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La situation de Saint-Gobain à Auvelais et l’avenir de l’industrie du verre dans la Basse-Sambre

18 février 2014│ Interpellation de M. PREVOT au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,

À nouveau, nous avons à l’ordre du jour de notre commission des fermetures et des licenciements dans le secteur du verre –que ce soit à Roux, entité de Charleroi ou à Auvelais dans la Basse-Sambre en province de Namur. Fort logiquement, je vais laisser mon confrère Antoine Tanzilli développer davantage les questions spécifiques liées à l’annonce de la fermeture du site de Roux par AGC. Pourtant, si ces deux dossiers (Roux et Auvelais) ne sont évidemment pas identiques, on ne peut qu’être frappé par le parallélisme de ces deux annonces mais surtout par la réalité qu’elles soulignent à nouveau de manière bien cruelle : soit la très mauvaise santé de notre secteur verrier, partout en Wallonie, mais aussi ailleurs en Europe.

En effet, sur la période 2003-2013, 2100 emplois directs ont été perdus dans ce secteur en Belgique et plus de 33.000 à l’échelle européenne. Et les grandes causes « macro » sont connues : surcapacité structurelle du secteur et demande en forte baisse depuis 2008 suite à la crise économique qui a touché en particulier des « gros clients » du secteur verrier comme la construction ou l’automobile (dans le cas belge, la fermeture, entre autres, de Ford Genk se fait ici clairement sentir). Bien entendu, il faut malheureusement ajouter à cela des causes et des difficultés plus particulières, aux niveaux belge et wallon.

En ce qui concerne le cas précis de Saint-Gobain Glass à Auvelais, un conseil d’entreprise extraordinaire était convoqué pour mercredi dernier. Et aucun analyste ni aucun représentant des travailleurs ne semblaient se faire la moindre illusion. Après les réductions d’activités, la mise à l’arrêt de certains fours, le chômage économique pour nombre d’ouvriers, après la fermeture de Techniverre à Jemeppe-sur-Sambre en mars 2012 et après la fermeture de Sekurit Auvelais en mars 2013, mars 2014 s’annonce donc tout aussi sombre pour l’industrie du verre et la présence de Saint-Gobain en Basse-Sambre… Cette industrie continue ainsi son détricotage progressif sans qu’aucune recherche d’alternative ne soit encore parvenue à l’enrayer.

Pourtant, lors de chacune de ces annonces, comme aujourd’hui, nous avons débattu avec vous de ce dossier et tenté de trouver des solutions pour l’avenir. Sans succès, il faut bien le constater. Mais je ne vous en fais évidemment pas le reproche ! Je l’ai dit, les causes principales de ce détricotage et les moyens d’action pour y remédier échappent très largement à la Wallonie. Ce n’est bien sûr ni vous, en tant que Ministre, ni même l’ensemble du Gouvernement qui peut décréter le maintien ou la création d’emplois ou la relance économique dans une filière donnée, indépendamment de la crise économique mondiale qui sévit.

Néanmoins, nous ne sommes pas non plus rester les bras croisés depuis les dernières « mauvaises nouvelles » en 2012 puis 2013. À votre demande, la Sogepa a ainsi finalisé une étude prospective sur le secteur du verre. Je ne vais pas revenir longuement sur son contenu car nous en avons déjà débattu ici. Pas plus tard que la semaine dernière, vous rappeliez d’ailleurs les diverses pistes de réflexion que cette étude privilégiait afin de soutenir, à notre niveau, l’industrie wallonne du verre : meilleur impact économique des primes à la R&D, soutien par la demande locale, réduction incontournable du coût de l’énergie, réduction du coût horaire de la main d’œuvre, et organisation d’une filière de recyclage externe du verre plat offrant de belles opportunités économiques pour la Wallonie.

