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L’innovation en bioéconomie.

15 mars 2012 | Question écrite de C. SERVAES au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


La Commission européenne estime qu’une approche stratégique de la bioéconomie soutenue par des recherches importantes et des efforts d’innovation pourrait créer de nouveaux emplois.
Cette stratégie porterait sur la création d’un cadre politique cohérent pour la bioéconomie, la promotion des investissements dans la recherche et l’innovation, la préparation d’actions de soutien pour la mise en oeuvre des politiques et le développement des marchés.
 

Quatre secteurs sont visés par cette stratégie : l’agriculture et la forêt, l’aquaculture et la pêche, la chimie du végétal et la chaîne alimentaire.


Dans le domaine agricole et forestier, la Commission propose de diversifier les systèmes agricoles, d’améliorer l’impact environnemental des pratiques, de développer les marchés locaux et d’aider les agriculteurs à acquérir des compétences en économie et en environnement. L’objectif étant de créer de nouvelles activités dans les zones rurales.


Pour ce qui concerne, la chimie des végétaux, la Commission devrait proposer de mener des études pour évaluer la valeur ajoutée des différents débouchés de la biomasse agricole et forestière, d’encourager les partenariats public-privé dans le secteur et d’attirer des chercheurs de réputation mondiale.
Pour ce qui est de la chaîne alimentaire, le gaspillage de nourriture devrait être réduit de 50% d’ici 2020.

- Monsieur le Ministre, partagez-vous l’analyse de la Commission quant à une approche stratégique de la bioéconomie dans les différents secteurs énoncés ci-avant ?
- Avez-vous l’intention de développer des actions déjà existantes ou d’en initier de nouvelles dans ce domaine ?

 

Je vous remercie.

 

Réponse du Ministre Carlo DI ANTONIO le 28/03/2012
 

La Wallonie dispose d'atouts non négligeables pour prendre sa place sur le nouveau marché de la chimie végétale : son potentiel en biomasse, ses compétences en chimie, biotechnologie, agronomie et ses entreprises.

La notion de bio-économie est une stratégie globale.
Transposée niveau agricole, la Commission européenne entend soutenir les systèmes productifs et économes en ressources sans compromettre les services écosystémiques et l'alimentation.

Dans le cadre de mes compétences ou au travers de subventions de recherches ou du financement d'ASBL d'encadrement, je soutiens de nombreux outils qui concourent déjà à ces objectifs bio-économiques au niveau agricole.

Il serait fastidieux de tous les citer mais les quelques thématiques suivantes correspondent pleinement aux objectifs cibles dans l'encadrement que je soutiens :
- la stimulation de la production biologique (ex : Bioforum, Union Nationale des Agrobiologistes belges, plan stratégique BIO) ;
- le développement des circuits courts (ex : Cellule Qualité Produits Fermiers, centrale de marchés) ;
- l'agriculture et alimentation durable, notamment par des projets visant à caractériser la durabilité de l'agriculture (ex : Duralait, Réseau des acteurs wallons pour une Alimentation durable) ;
- la reconnaissance de plusieurs produits du terroir ;
- la valorisation de la biomasse (ex : Valbiom).

Dans la même optique de stratégie globale, la bio-économie ambitionne une diminution du gaspillage alimentaire. En collaboration avec M. de Lamotte et M. Prevot, j'avais déposé en tant que parlementaire, le 6 mai 2011 une proposition de résolution visant à valoriser les invendus alimentaires et à lutter contre le gaspillage et l'accumulation des déchets. Cette proposition visait à valoriser des invendus au profit des personnes dans le besoin et ce via les associations qui oeuvrent dans ce domaine.

 

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