Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions écrites La lutte contre les accidents de la route survenant, en particulier, le week-end

La lutte contre les accidents de la route survenant, en particulier, le week-end

01 juillet 2010 |Question écrite de Mlle Christine SERVAES à M. le Ministre Benoit LUTGEN. Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Les études nous livrant des statistiques sur les accidents de la route sont nombreuses. Ainsi, le dernier baromètre de la sécurité routière présenté en décembre dernier par le Secrétaire d’Etat à la Mobilité nous apprend que « le nombre de personnes tuées lors des accidents du week-end devient très préoccupant ». Le problème est le plus grave en Wallonie, où pas moins de 46,5% des personnes tuées sur la route sont victimes d’un accident survenant le week-end.

En outre, durant les nuits de week-end, les jeunes conducteurs (entre 18 et 29 ans) sont surreprésentés dans les statistiques d’accidents : ils constituent 51% des automobilistes impliqués dans un accident avec tués ou blessés graves.

Les études internationales montrent que la vitesse et l’alcool jouent un rôle majeur dans la gravité des accidents du week-end.

Quelles solutions apporter afin de lutter contre ces deux spécificités? Des contrôles ciblés accrus et la sensibilisation des groupes à risque semblent être un bon point de départ.

A ce sujet, en réponse à une question de mon collègue André Bouchat, vous avez dégagé des moyens budgétaires en 2010 pour accompagner cet aspect de prévention à la sécurité routière, par le subventionnement d'associations impliquées dans la sensibilisation et la prévention. Comme vous l’avez alors vous-même rappelé, bien qu’il s’agisse d’une compétence fédérale, « on a un beau rôle à jouer ».

Concrètement, il s'agit de promouvoir des initiatives et donc des projets précis de différentes ASBL. Pour cela, elles sont invitées à rentrer un dossier de candidature composé de différents éléments. C'est sur base de ces différents éléments instruits par votre administration que ces aides seront octroyées.

Monsieur le Ministre, pouvez-vous nous dire ce qu’il en est de cet appel à projets ? Votre initiative rencontre-t-elle un vif succès ? Quel est le nombre de projets consacrés à la problématique que nous abordons aujourd’hui ? Envisagez-vous, de votre côté, de nouvelles initiatives en matière de prévention et de sensibilisation permettant d’apporter une réponse adéquate à ce type d’accidents ?

A l’heure où nos jeunes fêtent la fin des examens, nous devons nous rappeler la nécessité d’opérer un ciblage précis, à leur égard, en matière de prévention. Des actions ciblées durant les périodes de fin d’année scolaire sont-elles envisageables et envisagées ?

Enfin, il y a peu, une importante opération de contrôle menée par la police fédérale de la route du Hainaut, en collaboration avec la zone de police de Châtelet, a eu lieu dans la région de Charleroi. Pas moins de 1.200 personnes ont été soumises à un éthylotest dans la nuit de samedi à dimanche. Une telle initiative n’a plus besoin de prouver son efficacité en matière de lutte contre la consommation d’alcool au volant. Pouvez-vous nous dire si des actions de contrôle vont avoir lieu de manière plus régulière en Wallonie ?

Au-delà de cet aspect « prévention », il y a toute une série d’éléments qui sont des éléments d’aménagement permettant de réduire la vitesse de conduite: changement de signalisation, radars, aménagements en termes de contournement, de rond-point, de feux…

La récente création du cadastre des ZHR a-t-elle permis de pointer des zones qui sont plus particulièrement touché par les accidents survenant la nuit et le week-end ?

Avez-vous ou comptez-vous prendre des mesures spécifiques en termes d’infrastructures pour lutter contre ce type d’accidents ?

Avez-vous eu des contacts avec vos collègues de la Région flamande et du Fédéral, compétents en la matière, afin de développer une stratégie permettant de lutter contre ces accidents, spécifiques et touchant de manière assez claire les jeunes conducteurs ?


Merci pour votre réponse.

Réponse du 14/07/2010


En tant que Ministre des Travaux publics, ma priorité politique est la sécurité routière. Cette priorité se traduit par la préférence donnée aux travaux améliorant la sécurité de tous les usagers et par l'installation de radars fixes dans les zones à risque.

J'ai en effet effectué un appel à projets auprès des associations de sensibilisation et d'éducation à la sécurité routière en Région wallonne. Ces projets devant m'être parvenus pour le 18 juin au plus tard, j'ai reçu une bonne dizaine de candidatures. Mes services examinent actuellement ces projets mais je peux déjà confirmer qu'ils prévoient tous des actions de prévention auprès des établissements scolaires et qu'également plus de la moitié de ces projets prévoient des actions de sensibilisation à l'occasion de soirées festives auprès des jeunes.

J'ai également pris contact avec les responsables des campagnes de sensibilisation de l'IBSR et leur ai exprimé ma volonté d'une plus grande collaboration, et plus particulièrement sur la thématique des accidents de week-end. Des campagnes seront donc programmées sur le sujet en 2011.

Enfin, j'ai prévu d'utiliser cet été les panneaux à messages variables présents sur les autoroutes wallonnes pour y diffuser les nuits de week-end des messages de prévention concernant la conduite sous influence. Ces messages de prévention seront accompagnés par des actions de répression de la Police fédérale de la route.

La carte des zones à risque permet en effet de cerner les lieux à forte concentration d'accidents en Région wallonne. Cependant, si certaines améliorations de l'infrastructure routière pourront diminuer la gravité de ces accidents qui ont lieu les nuits et les week-ends, la majorité de ces accidents très spécifiques se produisent de manière aléatoire sur le réseau routier wallon. S'agissant majoritairement d'une perte de contrôle du véhicule sans autre intervenant, principalement dû à une conduite inadaptée sous influence, une plus forte sensibilisation et éducation à une conduite responsable, accompagnée par des contrôles renforcés des services de police, nous permettront réellement d'enrayer ce phénomène.

Enfin, il faut savoir que via la « Task Force » et la « Commission fédérale pour la Sécurité routière », je travaille régulièrement avec mes collègues régionaux et fédéraux pour lutter contre cette problématique.
Actions sur le document