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Les mesures de précaution à prendre en cas d'épidémie liée à la grippe aviaire dans les institutions sociales dépendant de l'autonomie régionale

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22 février 2006 | Question d'actualité de M. Carlo DI ANTONIO à M. le Ministre Benoît LUTGEN

M. Carlo Di Antonio


Récemment, au Parlement fédéral, le Ministre Rudy Demotte s'exprimait en ces termes, sur le plan d'urgence «grippe aviaire» : «Le plan actuel n'est qu'un plan stratégique général pour l'approche d'une pandémie et il ne peut être considéré comme un instrument permettant une gestion adéquate d'une pandémie.

Ce plan doit être rapidement traduit dans un plan opérationnel. Ce plan opérationnel n'est
pas limité à la constitution de stocks de médicaments mais implique également la collaboration active des
entités fédérées dans les compétences qui leur sont propres. Les entités fédérées doivent être préparées à
appliquer dans leur champ de compétences, le cas échéant en phase de pandémie avec transmission interhu -
maine, les conséquences des décisions permettant à la fois de freiner la transmission du virus sur tout le terri
toire (fermetures de collectivités, restriction d'activités professionnelles non essentielles…) tout en
maintenant les activités essentielles et plus particulièrement les chaînons opérationnels.».
Lors de la Conférence interministérielle de fin janvier, plusieurs ministres des entités fédérées ont convenu
de détacher du personnel pour préparer et assurer, le cas échéant, le suivi de ce plan opérationnel, pour les
compétences qui sont les leurs.

Je sais que pour les écoles et pour les crèches, la Communauté française a déjà pris des mesures et détaché
du personnel.

Pour la Région wallonne, il me semble que cela concerne aussi les services d'aide et de soins à domicile,
les maisons de repos et les maisons de repos et de soins. Il semblerait toutefois, d'après nos informations, que,
Madame Vienne, vous ne partagiez pas ce point de vue. Pourriez-vous nous donner plus de précision à cet
égard? Pour être efficace, il s'agit qu'un plan opérationnel d'urgence soit appliqué de manière uniforme et
non équivoque sur tout le territoire.

Réponse

Mme la Ministre Christiane Vienne

Comme vous l'avez souligné, le 26 janvier dernier s'est tenue une conférence interministérielle ayant pour objet la grippe aviaire et les différentes mesures qui doivent être prises pour pallier cette crise.

Différentes mesures ont ainsi été discutées et confirmées lors de la réunion technique qui s'est déroulée le
20 février. Il en ressort notre volonté commune de fournir à l'ensemble de nos concitoyens une information
claire et coordonnée.

Dès le 26 janvier, j'ai proposé de mettre mes services à disposition afin de s'assurer que l'information fournie
soit la plus précise possible.
Cependant, pour éviter toute ambiguïté, il a été décidé que cette compétence d'information devait être gérée
au niveau fédéral.

Aussi, M. Di Antonio, j'ignore d'où émane votre information, mais je dois vous dire qu'elle est inexacte.
Le Parlement wallon a bel et bien été sollicité par le Fédéral afin de détacher un expert au sein du groupe
technique. Toutefois, nous avons estimé qu'il serait plus cohérent que ce soit la Communauté française qui
prenne en charge cette mission. Cette décision a été validée par l'ensemble du Gouvernement. Elle convient
fort bien au Fédéral.

Quoi qu'il en soit, sachez que l'information circule de manière très efficace. Ainsi mes services sont informés
au jour le jour.

Par ailleurs, à ce stade, il s'agit d'un problème vétérinaire qui ne concerne pas la santé humaine.
Enfin, au-delà des aspects financiers de cette crise, il est évident qu'une telle situation peut se répercuter surla santé mentale des agriculteurs et entraîner de multiples dépressions. Nous prenons donc ce problème très au
sérieux.

M. le Ministre Benoît Lutgen

En termes d'information, j'ai, dès le départ de cette crise, consulté les services du Ministre Demotte, ainsi que
nos collaborateurs de l'AFSCA, pour que nous puissions agir de manière coordonnée.

Il est primordial que l'information soit concentrée en un seul et unique point. Au niveau de la Région, nous
ferons tout le nécessaire pour que cette mission soit remplie dans les meilleures conditions possibles.
Sachez que toutes ces procédures ont été validées au niveau d'un groupe technique dans lequel nous
sommes représentés, mais que leur exécution relève uniquement du Fédéral.

Pour ce qui concerne le volet des aides apportées aux agriculteurs, je suis intervenu au niveau européen
pour que des mesures et des moyens soient dégagés. Si des destructions devaient être réalisées, le Fonds animal
pallierait les pertes engrangées. En ce qui concerne la diminution des revenus, c'est le Fédéral qui doit
lancer un signal et, dès ce moment, nous offrirons notre entière collaboration.

Comme la Ministre Vienne vient de le mentionner, il est indéniable que cette crise puisse avoir des conséquences
sur la santé mentale de nos agriculteurs. Nous oeuvrons donc pour leur apporter le maximum d'aide et
ce, sur le long terme.

Les responsabilités sont partagées entre le Fédéral et les entités fédérées, mais nous agirons de manière
coordonnée.

M. Carlo Di Antonio

Je prends note des différences réponses apportées par Mme la Ministre.
Puisqu'il est question d'un plan opérationnel, il me semble primordial de tout faire pour que celui-ci soit rapidement mis en oeuvre si une épidémie se déclarait.

Pour ma part, je ne pense pas que cette compétence relève uniquement des compétences de la Communauté
française. J'estime que nous devrions être pleinement associés à cette politique et ce, dès maintenant.

M. le Ministre Benoît Lutgen

Sachez que diverses campagnes de promotion des produits wallons sont déjà en cours et que nous mettrons tout en
oeuvre pour limiter l'impact de cette crise.
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