler absurde au regard de l'évolution de la démographie. Heureusement, un récent accord entre les Ministres de la Santé a permis de relever cette marge. Dès le 1er octobre, la Belgique a vu son offre de lits augmenter de 1228 unités.
Véronique SALVI s'est inquiétée en commission de la Santé de la répartition de ces lits supplémentaires.
En Wallonie, certains arrondissements sont en effet plus déficitaires que d'autres. En tant qu'humanistes, nous pensons qu'il est primordial de permettre à chaque aîné de pouvoir rester, s'il le souhaite, dans sa région, sa ville ou son village. Le but étant d'éviter tout déracinement social.
La députée carolo a très à cœur ce dossier des maisons de repos. Elle est ainsi l'auteur d'une proposition visant à préserver les maisons de repos de taille « familiale », où chacun a un prénom.
Quand on sait qu'à l'horizon 2020, la Wallonie aura besoin de 6.000 nouveaux lits pour ses aînés, la solution n'est-elle pas à trouver ailleurs ?
Par exemple, en favorisant le maintien des aînés à leur domicile le plus longtemps possible. C'est en tout cas une piste que le cdH souhaite défendre.