Certes, face à une telle annonce de fermeture, on pense prioritairement au sort des travailleurs concernés (plus de 300 dans ce cas-ci) et à leurs familles. Puis, viennent immédiatement à l’esprit toute une série de questions, certes nécessaires mais aussi d’une certaine manière « de circonstance », concernant votre action immédiate : contacts pris avec l’entreprise et les travailleurs, lancement de la procédure Renault, possibilité de proposer une solution crédible de maintien ou de relance au moins partielle de l’activité, rôle des opérateurs économiques wallons et locaux pour soutenir une telle option (Sogepa, NamurInvest, BEP, etc.), éventuel repreneur, possibilités de reconversion et soutien spécifique pour les travailleurs concernés, pistes pour un plan local de redéploiement et de diversification économique dans une région –la Basse-Sambre– de plus en plus sinistrée par ces fermetures dans le secteur verrier, etc. J’aimerais bien entendu vous entendre sur chacun de ces points.

Toutefois, au-delà de ces enjeux immédiats, se posent des questions peut-être encore plus essentielles pour l’avenir et la survie même de cette industrie du verre dans notre région. Je l’ai dit, la Sogepa a réalisé une analyse fouillée sur le sujet, ciblant notamment la possibilité d’organiser une filière de recyclage du verre et de faire ainsi de la Wallonie un incubateur et peut-être même un leader européen dans ce domaine. En effet, la rénovation et la démolition dans le secteur du bâtiment produisent plus d’1.200.000 tonnes de verre par an en Europe. L’utilisation de cette matière première permettrait de réduire la consommation énergétique, ce qui représente une part considérable dans le coût de production.

Il y a deux semaines, vous aviez annoncé pour très bientôt la tenue, sous l’égide de la Sogepa, d’une réunion de tous les acteurs concernés pour faire avancer ce dossier. Vous citiez notamment le pôle de compétitivité Greenwin, la Fédération de la construction ainsi que NamurInvest. Rattrapée depuis par l’actualité, cette réunion et les options qu’elle entend étudier me semblent désormais d’autant plus nécessaires et urgentes ! Pouvez-vous m’indiquer si cette réunion a pu avoir lieu ? Quels ont en été les résultats ? Quelles sont les prochaines étapes ?

Je crois en effet qu’il faut faire vite : les mauvaises nouvelles ne nous attendent malheureusement pas… et plus on attend pour avancer dans ces groupes d’études et de travail, plus on risque de voir disparaître, morceau par morceau, ce qu’il reste de notre industrie verrière en Basse-Sambre, mais également ailleurs en Wallonie. Peut-on espérer voir bientôt des résultats concrets (étude de faisabilité, échéancier, opérationnalisation du projet, ..) au niveau de ce chantier ouvert par la Sogepa ? Peut-on espérer que la mise en route d’une telle filière soit une priorité pour la Région et qu’elle permette enfin d’inventer un nouvel avenir pour le secteur verrier en Wallonie ? Qu’est-il possible d’envisager (en s’appuyant en particulier sur les pôles de compétitivité et nos centres de recherche) pour accompagner les nécessaires transformations de cette industrie et éviter le déclin irrémédiable de tout un secteur et la perte du know-how qui vient avec ?

Enfin, toujours au niveau de l’avenir global du secteur, je pense aussi qu’on ne peut pas faire l’économie du débat concernant la problématique du dumping social et environnemental, dans le cadre, notamment, de la mise en place d’une véritable politique industrielle européenne. Celle-ci devrait dès lors s’accompagner d’un renforcement des règles anti-dumping mais aussi d’une forme d’imposition de clauses sociales et environnementales dans nos accords commerciaux et nos tarifs douaniers européens. En effet, (et on le voit bien dans le secteur du verre avec le photovoltaïque chinois qui frappe durement le site AGC de Roux) il devient de plus en plus difficile sinon impossible à nos systèmes économiques d’être compétitifs face à une concurrence étrangère qui n’a pas à subir des contraintes minimales en matière de droits sociaux ou de protection de l’environnement. En outre, de leur côté, ces mêmes concurrents ne se privent pas pour dresser différentes barrières douanières pour protéger leur production nationale. Il semble donc clair qu’il faille trouver un dispositif permettant une concurrence sur un pied d’égalité sans pour autant verser dans le protectionnisme et ses risques de guerres commerciales. Là encore, M. le Ministre, j’aurais voulu entendre votre analyse et savoir ce que pouvait faire la Région pour aider à la concrétisation de telles mesures ?

