Les suites du dossier Carmanne concernant la pollution d'une station-service à Fosses-la-Ville et les réponses apportées par la Région wallonne
—
Mots-clés associés :
- Environnement, Ruralité, Tourisme, Agriculture,
2010,
Maxime Prévot,
question d'actualité
05 mai 2010 | Question d'actualité de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Philippe HENRY
Monsieur le Ministre,
Je reviens vers vous dans ce dossier après les diverses interventions qui ont eu lieu en Commission. En effet, depuis hier, l'avocat de la Région wallonne dans ce dossier a demandé un délai supplémentaire. Ceci m'inquiète quant aux conséquences sanitaires pour la famille et les enfants qui vivent sur le site. En effet, la pollution du site a pu être constatée. Celle-ci est due à l'ancien exploitant. Mais aujourd'hui, c'est sur cette famille que tout repose. Ce qui m'inquiète, ce n'est pas la suite juridique de ce dossier, mais bien les enjeux sanitaires pour cette famille. En effet, elle n'est pas raccordée à l'eau de distribution mais à l'eau d'un puit qui est polluée. Le taux de manganèse, par exemple, est plus de quatre fois supérieur à la norme en la matière. La famille se demande toujours ce que la Région wallonne peut faire, par exemple en matière de relogement. J'aimerais savoir ce que vous allez entreprendre et si vous avez eu des contacts avec vos homologues par rapport à cette question.
Il s'agit d'un dossier délicat dont j'hérite. Le traitement de l'affaire est en cours au niveau de la justice. Il est vrai que l'avocat de la Région a demandé un étalement des travaux et ce, en accord avec l'avocat de la famille. Le juge se prononcera le 11 mai. Nous resterons attentifs à sa décision. C'est au départ de celle-ci que nous verrons ce que nous pouvons entreprendre. Du point de vue de la pollution, les risques sont connus des différents services. La zone a donc été limitée.
J'entends bien votre réponse, Monsieur le Ministre. Si dans ma question, je disais que l'affaire était en cours au niveau judiciaire, je disais également que je me préoccupais de la situation sanitaire. En l'occurrence, aucune mesure n'est prise. On laisse perdurer la situation. Je pense qu'il fallait pourtant prendre d'autres mesures, notamment par rapport à la santé.
Je reviens vers vous dans ce dossier après les diverses interventions qui ont eu lieu en Commission. En effet, depuis hier, l'avocat de la Région wallonne dans ce dossier a demandé un délai supplémentaire. Ceci m'inquiète quant aux conséquences sanitaires pour la famille et les enfants qui vivent sur le site. En effet, la pollution du site a pu être constatée. Celle-ci est due à l'ancien exploitant. Mais aujourd'hui, c'est sur cette famille que tout repose. Ce qui m'inquiète, ce n'est pas la suite juridique de ce dossier, mais bien les enjeux sanitaires pour cette famille. En effet, elle n'est pas raccordée à l'eau de distribution mais à l'eau d'un puit qui est polluée. Le taux de manganèse, par exemple, est plus de quatre fois supérieur à la norme en la matière. La famille se demande toujours ce que la Région wallonne peut faire, par exemple en matière de relogement. J'aimerais savoir ce que vous allez entreprendre et si vous avez eu des contacts avec vos homologues par rapport à cette question.
Réponse de M. Philippe Henry , Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et de la Mobilité
Il s'agit d'un dossier délicat dont j'hérite. Le traitement de l'affaire est en cours au niveau de la justice. Il est vrai que l'avocat de la Région a demandé un étalement des travaux et ce, en accord avec l'avocat de la famille. Le juge se prononcera le 11 mai. Nous resterons attentifs à sa décision. C'est au départ de celle-ci que nous verrons ce que nous pouvons entreprendre. Du point de vue de la pollution, les risques sont connus des différents services. La zone a donc été limitée.
Réplique de M. Maxime Prévot (cdH)
J'entends bien votre réponse, Monsieur le Ministre. Si dans ma question, je disais que l'affaire était en cours au niveau judiciaire, je disais également que je me préoccupais de la situation sanitaire. En l'occurrence, aucune mesure n'est prise. On laisse perdurer la situation. Je pense qu'il fallait pourtant prendre d'autres mesures, notamment par rapport à la santé.
