Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions écrites Les entrepreneurs de la seconde chance

Les entrepreneurs de la seconde chance

24 juin 2008 | Question écrite de Benoît LANGENDRIES à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

M. Benoît Langendries


Monsieur le Président,

Monsieur le Ministre,

Chers Collègues,


A juste titre le Gouvernement soutient activement la création d'entreprises et la promotion, notamment auprès des jeunes, de l'esprit d'entreprendre.

Les aides aux porteurs d'un projet d'entreprise ne manquent pas, qu'elles soient fédérales ou régionales : elles sont nombreuses ; citons, par exemple, les aides à l'investissement, les aides à l'emploi, les bourses de préactivité, les chèques formation à la création de PME, les primes diverses pour le recours à des consultants, les aides fiscales, les réductions de cotisation patronale … et je suis loin d'être exhaustif.

Dans ce contexte, mon attention a été attirée par une petite brochure publiée par la Fondation FREE sous le titre « Entrepreneurs de la seconde chance ». En exergue, cet opuscule porte une citation de ce grand brasseur d'affaires américain que fut Jack WELCH, qui disait : «Punir l'échec est le plus sûr moyen pour que personne n'ose. »

La Fondation FREE a organisé à ce sujet un laboratoire d'idées. Il en ressort qu'un intérêt mineur pour ne pas dire un désintérêt total est à constater à l'égard des entrepreneurs ayant connu l'échec. Les experts estiment qu'une réflexion portant sur les incitants à la reprise d'une activité suite à un échec mériterait plus d'attention de la part des décideurs.

Or, dans nos pays, on considère encore trop souvent que l'échec d'une entreprise est anormal voire infamant … d'où il s'ensuit que le pourcentage d'entrepreneurs ayant connu l'échec qui redémarrent une nouvelle entreprise est relativement faible, notamment parce qu'on ne leur fait plus confiance, que les banques ne veulent prendre aucun risque et refusent de consentir de nouveaux prêts.

Certaines études tendent pourtant à montrer que les « re-créateurs » d'entreprise tirent un apprentissage de leur échec et que la croissance de leur nouvelle entreprise est généralement plus rapide.

Sans donner de prime à la mauvaise gestion, il y a selon la Fondation Free « des choses à faire » à l'égard des « re-créateurs ». La première question que je voudrais vous poser est celle de savoir si des actions spécifiques sont mises en œuvre par la Région wallonne à l'égard de ce public-cible particulier.

Il semble qu'un excellent service à rendre à des « re-créateurs » serait de les accompagner et de les conseiller. A ma connaissance, rien de spécifique n'existe en la matière.

Il serait heureux aussi de travailler à la modification de l'image sociale que véhicule l'échec d'une entreprise et de soutenir les dirigeants qui ont connu l'échec, plutôt que de les stigmatiser. Ce sont là des moyens de les aider à trouver en eux et autour d'eux les ressources pour prendre un nouveau départ.

La seconde question que je soumets donc à votre examen est celle de savoir comment vous vous positionnez par rapport à ce besoin d'accompagnement, de conseil et par rapport à la nécessité de favoriser un regard plus positif sur l'échec des entreprises. Une initiative ne devrait-elle pas être prise en la matière ?

Je vous remercie déjà de votre réponse
Actions sur le document