Je vous remercie d’avance pour vos réponses et vos précisions. 
 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

 

Madame et Messieurs les députés, l'importance de ce dossier est telle que je souhaite faire le point sur la
situation du secteur du verre en Wallonie.
 

 

Je suis conscient que certaines informations sont, pour certains d'entre vous, une redite, mais il me paraît
utile de le faire.
 

Tout d'abord, afin de bien recontextualiser ma réponse, je me permets très rapidement de vous tracer
quelques chiffres macroéconomiques.
 

En Belgique, le secteur du verre est caractérisé par une grande importance du verre plat, puisqu'il représente 88 % de la production.
 

L'activité de production et de transformation du secteur du verre est fondamentalement exportatrice, puisqu'environ 80 % sont expédiés à l'étranger, principalement dans les pays limitrophes que sont la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
 

En 2011, le volume de la production de verre en Belgique a atteint 1 060 000 tonnes alors qu'il était encore de 1 510 000 tonnes en 2000. Il y a donc une diminution constante de la production depuis une décennie, alors que, pendant la même période, la production mondiale a connu une croissance.
 

En termes d'emplois directs, l'activité occupait, en 2011, 8 291 personnes alors qu'elle occupait 16 899, en
1980, 13 963, en 1990, et 10 982, en 2000.
 

Le secteur du verre, au travers de ses activités de production, de transformation et de distribution, est
globalisé et mondial. Cependant, la contrainte logistique du transport fait qu'il y a une limite physique au-delà de laquelle ce n'est plus possible. C'est limite est environ 400 kilomètres du point de production.
 

Le secteur est en outre caractérisé par des coûts de matières premières - 22 % - d'énergie - 21 % - de maind'oeuvre - 16 % - et de transport - 11 % - importants et, pour un certain nombre d'entre eux, en constante augmentation.
 

Enfin, le secteur est encadré par une législation européenne de plus en plus stricte au niveau environnemental avec des objectifs d'économie bas carbone relativement exigeants, notamment en matière
de réduction d'émissions CO2.
 

D'une manière générale, l'industrie du verre plat rencontre des difficultés structurelles et conjoncturelles
profondes depuis plusieurs années qui peuvent être résumées comme suit :
– structures de coût ne permettant pas aux entreprises d'être compétitives, notamment en termes de prix de l'énergie ;
– concurrence de plus en plus forte de la part des pays de l'Est et asiatiques notamment ;
– le secteur en aval souffre de la crise : secteur automobile et de la construction. On peut, par exemple, citer la fermeture de Ford Genk qui a eu un impact important pour les activités de nos opérateurs économiques wallons ;
– déplacement de la demande vers d'autres régions du monde telles que les pays du BRIC, mais aussi - et je reprends Ford Genk - vers le sud de l'Europe
 

Sur base de ce constat, alors que généralement les lignes de production sont maintenues en activité tout au long de leur cycle de vie, pour la première fois dans l'histoire du secteur, une quinzaine de lignes de
production en Europe ont été arrêtées en cours de cycle de vie, alors que les investissements nécessaires pour maintenir et relancer une ligne de production s'élèvent à des montants extrêmement importants. Cela démontre particulièrement bien que le centre de gravité a été modifié. Les difficultés structurelles sont arrivées à un tel niveau que des décisions qui sont inédites sont prises.
 

Le secteur du verre en Wallonie est réparti entre plusieurs opérateurs actifs tant dans le verre plat que dans le verre creux et les verres spéciaux :
– Fibreglass : spécialisée dans la fibre de verre pour la construction et l'isolation ;
– AGC Europe : verre plat et verres spéciaux ;
– Durobor : verre creux ;
– Gerresheimer Momignies : verre creux ;
– MD Verre Vidrala : production de verre creux pour l'agroalimentaire ;
– Saint-Gobain : fabrication de verre plat pour l'automobile et la construction.
 

