L’utilisation des collets pour des actes de chasse et de destructions de certaines espèces
19 avril 2010 │Question écrite de M. Marc ELSEN à M. le Ministre Benoît LUTGEN. Réponse disponible
Monsieur le Ministre,
Je me permets, Monsieur le Ministre, de vous interpeller sur l’utilisation légale de collets lors de la chasse.
Je suis heureux que vous ayez réaffirmé votre position envers l’utilisation de pièges non autorisés, lors de votre réponse à la question orale de Madame Cassart-Mailleux, utilisation qui est poursuivie et sanctionnée.
Toutefois la pratique de chasse au collet est exercée et ceci de façon légitime pour procéder à la régulation de certaines espèces d’animaux (surtout les animaux appartenant à la catégorie petit gibier et « autre gibier »).
Lors de la chasse au collet l’animal est pris par un nœud coulant, souvent fabriqué de gros fil de fer, de façon à ne plus pouvoir s’enfuir.
En Région wallonne, la législation autorise l’utilisation de collets munis d’un « arrêtoir » et de pièges à lacets pour la destruction du renard, du chat haret, de la fouine et du putois.
Même si les collets autorisés par la législation de chasse doivent être munis d’un « arrêtoir », cette méthode de chasse ne peut en aucun cas se prétendre sélective, vu qu’un animal protégé peut également être victime de cet outil de chasse. En plus, ces outils de capture peuvent apporter des dommages corporels aux animaux.
Monsieur le Ministre pouvez vous nous donner les estimations concernant le nombre d’animaux protégés qui ont été blessés ou tués par l’utilisation de collets ?
Monsieur le Ministre, quelle est votre position vis-à-vis de ces méthodes de chasse qui ne sont pas judicieuses pour capturer les animaux de manière sélective ?
Ne serait-il pas préférable d’utiliser des cages à corvidés pour la chasse et la destruction de certaines espèces appartenant à la catégorie « petit gibier » et « autre gibier » et d’interdire l’utilisation de collets et de pièges à lacet , vu que les cages à corvidés permettent une chasse sélective sans apporter de dommages corporels aux animaux protégés comme le blaireau et les rapaces ?
Je vous remercie pour votre réponse.
L'utilisation des collets est strictement réglementée en Région wallonne. Elle vise la régulation du renard. Ce système de piégeage est autorisé en vue de limiter les dommages aux élevages et à la faune sauvage. Il faut également rappeler que le renard peut être porteur de l'échinococcose alvéolaire, maladie grave qui est transmissible à l'homme. Seuls les gardes assermentés et les titulaires de droit de chasse peuvent utiliser ce moyen de piégeage, moyennant une autorisation délivrée par le département de la Nature et des Forêts.
Les conditions de mise en ?uvre des collets sont également très strictes pour éviter que d'autres espèces ne soient capturées : arrêtoir obligatoire, ouverture minimale du collet une fois qu'il est tendu, attache au point fixe munie obligatoirement d'un émerillon afin de permettre les mouvements de l'animal capturé en évitant la torsion du collet, obligation de relevé quotidien des pièges dans la matinée, obligation de relâcher tout autre animal capturé, ?
Je me permets, Monsieur le Ministre, de vous interpeller sur l’utilisation légale de collets lors de la chasse.
Je suis heureux que vous ayez réaffirmé votre position envers l’utilisation de pièges non autorisés, lors de votre réponse à la question orale de Madame Cassart-Mailleux, utilisation qui est poursuivie et sanctionnée.
Toutefois la pratique de chasse au collet est exercée et ceci de façon légitime pour procéder à la régulation de certaines espèces d’animaux (surtout les animaux appartenant à la catégorie petit gibier et « autre gibier »).
Lors de la chasse au collet l’animal est pris par un nœud coulant, souvent fabriqué de gros fil de fer, de façon à ne plus pouvoir s’enfuir.
En Région wallonne, la législation autorise l’utilisation de collets munis d’un « arrêtoir » et de pièges à lacets pour la destruction du renard, du chat haret, de la fouine et du putois.
Même si les collets autorisés par la législation de chasse doivent être munis d’un « arrêtoir », cette méthode de chasse ne peut en aucun cas se prétendre sélective, vu qu’un animal protégé peut également être victime de cet outil de chasse. En plus, ces outils de capture peuvent apporter des dommages corporels aux animaux.
Monsieur le Ministre pouvez vous nous donner les estimations concernant le nombre d’animaux protégés qui ont été blessés ou tués par l’utilisation de collets ?
Monsieur le Ministre, quelle est votre position vis-à-vis de ces méthodes de chasse qui ne sont pas judicieuses pour capturer les animaux de manière sélective ?
Ne serait-il pas préférable d’utiliser des cages à corvidés pour la chasse et la destruction de certaines espèces appartenant à la catégorie « petit gibier » et « autre gibier » et d’interdire l’utilisation de collets et de pièges à lacet , vu que les cages à corvidés permettent une chasse sélective sans apporter de dommages corporels aux animaux protégés comme le blaireau et les rapaces ?
Je vous remercie pour votre réponse.
Réponse du 30/04/2010
L'utilisation des collets est strictement réglementée en Région wallonne. Elle vise la régulation du renard. Ce système de piégeage est autorisé en vue de limiter les dommages aux élevages et à la faune sauvage. Il faut également rappeler que le renard peut être porteur de l'échinococcose alvéolaire, maladie grave qui est transmissible à l'homme. Seuls les gardes assermentés et les titulaires de droit de chasse peuvent utiliser ce moyen de piégeage, moyennant une autorisation délivrée par le département de la Nature et des Forêts.
Les conditions de mise en ?uvre des collets sont également très strictes pour éviter que d'autres espèces ne soient capturées : arrêtoir obligatoire, ouverture minimale du collet une fois qu'il est tendu, attache au point fixe munie obligatoirement d'un émerillon afin de permettre les mouvements de l'animal capturé en évitant la torsion du collet, obligation de relevé quotidien des pièges dans la matinée, obligation de relâcher tout autre animal capturé, ?
