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L’annonce de la fermeture du site gembloutois de l’entreprise Eaton

22 février 2013│ Question écrite de M. Prévot au Ministre MARCOURT

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,

Le 6 février dernier, la direction de l’entreprise Eaton a annoncé sa décision de fermer son site de Gembloux (Sauvenière). Pour rappel, cette entreprise est en fait une ancienne filiale de Saint-Gobain Plastics qui avait été reprise il y a 5 ans par le groupe américain Eaton.

Aujourd’hui, ce même groupe décide donc de délocaliser sa production gembloutoise vers la Turquie et vers l’Allemagne (pour ce qui est de la finalisation). Conséquences immédiates de ce choix : annonce de la fermeture, procédure Renault et 43 emplois directement menacés… Bref, une séquence devenue malheureusement trop bien connue et dont la répétition est parfois un peu désespérante, tant on peut légitimement se sentir désarmé face à ce type de mauvaises nouvelle.

À nouveau, que ce soit les 1300 travailleurs d’Arcelor ou les 43 de Eaton-Gembloux, ce sont autant de familles qui se retrouvent dans l’incertitude et l’inquiétude. Et à nouveau, il faut bien constater que, par les temps qui courent, il ne fait pas bon de dépendre de centres de décision lointains sur lesquels nous avons bien peu de prises… Plus encore, cela remet une nouvelle fois à l’avant-plan la nécessité d’une véritable politique industrielle européenne –mais c’est un débat que nous avons déjà eu quelques fois, notamment lors de notre dernière séance plénière.

Dans le cas présent, ce qui surprend et irrite le plus, c’est que –selon les observateurs– l’entreprise de Gembloux fonctionnait bien et que le marché lui-même se portait bien (malgré un peu de chômage économique l’an dernier). Me confirmez-vous cela ? Quelle était précisément la situation financière et économique du site gembloutois, au sein du marché bien spécifique qui était le sien ?

Quoi qu’il en soit, de prime abord, il s’agirait donc bien d’une délocalisation pleinement assumée, sans même le prétexte de la moindre difficulté à Gembloux ! Dès lors, je ne peux qu’appuyer les efforts des travailleurs et de leurs délégués syndicaux pour développer des pistes et proposer des alternatives afin de maintenir l’activité en Wallonie. Ils espèrent ainsi parvenir à prouver à leur direction que réaliser et finaliser le produit en un seul lieu, et cela en Belgique, est bel et bien une plus-value pour l’entreprise. Je pense qu’ils ont raison et qu’ils méritent véritablement d’être soutenus dans cette voie.

Certes, la procédure Renault a été enclenchée et vos moyens d’action sont donc formellement encadrés. Néanmoins, comment la Région wallonne (vous-même, vos services ou un des opérateurs économiques et financiers wallons) pourrait-elle aider les travailleurs et soutenir leurs efforts pour sauvegarder cette activité industrielle à Gembloux ? Des réunions entre les syndicats et la direction étaient prévues au cours de cette semaine : pouvez-vous nous en dire davantage ? Avez-vous pu rencontrer la direction de l’entreprise, de même que les représentants des travailleurs ? Comment analysez-vous la situation et quelles sont, selon vous, les chances de convaincre la direction de changer sa décision et de préserver les emplois actuellement menacés ? En cas d’échec, d’autres alternatives sont-elles envisageables ? Par exemple, un repreneur pourrait-il être trouvé et relancer l’activité ?

Je vous remercie d’avance pour vos réponses et vos précisions.
 

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