Certains opérateurs économiques ont déjà été impactés suite à cette conjoncture. Les fermetures déjà
intervenues sont les suivantes :
– AGC Moustier : 60 personnes suite à la fermeture d'un four. Moustier fabrique des verres colorés ;
– Saint-Gobain Sekurit Auvelais : 260 emplois, fermeture de l'entreprise ;
– Techniver à Mornimont : 80 emplois - verre trempé, verre feuilleté, vitrage d'intérieur destiné à l'industrie de la construction.
 

Pourtant, les actions mises en oeuvre par notre région ont été multiples dans ce secteur afin de soutenir
l'activité économique.
 

En effet, et même si on ne le dit pas assez, nous avons participé au financement de la diversification du
secteur.
 

À ce titre, dans le cadre du Plan Marshall, et plus précisément au travers de la politique des pôles de
compétitivité, nous avons favorisé l'émergence de nouveaux projets industriels innovants afin de permettre
aux opérateurs industriels de se diversifier et développer de nouvelles filières industrielles génératrices d'emplois durables et de qualité.
 

De manière générale, particulièrement pour AGC, des financements importants ont été octroyés en matière
de recherche dans le cadre de la politique des pôles.
Participation à onze projets :
– trois projets dans le pôle Greenwin ;
– huit dans le pôle MecaTech.
 

Totaux des projets : 44,5 millions d'euros dont 26 millions d'euros de part publique.
 

Nous avons chargé ensuite la SOGEPA de réaliser une étude spécifique pour le secteur pour dresser les
constats et tenter de voir quelles étaient les pistes de solution afin de soutenir les filières.
 

Les conclusions de l'étude font état de cinq pistes :
– conditionner davantage les subsides à l'investissement et à la R&D aux actions des industriels et à leur capacité à y associer des fournisseurs et sous-traitants ;
– soutien à la demande locale : projets de construction dans notre région ;
– contribuer à une réduction du coût de l'énergie, en particulier le coût de l'électricité ;
– contribuer à la redynamisation du pacte social, notamment au niveau de la mobilité et de la polyvalence ;
– organisation d'une filière de recyclage externe du verre plat.
 

Ces pistes représentent le cadre dans lequel des mesures doivent être prises. Cela étant, elles ne peuvent
être envisagées que dans le moyen, voire même, pour certaines, dans le long terme. Je rappelle que tous les opérateurs économiques ont participé à cette étude et qu'à aucun moment, ils ne nous ont informés que la situation était telle que l'avenir de leurs activités était compromis.
 

La SOGEPA a également été chargée du suivi du dossier AGC. Avec mes services, elle a participé aux
négociations avec M. Strazzante en vue de la reprise d'une partie des activités d'AGC. Toutefois, le besoin
financier était trop important et, au vu de l'incertitude de la bonne réalisation de ce plan, tant les organisations syndicales que la direction de l'entreprise ont souhaité ne pas poursuivre les discussions.
 

La recherche d'un repreneur potentiel est toujours en cours. La question est de savoir quelle est la faisabilité intrinsèque du business model, quel est le point de break-even et de voir si les volumes sont suffisants par rapport au point de break-even, de voir enfin si d'autres activités de production ne sont pas possibles sur le site.
 

À ce sujet, je peux vous dire qu'un consultant d'envergure internationale a d'ores et déjà travaillé sur le
sujet, notamment sur l'aspect panneaux photovoltaïques, étant donné que c'est le métier d'AGC.
 

Les principales conclusions sont les suivantes :
– l'étude relève notamment que des mesures seraient accordées, par certains pays européens, favorisant le matériel produit en Europe ;
– l'impact de mesures publiques d'encouragement à l'installation de panneaux à un doublement pur et simple de la demande à l'horizon 2020 ;
– le prix de vente minimum imposé par les récentes mesures européennes antidumping ne permet pas aux acteurs européens d'être concurrentiels.
 

