La nouvelle étude mettant en évidence la dangerosité de l’usage du GSM
15 octobre 2008 | Question d’actualité de M. Anne-Marie CORBISIER-HAGON à M. le Ministre Didier DONFUT + réponse du Ministre
Anne-Marie Corbisier-Hagon (cdH)
Je vais changer de registre. Il est beaucoup question des antennes GSM. Je pense qu'on n'en sortira pas. Le problème est l'emploi du GSM. C'est là que se pose la question. La dernière étude, même si on n'en connaît pas encore les résultats finaux, tend à montrer que l'emploi du GSM provoque des effets médicaux graves au niveau du cerveau, notamment des tumeurs.
La population réclame aujourd'hui de pouvoir disposer de normes. Tant que l'on n'aura pas compris que la problématique concerne l'emploi du GSM et se rapporte aux producteurs de ceux-ci, on n'en sortira pas. Il me semble que ce n'est pas tant les antennes que l'utilisation du GSM qui pose problème.
Ma question porte sur la santé : ne serait-il pas intéressant de mettre autour de la table tous les niveaux de pouvoir, de la Commune au niveau fédéral, pour envisager ce que l'on peut faire en matière de prévention et indiquer que celui qui réclame l'utilisation du GSM s'expose à des déboires ?
La Ministre Onkelinx s'est déjà inscrite dans cette voie, en sollicitant une étude sur les impacts
électromagnétiques et en préparant un guide sur l'utilisation de ce type d'appareil.
Faut-il pour autant aller plus loin ? Il ne faut pas agir sur un coup de coeur spontané ou parce que des gens manifestent à l'extérieur. Il faut attendre les résultats d'études scientifiques au niveau international et la validation de celles-ci. À défaut de cela, c'est davantage de la politique à sensation.
En outre, vous faites état du GSM, mais j'ai pu lire que le réveil sur la table de chevet serait même plus néfaste à cause des ondes qu'il diffuse.
Dès que je disposerai d'avis scientifiques pertinents en la matière et la confirmation de ceux-ci, je ne
manquerai pas de prendre les mesures qui s'imposent.
Si je faisais de la politique à sensation, je ne serais pas ici.
L'essentiel est la santé de nos concitoyens. S'il est exact que les résultats définitifs de l'étude ne sont pas encore connus, notre devoir est d'informer la population.
Pour l'heure, cette information ne fonctionne pas. Il faut que tous les niveaux de pouvoir s'y attèlent. Je demande à ce que la population soit informée.
Je vais changer de registre. Il est beaucoup question des antennes GSM. Je pense qu'on n'en sortira pas. Le problème est l'emploi du GSM. C'est là que se pose la question. La dernière étude, même si on n'en connaît pas encore les résultats finaux, tend à montrer que l'emploi du GSM provoque des effets médicaux graves au niveau du cerveau, notamment des tumeurs.
La population réclame aujourd'hui de pouvoir disposer de normes. Tant que l'on n'aura pas compris que la problématique concerne l'emploi du GSM et se rapporte aux producteurs de ceux-ci, on n'en sortira pas. Il me semble que ce n'est pas tant les antennes que l'utilisation du GSM qui pose problème.
Ma question porte sur la santé : ne serait-il pas intéressant de mettre autour de la table tous les niveaux de pouvoir, de la Commune au niveau fédéral, pour envisager ce que l'on peut faire en matière de prévention et indiquer que celui qui réclame l'utilisation du GSM s'expose à des déboires ?
Réponse
M. le Ministre Didier Donfut
Nous prolongeons le débat qui vient de se tenir. Il s'agit d'un grand domaine scientifique. Il faut aller au-delà pour trouver des positions communes. Il convient d'être vigilant par rapport aux études qui sont menées et il faut raison garder. Si je suis d'accord sur le principe de précaution, il faut toutefois attendre les avis scientifiques.La Ministre Onkelinx s'est déjà inscrite dans cette voie, en sollicitant une étude sur les impacts
électromagnétiques et en préparant un guide sur l'utilisation de ce type d'appareil.
Faut-il pour autant aller plus loin ? Il ne faut pas agir sur un coup de coeur spontané ou parce que des gens manifestent à l'extérieur. Il faut attendre les résultats d'études scientifiques au niveau international et la validation de celles-ci. À défaut de cela, c'est davantage de la politique à sensation.
En outre, vous faites état du GSM, mais j'ai pu lire que le réveil sur la table de chevet serait même plus néfaste à cause des ondes qu'il diffuse.
Dès que je disposerai d'avis scientifiques pertinents en la matière et la confirmation de ceux-ci, je ne
manquerai pas de prendre les mesures qui s'imposent.
Mme Anne-Marie Corbisier-Hagon (cdH)
Si je faisais de la politique à sensation, je ne serais pas ici.
L'essentiel est la santé de nos concitoyens. S'il est exact que les résultats définitifs de l'étude ne sont pas encore connus, notre devoir est d'informer la population.
Pour l'heure, cette information ne fonctionne pas. Il faut que tous les niveaux de pouvoir s'y attèlent. Je demande à ce que la population soit informée.
