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La nécessité d’une plus grande stimulation de l’innovation

05 mars 2012 | Question écrite de C. SERVAES au Ministre NOLLET - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


En matière d’innovation, l’Union européenne ne parvient pas à combler l’écart qui la sépare des leaders mondiaux de l’innovation, à savoir les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud. Au sein de l’UE, la Suède confirme sa position en tête du classement général, suivie de près par le Danemark, l’Allemagne et la Finlande. Les activités d’innovation des entreprises jouent un rôle primordial pour atteindre des positions de leader au niveau européen et international.

La Belgique figure parmi les suiveurs de l’innovation et est suivie par les innovateurs modérés et les innovateurs modestes.


Quoi qu’il n’y ait pas de modèle unique pour exceller dans l’innovation, les pays cités plus haut investissent beaucoup en recherche et développement, y compris au niveau des entreprises.
Ces pays affichent également de bons résultats dans d’autres indicateurs d’innovation liés aux activités des entreprises, parmi lesquels : ressources humaines, financement et aides, investissements des entreprises, entrepreneuriat, capital intellectuel, commercialisation des technologies.


Pour ce qui nous concerne, la Commission européenne considère que notre force réside dans des systèmes ouverts, attractifs et de haut niveau de recherche en bonne collaboration avec l’entrepreneuriat. Les faiblesses portent sur les investissements des firmes, l’investissement intellectuel et la transformation de l’innovation en résultats économiques.

Monsieur le Ministre, partagez-vous l’analyse de la Commission européenne quant à nos forces et à nos faiblesses en matière d’innovation ?
 

Dans le document « Stratégie Recherche 2011-2015, vers une politique intégrée de la Recherche », dans la préface, vous indiquez que, dans un souci du développement durable, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont engagées à mettre en œuvre une stratégie commune de recherche et innovation 2011-2015. Cette stratégie nous permettra-t-elle de nous renforcer dans les domaines où nous sommes déjà forts et pourra-t-elle transformer nos points faibles en points forts ?

Je vous remercie.

 

Réponse du Ministre JM NOLLET le 26/03/2012
 

L'honorable membre fait référence à la position de la Belgique dans le tableau de bord européen de l'Union de l'innovation. Cette position s'est améliorée : la Belgique était sixième en 2010, elle est cinquième en 2011. Je me permets de m'en réjouir.

Il est important de connaître les forces et les faiblesses de notre système d'innovation, et c'est notamment sur cette base que j'ai construit la Stratégie Recherche 2011-2015. La mise en ?uvre de cette stratégie a précisément pour objectif de renforcer les domaines où nous sommes talentueux et de transformer nos faiblesses en forces.

Pour encourager les investissements privés en R&D, la Stratégie Recherche a notamment prévu la poursuite et le renforcement des partenariats publics-privés (PPP). Le PPP permet de fédérer les moyens financiers de la Wallonie avec ceux d'une entreprise et d'une institution de recherche pour répondre aux exigences d'une rupture technologique dans un secteur d'activité déterminé. En novembre 2011, un 1er appel à projet PPP a été lancé ; il est doté d'un budget indicatif de 6 000 000 euros.

La Stratégie Recherche vise également à améliorer notre positionnement international. Pour augmenter leur potentiel en matière de recherche, la Wallonie et la FWB doivent résolument être tournées vers l'international. Et pour rayonner internationalement, il est entre autres essentiel que les chercheurs wallons et francophones puissent avoir accès à des infrastructures de recherche de très haut niveau. Le Gouvernement wallon a donc récemment décidé d'affecter 5 millions d'euros annuels au soutien à ce type d'infrastructures: elles permettront aux équipes de recherche de prendre leur place dans la feuille de route du « Forum stratégique européen pour les infrastructures de recherche », bien connu des experts sous l'acronyme ESFRI.

Je prendrai un dernier exemple pour rassurer l'honorable membre quant à notre ambition de renforcer la politique de recherche et d'innovation en Wallonie. L'innovation s'appuie au premier chef sur les chercheurs eux-mêmes, et sur l'augmentation de la qualité et de la quantité des carrières scientifiques, que ce soit dans le secteur public, privé ou non marchand. Concernant la carrière du chercheur, un plan francophone et wallon a été approuvé le 26 mai 2011 par les Gouvernements de la Wallonie et de la FWB pour rencontrer l'objectif d'amélioration de cette carrière. Le partenariat WB pour les chercheurs et les chercheuses comprend six objectifs déclinés en vingt-cinq mesures. Pour le mettre en ?uvre, un budget pluriannuel de 1 050 000 euros est rendu disponible par le Plan Marshall 2.vert.

Nous pouvons être fiers du réseau scientifique existant à travers nos universités, nos entreprises, nos centres de recherche, nos hautes écoles et le tissu associatif. La Stratégie Recherche 2011-2015 vise à consolider et à améliorer encore notre position.

 

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