Le prix minimum, tant du verre solaire que de cast reste 10 % inférieur au prix de revient des producteurs
européens. Ces mesures sont donc insuffisantes.
 

L'avenir du site est toujours en danger.
 

Au vu des actions que je viens de vous exposer, nous ne pouvons pas dire que nous n'avons pas joué un rôle, mais je pense qu'il y a encore des choses à faire.
 

Nous sommes confrontés à la situation suivante :
AGC a annoncé son intention de fermer et 190 emplois sont concernés. Saint-Gobain a souhaité faire une
annonce mais, comme vous l'avez relevé, le conseil d'entreprise a été interrompu et l'entreprise a, dès lors,
annoncé son intention par voie écrite et une réunion du conseil d'entreprise est refixée cette semaine.
 

J'ai rencontré ce matin les organisations syndicales des deux entreprises et du verre en particulier, et ce dans la perspective d'avoir une rencontre, demain, avec l'ensemble du Gouvernement.
 

Nous avons répondu positivement à la demande des organisations syndicales de les accompagner au travers d'expertises techniques leur permettant de déposer des alternatives aux intentions formulées par les deux entreprises tant à AGC qu'à Saint-Gobain.
 

La question est donc d'accompagner les travailleurs pour :
– vérifier les constats posés par les deux groupes ;
– d'envisager les remèdes aux constats formulés ;
– de proposer des alternatives aux intentions évoquées de manière implicite ou explicite, selon les cas.
 

Nous avons la volonté de rechercher toutes les hypothèses de travail possibles sans, jamais, promettre aux travailleurs des choses que nous ne pourrions pas tenir.
 

Il a donc été indiqué que nous ne nous positionnerions, dans un premier temps, que sur le volet industriel et que nous ne nous positionnerions sur le volet social et de reconversion que dans l'hypothèse où le volet industriel n'aurait pas, à bref délai, trouvé une hypothèse favorable.
 

Je voudrais terminer en indiquant que, au niveau de l'organisation d'une filière de recyclage, au-delà du fait
que c'était une piste développée par le consultant choisi par la SOGEPA, c'était également un des premiers
projets d'AGC dans le cadre du pôle Greenwin.
 

Selon la direction de ce pôle, AGC serait prêt à se remettre autour de la table et à progresser. Au regard des enjeux environnementaux socio-économiques qui découlent de l'organisation d'une filière de recyclage
externe du verre plat, cela pourrait être une opportunité pour notre région.
 

J'ai chargé le pôle et l'opérateur économique d'avancer dans le projet. C'est notamment ces sujets qui ont été évoqués, la semaine dernière, à la SOGEPA avec le pôle Greenwin et l'administration de la région.
 

Voilà ce que je pouvais en dire. Je pourrais évidemment compléter à partir de demain puisque c'est demain matin que le Gouvernement et les organisations syndicales définiront, ensemble, l'attitude à prendre dans
le cadre de ces deux dossiers.
 

 

Réplique du Député M. PREVOT

 

Monsieur le Ministre, je serai bref car beaucoup de choses ont déjà été évoquées et balayées, y compris dans les interventions des collègues et dans votre réponse.
 

 

Je me réjouis du dialogue qui a déjà pu se nourrir, ce matin, et de ce qu'il en est ressorti, à la lecture notamment du Belga qui a été diffusé, en parallèle aux travaux de cette commission. M. le Ministre a mis en
oeuvre et s'est engagé à joindre cette expertise technique pour l'accompagnement. Gageons qu'elle pourra donner des résultats à la fois probants et rapides et que la conscientisation, que M. le Ministre s'efforcera de réaliser, demain matin, à l'égard de tous les autres membres du Gouvernement, sera de bon aloi pour la
suite.
 

Tous, autour de la table, chacun en sa qualité, sommes convaincus que l'on doit pouvoir se mobiliser à cet égard, comme d'ailleurs M. le Ministre a déjà pu en faire la démonstration par le passé.

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